Actu exposants

Rencontres Flotauto 2021 – Véhicules : une sélection électrisante

BMW iX, Kia EV6 ou encore Opel Astra : la dixième édition des Rencontres Flotauto, le 7 octobre dernier, a donné à voir en exclusivité de grandes nouveautés automobiles. Mais aussi de nombreux modèles 100 % électriques ou hybrides rechargeables, faisant écho à la thématique centrale du salon : la transition énergétique des flottes. Rétrospective en détail.
15969
Rencontres Flotauto 2021
Rencontres Flotauto 2021

 

Reportées de près de six mois en raison de la crise sanitaire, les Rencontres Flotauto 2021 ont bien eu lieu. Et elles ont accueilli la plupart des marques automobiles dans un nouveau lieu : le Paris Event Center, à la porte de la Villette, qui offrait un espace extérieur encore plus grand. De quoi exposer une soixantaine de véhicules particuliers, utilitaires ou utilitaires aménagés. Majoritaires, les modèles hybrides et 100 % électriques ont montré l’exemple, reléguant les thermiques au second plan, avec également un espace Bornes de recharge (voir l’encadré en fin d’article). Sans oublier les dernières marques arrivées sur le marché, notamment les chinois MG, Ayways et Maxus.

 

Stellantis au complet

 

Les marques du groupe Stellantis avaient répondu à l’appel. L’occasion de découvrir le renouveau des compacts avec, en haut du panier, la DS 4 en PureTech 165 ch Rivoli, avec une livrée Cristal Pearl, un toit noir Perla Nera et des jantes de 20 ’’ Sydney. Un modèle concurrent des Classe A, Série 1 et A3, vendu 44 000 euros hors options (TTC pour tous les tarifs). De son côté, Peugeot présentait sa récente 308 en break SW et finition GT Pack Blue de teinte bleu Avantar, avec vitres arrière fumées. L’un des seuls diesel du plateau, équipé du HDi 130 ch avec boîte auto EAT8. Son prix : 38 100 euros hors options.

 

Autre grande surprise en exclusivité, la prochaine Opel Astra en version essence GS Line 1.2 BVA8 de 130 ch (122-126 g/km), dans une livrée bi-ton rouge Piment incandescente, avec toit noir Perla Nera et jantes de 17 ’’ Kadet noir Onyx. Une belle mise en lumière de la nouvelle identité stylistique de la marque. Opel mettait aussi en avant son SUV Grandland restylé, ici dans sa version X Ultimate, avec une motorisation hybride rechargeable (PHEV) de 300 ch et 4 roues motrices (1,3 l/100 km et 30-31 g). Le tout vendu 53 700 euros sans option.

 

Chez les italiens de Stellantis, Fiat exposait sa 500e 100 % électrique (42 kWh) en cabriolet bleu pastel et finition La Prima. À la clé, une puissance de 118 ch, un couple de 220 Nm et une autonomie de 299 km. Prix sans options : 38 200 euros. Dans la famille électrique, Fiat avait aussi dépêché son fourgon e-Ducato destiné à la livraison urbaine du dernier kilomètre.

 

Pour sa part, Alfa Romeo proposait un Stelvio gris Vesuvio en diesel de 210 ch Veloce Q4 (161 g), au prix de 62 300 euros hors options. Tandis que Jeep misait sur son Compass 4xe en version PHEV de 190 ch cumulés, basée sur un bloc essence 1.3. Prix hors options : 44 500 euros. Enfin, Free2Move, la marque des services de mobilité de Stellantis, avait choisi une e208 pour valoriser ses solutions de gestion de flotte (Connect Fleet), de location (Rent et Leasing), de recharge électrique (Free2Move eSolutions, Charge my Car, PHEV Connect) et de conseil (E-Mobility Advisor).

 

Peugeot-308
Peugeot 308

 

Opel-Grandland
Opel Grandland

 

Renault mise sur l’E-Tech

 

Chez Renault, étaient au rendez-vous le Captur et son dérivé l’Arkana, plus long et doté d’une silhouette de coupé. Deux modèles phares qui adoptaient une motorisation électrifiée E-Tech. Celle du Captur, PHEV de 160 ch (30 g), est disponible à partir de 40 470 euros en finition haut de gamme Initiale Paris (hors bonus). L’Arkana, en version R.S. Line Orange Valencia, s’équipait d’un moteur hybride E-Tech de 145 ch (5 l/100 km, 112 g), à partir de 36 200 euros hors options. Mobilize, la marque du groupe dédiée aux services de mobilité, occupait aussi le terrain avec une Twingo Electric, pouvant servir de véhicule partagé au sein d’une flotte.

 

Chez Nissan, un véhicule : l’Ariya 100 % électrique et son design digne d’un concept-car. Pas encore commercialisé en France, ce SUV adopte un moteur électrique de 160 kW et embarque une batterie de 63 kWh pour 360 km d’autonomie. Une version à 4 roues motrices plus puissante (188 kW) et dotée d’une batterie de 87 kWh arrivera plus tard.

 

Quant à Mitsubishi, membre de l’Alliance, il présentait son Eclipse Cross PHEV Twin Motor 4WD Instyle dans une livrée Diamond Red. Ce SUV compact reprend la technologie PHEV de son grand frère l’Outlander. Avec 188 ch au cumul, il peut parcourir 55 km en mode zéro émission, lesquelles restent contenues à 46 g en cycle combiné. Prix : à partir de 47 490 euros (hors options).

 

Renault-Captur
Renault Captur

 

Volkswagen : l’offensive électrique

 

Volkswagen avait réservé une belle surprise : son ID.4 GTX. Soit la version SUV surélevée de l’ID.3, dans une livrée rouge métallisé avec un toit noir. Il s’agissait d’une version hautes performances délivrant 299 ch, via deux moteurs électriques à l’avant et à l’arrière, avec une batterie de 77 kWh assurant jusqu’à 480 km d’autonomie. Comptez 53 350 euros (hors options).

 

À ses côtés, son cousin Audi, le Q4 e-tron 50 Quattro S-Line se montrait à peine plus discret avec sa peinture gris galet vernie et ses jantes de 21 ’’. Avec des performances et des caractéristiques techniques à peu près identiques à celles de l’ID.4 GTX, à savoir 299 ch (460 Nm de couple) et une batterie de 82 kWh offrant entre 412 et 478 km d’autonomie (WLTP). Seul son prix, à partir de 65 700 euros (hors options), faisait la différence.

 

Autre SUV électrique du même gabarit, le Skoda Enyak iV ecoSUITE en peinture noir nacré constituait l’offre la plus accessible du groupe Volkswagen : à partir de 48 510 euros (hors options). Doté d’un moteur électrique de 204 ch (310 Nm de couple) et d’une batterie de 77 kWh, il affichait aussi la meilleure autonomie, jusqu’à 534 km.

 

Chez Seat, en revanche, point de 100 % électrique, mais deux PHEV : la berline Leon FR e-Hybrid et le SUV sportif Formentor VZ e-Hybrid. La première développe 204 ch et s’affiche à 38 670 euros ; le second délivre 245 ch et coûte 46 900 euros. Les deux s’équipent d’une boîte auto DSG à 6 rapports. Leurs émissions oscillent entre 25 et 30 g en WLTP.

 

Volkswagen avait aussi installé son récent Caddy en version Cargo Business Plus, doté d’un diesel 2.0 TDI de 102 ch (280 Nm de couple), associé à une boîte manuelle à 6 rapports, pour une consommation moyenne réduite de 4,9 l/100 km. Son prix : 26 570 euros HT (hors options).

 

Volkswagen ID.4 GTX
Volkswagen ID.4 GTX

 

Audi Q4 e-tron 50 Quattro S-Line
Audi Q4 e-tron 50 Quattro S-Line

 

Seat MÓ eScooter
Seat MÓ eScooter

 

Le BMW iX en vedette

 

BMW a aussi su créer l’évènement avec l’iX xDrive40, son dernier fleuron technologique. Ce gros SUV électrique arbore un style extérieur discutable mais un habitacle raffiné digne d’un salon roulant, avec à la clé une ergonomie innovante et une connectivité 5G. En chiffres, cet iX revendique pas moins de 523 ch et jusqu’à 629 km d’autonomie grâce à une batterie de 76 kWh, rechargeable de 0 à 80 % en 31 minutes à 150 kW. Prix sans options : 86 250 euros.

 

À ses côtés, la Mini Countryman Cooper SE All4 en Business Design paraissait bien moins futuriste. Grâce à son moteur Twin Power Turbo, son système de propulsion PHEV délivre 220 ch cumulés et peut fonctionner en 100 % électrique durant 51 km. Le moteur électrique entraînant les roues arrière, ce Countryman dispose de 4 roues motrices, pour des émissions à 39-47 g. Comptez à partir de 43 400 euros.

 

Pour sa part, Mercedes avait prévu deux modèles 100 % électriques aux deux extrémités de la gamme EQ : un « petit » EQA 250 AMG Line à l’extérieur (190 ch et 412 km d’autonomie) et la grande EQS exceptionnellement installée à l’intérieur du salon. Une manière, pour cette limousine de plus de 5,21 m, de répondre aux standards du BMW iX, avec ses 523 ch (autant que l’iX) et ses 785 km d’autonomie. Son immense écran hyper-screen, recouvrant toute la largeur de la planche de bord, est à l’image de son prix : à partir de 127 250 euros.

 

Chez Volvo, un XC60 Recharge T6 PHEV était proposé en finition haut de gamme Inscription Luxe 2 pour 81 990 euros (options incluses). Ce SUV intermédiaire associe un 4-cyl. turbocompressé de 253 ch avec un moteur électrique de 87 ch. Sa batterie lithium-ion de 11,6 kWh lui permet de parcourir jusqu’à 53 km et de limiter ses émissions à 55-60 g en WLTP.

 

BMW iX xDrive40
BMW iX xDrive40

 

Mercedes EQA 250 AMG Line
Mercedes EQA 250 AMG Line

 

Toyota occupe le terrain

 

Le groupe Toyota alignait pas moins de six modèles. Quatre pour Toyota dont une grande nouveauté, la Yaris Cross Hybrid, ici en version Collection AWD-i (4 roues motrices) de 116 ch, bi-ton gris métal avec toit noir, à 32 500 euros (hors options). Une Yaris Hybrid Iconic, avec cette motorisation de 116 ch, était aussi exposée au prix plus attractif de 25 450 euros (hors options), ainsi que le RAV4 PHEV AWD-i (4 roues motrices) en finition Collection (58 100 euros hors options). Sans oublier, dans la famille VU, le Proace Electric Medium en version 75 kWh Business, à 52 440 euros HT hors options. Chez Lexus, deux technologies de propulsion étaient au rendez-vous : 100 % électrique sur l’UX 300e Executive de 204 ch (61 990 euros) ou hybride sur la grande ES 300h Executive (218 ch), équipée de rétroviseurs extérieurs par caméras. Un modèle commercialisé à 65 990 euros (hors options).

 

Autre constructeur japonais, Mazda dévoilait son MX-30, doté de portes arrière antagonistes, dites freestyle, clin d’œil à feu le RX-8. Fort de 145 ch, ce SUV urbain branché s’affichait à 38 550 euros hors options. Il reçoit une petite batterie de 35,5 kWh qui limite son autonomie à 200 km environ.

 

Pour sa part, Honda présentait son tout nouveau HR-V en Advance Style. Un SUV compact plus polyvalent, équipé d’une motorisation hybride (HEV) 1.5 i-MMD de 131 ch (5,5 l/100 km, 122 g), associée à une boîte auto à variateur continu CVT. Prix du modèle exposé : à partir de 36 520 euros.

 

Chez les coréens, Kia a fait oublier l’absence de son cousin Hyundai avec deux modèles, dont un des plus spectaculaires : l’EV6. Ce SUV électrique au style sportif affirmé revendique 325 ch et une autonomie de 484 km. La version GT-Line du salon était proposée à 59 790 euros hors options. À ses côtés, Kia avait installé son nouveau grand SUV Sorento à 7 places en version PHEV.

 

Toyota Yaris Cross Hybrid
Toyota Yaris Cross Hybrid

 

Lexus UX 300e Executive
Lexus UX 300e Executive

 

Honda H-RV
Honda H-RV

 

Les marques chinoises débarquent

 

Nouveau venu au salon, le chinois MG Motor a exposé les trois modèles de sa gamme. À commencer par le tout dernier Marvel R, un SUV d’aspect premium aux tarifs très attractifs, à partir de 39 990 euros en finition Confort, avec 2 roues motrices et une motorisation de 132 kW. Sa batterie de 69,9 kWh offre une autonomie de 400 km. Ce Marvel R était entouré par son petit frère, le MG ZS EV, et le break surélevé MG5. Tous deux 100 % électriques et habillés de rouge. Le SUV compact MG ZS EV se décline en deux puissances de batterie : 51 ou 70 kWh. Avec à la clé un tarif avantageux, à partir de 30 990 euros (en Confort 51 kWh).

 

Autre constructeur chinois, Aiways (importé par Car East France) mettait en avant son U5 en finition Premium. Un SUV 100 % électrique vendu à partir de 39 400 euros, doté de 5 places et mesurant 4,68 m de long. Cet U5 développe 167 ch et affiche 410 km d’autonomie grâce à sa batterie de 63 kWh. Surtout, il bénéficie une garantie de 5 ans (8 ans pour le moteur et la batterie).

 

Enfin, le chinois Maxus misait sur son fourgon eDeliver 3, offrant un volume utile de 4,8 ou 6,3 m3. Cet utilitaire 100 % électrique développe 90 kW (122 ch), avec deux tailles de batterie au choix : 35 ou 53 kWh, de quoi assurer jusqu’à 342 km d’autonomie en cycle urbain (WLTP).

 

MG Marvel R
MG Marvel R

 

 

 

 

 

PARTAGER SUR