
Comme nous vous le révélions dès février dernier (voir notre brève), la Renault Zoé met les watts et propose dorénavant une troisième puissance avec le R110 (pour 108 ch/80 kW). Ce moteur vient en plus du Q90 de 88 ch/65 kW d’origine et du R90 actuel (92 ch/68 kW). Lancée il y a cinq ans, la plus vendue des voitures électriques en Europe, avec plus de 100 000 unités produites ‒ c’est sa cousine la Nissan Leaf qui lui ravit le titre mondial ‒, se la joue donc façon BMW avec son i3 déclinée en i3s.
Plus de watts, autant de kilomètres
Ici, les watts supplémentaires favorisent donc la puissance mais pas le couple qui ne progresse que de 5 Nm à 225 Nm (contre 220 Nm en R90 et Q90). La vitesse maximale est toujours bridée à 135 km/h ; en revanche, le 0 à 100 km/h est atteint en 11,4 s contre 13,2 s pour les deux autres versions. Pas de changement du côté de la batterie, récemment portée à 41 kWh, ni pour la recharge dont la puissance varie de 2 à 22 kW pour les moteurs R90/110, et de 2 à 43 kW pour le Q90.
Renault a homologué cette citadine électrique R110 selon le nouveau cycle WLTP : l’autonomie ressort à 300 km, sans comparaison officielle possible avec ses deux jumelles. En revanche, la marque au losange indique que son autonomie « réelle » leur est identique, c’est-à-dire 300 km en été et 200 km en hiver. C’est ce dernier chiffre qu’il faut retenir selon nos propres essais (voir notre essai).
Une rallonge de 1 200 euros
Côté tarif enfin, Renault indique des prix incluant la batterie (+ 8 900 euros TTC), une option récente qui permet la comparaison avec la concurrence (voir notre brève). Cette Zoé R110 débute donc à 35 100 euros (hors bonus) en finition Intens, soit 1 100 euros de plus que la R90 (34 000 euros en Zen). La Zoé Q90, avec son chargeur rapide embarqué 43 kW triphasé plus coûteux, est quant à elle facturée 200 euros de plus que la R110, soit 35 300 euros (Intens).