Christophe Isaac, PageGroup France : « La facture du loueur est analysée »
Le cabinet de recrutement PageGroup France a un processus bien organisé afin de limiter au maximum les frais supplémentaires lors de la restitution de ses 460 VP.
Christophe Isaac est directeur des achats et des services généraux au sein de PageGroup France.
« Nos véhicules sont conduits par des consultants qui travaillent majoritairement en zone urbaine où il est compliqué de ne pas faire d’écorchures sur son pare-chocs. Les dommages les plus fréquents concernent donc les pare-chocs, quasi systématiquement abîmés, et les rayures de 10 cm sur les portières. Les “pocs“, les légers frottements et les éraflures sont aussi courants.
Le processus de restitution comporte plusieurs étapes. Tout d’abord, nous effectuons une vérification de l’état des véhicules quelques semaines avant restitution. Ensuite, nous...
Christophe Isaac est directeur des achats et des services généraux au sein de PageGroup France.
« Nos véhicules sont conduits par des consultants qui travaillent majoritairement en zone urbaine où il est compliqué de ne pas faire d’écorchures sur son pare-chocs. Les dommages les plus fréquents concernent donc les pare-chocs, quasi systématiquement abîmés, et les rayures de 10 cm sur les portières. Les “pocs“, les légers frottements et les éraflures sont aussi courants.
Le processus de restitution comporte plusieurs étapes. Tout d’abord, nous effectuons une vérification de l’état des véhicules quelques semaines avant restitution. Ensuite, nous faisons réparer les dégâts les plus significatifs qui relèvent le plus souvent de sinistres. Une déclaration est adressée au loueur chez qui nous avons souscrit un service d’assurance et celui-ci lance le processus de réparation du sinistre. Puis nous restituons tels quels les véhicules.
Les autres dégâts (poc sur la portière, enfoncement ou peinture un peu écaillée sur les pare-chocs, etc.) sont tolérés ou facturés par le loueur. La facturation, le cas échéant, se base sur une grille précise tenant compte d’un coefficient de vétusté. Leur réparation coûterait la même chose si ce n’est plus que ce que facture le loueur. Réparer une éraflure nous reviendrait à 300 ou 350 euros alors que le loueur ne nous facture que 200 euros. Et nous préférons payer la franchise de 800 euros pour les sinistres que les faire réparer à nos frais pour 2 000 euros. Et cela responsabilise les conducteurs.
Dernière étape : quand nous recevons la facture du loueur, nous l’analysons ligne par ligne. Au-delà de 600 euros de frais, nous examinons en détail le photo-rapport sur le site du loueur. Pour chaque immatriculation, celui-ci comprend les photos des dommages, le prix et le taux de vétusté appliqué. Si nous considérons que les frais sont justifiés, nous les réglons. Sinon, nous engageons une discussion avec le loueur. Ce dernier peut produire des avoirs lorsque les dégâts facturés auraient pu entrer dans sa grille de tolérance.
Au final, le loueur nous facture en moyenne entre 1 000 et 1 200 euros par véhicule selon les années. Mais l’éventail est très large et les frais vont de 400 à 500 euros quand tout se passe bien, jusqu’à 3 000 euros pour les véhicules les plus abîmés. Souvent, les frais les plus élevés relèvent d’une accumulation de petits détails. »
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