Renault Zoé Z.E. 40 : autonomie augmentée

La concurrence se fait plus rude sur l’autonomie des voitures électriques et la Zoé se devait de faire mieux que les 150 km d’autonomie maximum qu’offrait sa petite batterie de 22 kWh (200 km selon le cycle irréaliste NEDC). C’est donc à l’occasion de l’arrivée du moteur R90 que Renault a déployé sa nouvelle gamme avec cette version à 41 kWh et 92 ch de puissance pour 225 Nm de couple. Celle-ci est censée offrir un doublement de l’autonomie avec 403 km NEDC mais Renault prend soin d’indiquer sur la fiche technique que l’autonomie réelle s’élève à 300 km en été et seulement 200 km en hiver.

C’est justement pendant les grands froids de janvier que nous avons essayé, en région parisienne, cette Zoé. Le chauffage obligatoire de l’habitacle et les conditions météo très défavorables ont donné raison à cet avertissement : l’autonomie affichée, tenant compte de la réalité de la consommation précédente, n’a jamais dépassé les 185 km au mieux. Un coup d’œil à l’ordinateur de bord suffit pour constater que la consommation moyenne était de 21,1 kWh/100 km. Cette dernière mouture de la Zoé, comme la BMW i3 40 kW ou la Nissan Leaf 33 kWh, se montrent très optimistes sur leur autonomie, alors que le champ d’action demeure limité. Et pour cette Zoé, le temps de charge reste long : au minimum 7 h 25 sur une monophasée 7,4 kW/32 A et 4 h 30 sur une triphasée 11 kW/16 A.

En revanche, c’est toujours un grand plaisir de retrouver la conduite apaisée et silencieuse de la Zoé, sa tenue de route sans roulis et ses capacités de reprise étonnantes. Alors que son design est plutôt réussi, sa présentation intérieure gaie et sympathique et son agilité globale agréable, on sera plus dubitatif sur la qualité des plastiques, la finition (pas de protection du seuil de coffre) et le dosage de la pédale de frein.

Le prix débute à 23 600 euros TTC (hors bonus de 6 000 euros).

Source : Forecast Autovista, janvier 2017.