
Parmi les constructeurs hexagonaux, commençons par Renault qui faisait valoir sa grande nouveauté : la berline cinq portes Mégane E-Tech électrique dont deux exemplaires trônaient sur le tarmac. La première, une Iconic EV60 Super Charge, sorte d’icône de la gamme car la plus puissante, aligne ses 220 ch et sa grosse batterie de 60 kWh, avec son chargeur de 22 kW en courant alternatif AC et 130 kW en courant continu DC. La seconde, l’EV40, se veut un modèle d’accès avec ses 130 ch, sa batterie de 40 kWh et son chargeur standard AC de 7 kW et DC de 85 kW.

Les nouveautés Renault
Mais Renault exposait également son Austral. Un SUV compact qui se déclinera en électrique mais sous le patronyme de Scénic en 2023. Pour l’heure donc, cet Austral fait valoir sa motorisation full hybrid inspirée de l’ensemble FHEV du même métal des Clio, Captur et Mégane. Mais il se dote d’un nouveau 3-cylindres 1.2 turbo-essence d’origine Nissan de 128 ch, aidé par ses deux moteurs électriques. Deux versions au programme à 105 g en 160 ou 200 ch.
Le cousin Nissan Qashqai, basé aussi sur la plate-forme CMF-C, a fait un choix différent et le modèle exposé full hybrid e-Power repose sur le nouveau 3-cylindres 1.5 turbo-essence en 158 ch, qui n’entraîne jamais les roues mais alimente un moteur électrique de 190 ch. Nissan parvient à 119-123 g, mais l’Austral fait bien mieux. À tester d’urgence !

Le groupe Stellantis avait aussi répondu présent avec sa filiale de services Free2Move qui exposait la Citroën ë-C4, commercialisée depuis un an dans une unique motorisation commune à tous les modèles électriques du groupe. Soit le 136 ch couplé à une batterie de 50 kWh bruts (46,3 kWh utiles), avec à la clé 357 km d’autonomie. Citons aussi la société de services dématérialisés Kirkk qui s’adresse aux loueurs de courte et longue durée pour la gestion de leur flotte, avec sa Peugeot e-208 qui partage donc les caractéristiques techniques de l’ë-C4.

Mais c’est Toyota qui valorisait le mieux les utilitaires électriques de Stellantis avec ses Proace Electric et Proace City Electric, des Peugeot e-Partner et Citroën ë-Berlingo rebadgés pour le premier, des Peugeot e-Expert et Citroën ë-Jumpy rebadgés pour le second. Dans les deux cas, il s’agit toujours du moteur électrique de 136 ch, mais avec une batterie de 50 kWh pour le Proace Electric (230 km d’autonomie), et une batterie de 75 kWh pour le Proace City Electric (330 km d’autonomie).
Toyota et l’hybride
Mais Toyota était aussi venu avec sa reine des ventes bien connue des gestionnaires de flotte, la Yaris full hybrid de 116 ch (92 ch essence + 79 ch électriques). Cette citadine pointe à 87 g seulement. Elle est complétée depuis à peine un an par sa carrosserie SUV Yaris Cross qui en fait une citadine polyvalente, séduisante et emmenée par ce full hybrid de 116 ch. À l’opposé, Toyota a exposé son grand SUV RAV4 en version PHEV de 306 ch pour un petit 22 g, grâce à sa grosse batterie de 18,1 kWh.

Toujours chez Toyota, la marque Lexus faisait l’honneur de présenter son récent NX 450h+, basé sur la plate-forme GA-K du cousin RAV4. Une plate-forme qui servira au RX commercialisé fin 2022. Dans cette version PHEV, le NX s’équipe, en plus de sa motorisation full hybrid sur le train avant (185 ch du 2.5 essence + 182 ch électriques), d’un moteur électrique de 54 ch sur le train arrière et d’une batterie conséquente de 18,1 kWh. L’ensemble développe 309 ch à tout juste 22 g, pour 70 km d’autonomie.

Pour sa part, Mazda revendique sa place dans les entreprises et auprès des PME soucieuses de leur empreinte environnementale. On retrouvait donc son SUV compact MX-30 alimenté par sa petite batterie au lithium-ion de 35,5 kWh pour son moteur électrique de 143 ch, soit 200 km d’autonomie.

Mitsubishi est tout aussi volontariste dans sa stratégie de pénétration des entreprises. C’est donc son modèle phare Eclipse Cross PHEV qui incarnait la marque au diamant. Ce full hybrid repose sur un moteur électrique principal de 95 ch qui entraîne les roues avant, alimenté par une batterie de 13,8 kWh. Cette batterie est rechargée par le 2.5 de 98 ch (ou sur une borne). L’ensemble aligne 177 ch. Un second moteur électrique de 82 ch vient en aide en cas de forte demande de puissance. Les émissions atteignent 43 g.

Honda s’était aussi déplacé avec son récent SUV compact HR-V e:HEV, un full hybrid non rechargeable de 130 ch à 122 g. Il est entraîné par un 1.5 essence de 107 ch, secondé par deux moteurs électriques alimentés par une petite batterie.

Électrification allemande
Les constructeurs allemands sont aussi venus en force cette année aux Rencontres Flotauto pour arborer sur le bitume leurs nouveautés électriques. Commençons par Mercedes avec sa toute récente grande berline EQE, une limousine EQS ramenée à des proportions plus raisonnables pour nos usages dans la circulation citadine ou péri-urbaine. Sa commercialisation a débuté avec cette version exposé EQE 350+ de 292 ch, avec un moteur électrique sur le train arrière et une énorme batterie de 90,6 kWh assurant 567-654 km d’autonomie.

Autre modèle à l’étoile, le plus raisonnable EQB avec ses trois rangées de sièges, rare sur le segment, en version 350. Il s’offre aussi le moteur électrique de 292 ch mais avec une batterie de 66,5 kWh. En effet, la plate-forme de ce SUV de 4,68 m de long n’est pas destinée à l’électrique et accueille aussi des moteurs essence et diesel.
Troisième modèle au rendez-vous, Mercedes mettait en avant sa reine des ventes en entreprises, sa Classe C très classique mais en version PHEV C 300e de 313 ch (204 ch essence + 129 ch électriques). Avec, pour un PHEV, une batterie gigantesque qui affiche une capacité de 25,4 kWh, soit jusqu’à 111 km d’autonomie à partir de 13 g !
Chez BMW, même stratégie « multi-énergies » pour les deux modèles exposés : l’i4 M50 électrique et la Série 2 Active Tourer 218i essence. La grande berline racée i4 trônait dans sa version la plus musclée, avec deux moteurs électriques cumulant pas moins de 544 ch et alimentés par une batterie de 80,7 kWh. Plus raisonnable, la 218i constitue l’accès à la gamme pour ce SUV compact cultivant la praticité et la modularité d’un monospace. Son 3-cylindres de 136 ch limite son CO2 à 140 g. Dans le groupe BMW, Mini exposait naturellement sa Mini Cooper SE électrique de 184 ch, bien connue depuis trois ans, avec sa batterie de 32,6 kWh.


Les gammes VW
Le groupe Volkswagen avait choisi avec justesse de miser sur sa gamme électrique basée, pour toutes ses marques, sur la plate-forme dédiée MEB. On retrouvait donc le tout récent ID.5. Ce SUV « coupé » emprunte à l’ID.4 sa version haute en motorisations (174, 204 et 299 en ID.5 GTX), avec la batterie de 77 kWh.

Sa cousine Audi Q4 e-tron se déclinait dans ses atours de SUV et non de coupé, et dans sa très flatteuse version de 299 ch Quattro. Autre cousin tout aussi séduisant mais plus abordable, le Skoda Enyaq iV, dans sa version 80x de 265 ch avec deux moteurs électriques, toujours alimentés par la batterie de 77 kWh.


De son côté, l’espagnol Cupra, filiale sportive de Seat, alignait sa compacte Born V basée sur cette plate-forme MEB, avec son moteur électrique 204 ch et sa batterie de 58 kWh. Elle était complétée par la compacte Cupra Formentor PHEV, seule exception PHEV de cet alignement MEB électrique. Ce PHEV est repris de la Golf eHybrid, à savoir un 1.4 essence de 150 ch, aidé par un moteur électrique de 116 ch. Le tout développe 204 ch et emporte une batterie de 12,8 kWh, pour 26-32 g.

Enfin, Volkswagen Utilitaires avait choisi de montrer son rutilant Multivan dans sa récente motorisation eHybrid poussée à 218 ch. Celle-ci reprend le groupe motopropulseur PHEV commun entre autres à la Golf et la à Formentor.
De Ford à Fisker
Citons aussi Ford et sa Mustang Mach-E. Pour ce SUV coupé, l’accès à la gamme passe par la motorisation électrique de 269 ch et deux roues motrices, avec une batterie de 68 kWh.

Une arrivée n’est pas passée inaperçue : celle du chinois MG avec pas moins de trois modèles. Tout d’abord le grand SUV familial Marvel R, emmené par un moteur électrique de 180 ch en 4×2, alimenté par sa batterie de 70 kWh, pour 400 km d’autonomie. La puissance peut passer à 288 ch en 4×4 avec trois moteurs électriques, toujours avec la batterie de 70 kWh. La plus compacte MG ZS EV se dote d’un moteur de 156 ch et de l’incontournable batterie de 70 kWh. Enfin, le SUV compact MG EHS fait appel au PHEV à partir d’un moteur 1.5 turbo-essence de 162 ch plus un moteur électrique de 122 ch. Le tout affiche 258 ch avec une batterie de 16,6 kWh, faisant descendre le CO2 à 43 g.

Parmi les coréens, toujours plus présents dans les flottes, seul Kia avait fait le déplacement avec son nouveau Niro en full hybrid HEV de 141 ch à 100 g, et avec son récent Sportage en version PHEV de 265 ch, avec une batterie de 13,8 kWh pour 25 g seulement. Et Fisker bouclait la marche du véhicule électrique, star du salon, avec son Ocean de 550 ch pas moins !

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