ALD est par exemple en train de lancer un dispositif d’e-restitution sur son application My ALD, « pour prendre en photo les dommages directement sur le lieu de la restitution et en présence du conducteur chez l’un de nos 1 300 garages partenaires », explique Hugues de Monteville. L’expertise est effectuée post-restitution chez ALD à partir de ces photos prises contractuellement. « Ce système évite de faire appel à un expert indépendant et d’organiser un rendez-vous tripartite qui coûte plus de 100 euros. L’e-restitution est gratuite car elle fait partie du contrat global de partenariat avec le garage », ajoute-t-il.
Le numérique apporte plus...
ALD est par exemple en train de lancer un dispositif d’e-restitution sur son application My ALD, « pour prendre en photo les dommages directement sur le lieu de la restitution et en présence du conducteur chez l’un de nos 1 300 garages partenaires », explique Hugues de Monteville. L’expertise est effectuée post-restitution chez ALD à partir de ces photos prises contractuellement. « Ce système évite de faire appel à un expert indépendant et d’organiser un rendez-vous tripartite qui coûte plus de 100 euros. L’e-restitution est gratuite car elle fait partie du contrat global de partenariat avec le garage », ajoute-t-il.
Le numérique apporte plus de rigueur et de transparence. « Pour s’assurer que tous les champs sont remplis, mieux vaut une restitution digitalisée que sur papier », estime Philippe Hanot pour la société d’expertise Dekra. La solution Handover de Dekra digitalise le PV de restitution : « Ce n’est pas un outil de chiffrage mais elle évite in fine les litiges. Déjà vendue aux Pays-Bas et en Italie, elle a été présentée au printemps aux loueurs en France », précise Philippe Hanot.
En revanche, les réseaux de réparateurs n’hésitent pas mettre en avant des applications mobiles d’auto-expertise. « Notre application Pixauto donne la possibilité au conducteur de prendre lui-même les photos », décrit Alain Bessin pour les carrossiers Five Star. Les photos sont adressées au gestionnaire de parc qui peut sélectionner un réparateur de notre réseau et lui envoyer les photos pour un devis de remise en état. « Les photos suffisent dans 80 % des cas. Les 20 % restants nécessitent des photos complémentaires, voire une visite chez un carrossier », commente Alain Bessin.
« Mais il faut être très prudent quand on parle de valoriser des dommages sur la base de photos, avertit Philippe Hanot. Le conducteur doit savoir utiliser l’outil et la qualité des photos est aussi importante. Tous les dommages ne sont pas visibles sur une photo, aussi bonne soit-elle. Cela dépend de l’angle, de la lumière, etc. De nombreuses solutions existent sur le marché. Nous les avons testées : certaines choses se voient et sont facilement quantifiables, d’autres pas. » Ainsi, il ne sera pas évident de chiffrer une rayure sur la base d’une photographie. Au final, Dekra y recourt à distance seulement pour la gestion de sinistre avec les assurances, quand il y a eu un choc. « Mais pour la restitution, la meilleure solution reste de faire passer un expert, car il n’existe pas encore d’outil qui remplace l’œil de l’expert », conclut Philippe Hanot. Pas encore…