« Le financement dépend de l’équipement : pour les modèles de balisage routier ou d’inspection télévisée de réseaux non visitables, dont les équipements valent dix fois le véhicule, nous avons opté pour l’achat qui permet un amortissement sur le plus long terme. Avec la LLD, nous lançons un appel d’offres tous les trois ans environ, selon l’évolution des besoins, du marché et de la fiscalité. Une fréquence difficile à réduire : la préparation est longue et correspond aussi au cycle de renouvellement des véhicules. Pour bien maîtriser les coûts des loueurs et des constructeurs, nous avons donc intérêt à les remettre en concurrence très...
« Le financement dépend de l’équipement : pour les modèles de balisage routier ou d’inspection télévisée de réseaux non visitables, dont les équipements valent dix fois le véhicule, nous avons opté pour l’achat qui permet un amortissement sur le plus long terme. Avec la LLD, nous lançons un appel d’offres tous les trois ans environ, selon l’évolution des besoins, du marché et de la fiscalité. Une fréquence difficile à réduire : la préparation est longue et correspond aussi au cycle de renouvellement des véhicules. Pour bien maîtriser les coûts des loueurs et des constructeurs, nous avons donc intérêt à les remettre en concurrence très régulièrement. En amont de l’appel d’offres, la définition d’une stratégie et d’objectifs avec notre direction guide les actions jusqu’au choix des fournisseurs. La préparation met autour de la table les prescripteurs techniques et QSE (qualité-sécuritéenvironnement) pour que les étapes d’analyse et de définition des besoins, puis la rédaction du cahier des charges soient les plus riches possibles. Nous standardisons ainsi des besoins aussi divers que nos activités (travaux publics, espaces verts, énergies), et intégrons des équipements de sécurité (radar de recul, régulateur de vitesse, etc.) dans le cahier des charges. La DRH est impliquée dans le choix des véhicules et la définition des critères d’attribution. Pour définir les besoins, nous analysons en détail le parc et questionnons les exploitants des VUL sur l’adéquation des véhicules aux missions, en essayant de correspondre au mieux aux évolutions et opportunités du marché. À partir de cette analyse, nous référençons 6 à 7 prestataires, loueurs et constructeurs : le but est de rester ouvert au départ pour ne laisser aucune piste de côté et optimiser le TCO. L’analyse des appels d’offres précédents a mis en exergue des points à améliorer : alors que nous raisonnions uniquement en nous fiant au loyer et à la consommation, nous avons enrichi notre TCO avec des services associés. À l’image des véhicules relais ou du raccourcissement des délais d’aménagement, à l’origine de frais d’immobilisation. Enfin, nous limitons le nombre de partenaires en tenant compte de leur capacité à répondre à l’ensemble des besoins en VP et VUL. Au final, nous retenons deux prestataires. Mais le format de contrat-cadre ne nous empêche pas de les remettre en permanence en concurrence. »