Dans le cadre du programme Investissements d’avenir financé par l’Ademe, le SIEIL a investi 1,6 million d’euros dans la construction d’un réseau public de bornes de recharge pour véhicules électriques et hybrides. L’objectif est dorénavant de poursuivre la mise en réseau des bornes pour que les utilisateurs circulent facilement au-delà des limites du département. Pour garantir la réussite du projet, le syndicat a dû faire face à six enjeux :
- Mettre en place un maillage dense. 350 bornes sont en service, avec une borne tous les 25 km environ. En 2015, ces bornes ont réalisé 3 148 sessions de charge, de 8,57 kWh en moyenne, soit presque dix...
Dans le cadre du programme Investissements d’avenir financé par l’Ademe, le SIEIL a investi 1,6 million d’euros dans la construction d’un réseau public de bornes de recharge pour véhicules électriques et hybrides. L’objectif est dorénavant de poursuivre la mise en réseau des bornes pour que les utilisateurs circulent facilement au-delà des limites du département. Pour garantir la réussite du projet, le syndicat a dû faire face à six enjeux :
- Mettre en place un maillage dense. 350 bornes sont en service, avec une borne tous les 25 km environ. En 2015, ces bornes ont réalisé 3 148 sessions de charge, de 8,57 kWh en moyenne, soit presque dix sessions par jour. Les utilisateurs du réseau proviennent de 28 départements. L’implantation sera terminée en 2017, avec 420 bornes réparties sur l’ensemble du département, soit 3 % du parc national public.
- Insérer les bornes dans un réseau existant de distribution électrique. La majorité des bornes proposent une recharge accélérée à 18 kW, soit une durée d’une à deux heures selon les modèles. Deux stations de recharge rapide ont également été mises en service en 2016. « L’enjeu était de construire un schéma directeur qui ne déstabilise pas notre réseau de distribution. Nous ne voulions pas être contraints d’effectuer des travaux importants sur ce réseau pour l’adapter à la demande, » indique Jean-Luc Dupont, le président du SIEIL.
- Financer le fonctionnement du système. En 2016, la recharge est devenu payante afin que le réseau autofinance son fonctionnement. Une recharge complète coûte 2 euros.
- Garantir un réseau disponible 24 h/24. Un opérateur local assure l’entretien et la maintenance des bornes. Lorsqu’une borne est en défaut, un système d’alerte interne prévient une équipe d’astreinte, qui transporte toujours une borne de secours.
- Installer des infrastructures universelles de recharge. En 2016, le SIEIL a remplacé les prises de ses bornes afin de se conformer à la norme européenne NF EN 62196-2, le seul standard reconnu qui assure l’universalité de la recharge. Toutes les bornes possèdent donc une prise de Type 2 (3 à 43 kVa), en plus de la prise de Type E, autorisant tous les modes de recharge (1, 2 ou 3).
- Rendre la recharge accessible à tous. Le prestataire finlandais Virta. Ltd. fournit la plate-forme ouverte pour « faire le plein » avec ou sans abonnement. Les adhérents peuvent recharger leur véhicule dans toutes les bornes Virta réparties en France, en Finlande et en Suisse, mais aussi dans les stations européennes des réseaux Intercharge et Hubject. Un système de facturation existe pour les entreprises, avec la création d’un seul et unique compte client et plusieurs badges. Depuis le lancement du service, 600 cartes d’usagers ont été distribuées.