Philippe Thomas, Bec Construction Provence : « Tous les véhicules sont remis en état »

Philippe Thomas est responsable QSE, SAV et matériels au sein de Bec Construction Provence (Groupe Fayat).

« Je gère 45 véhicules, 13 VU et 32 VP, tous diesel. Tous sont en LLD (36 mois/45 à 170 000 km) sur trois ans auprès d’Arval, notre loueur principal, et de Crédipar (désormais Free2Move Lease). Nous avons récemment intégré Parcours avec actuellement 3 véhicules.

Je fais remettre tous les véhicules en état chez un carrossier local avant restitution. J’ai établi ce fonctionnement dès le début car il me permet de mieux maîtriser les coûts, contrairement aux frais facturés par les loueurs. Au début, il m’est arrivé avec Crédipar de recevoir une facture pour un véhicule non réparé, sans avoir de justificatif précis des frais de remise en état ; je ne voulais plus revivre cette situation. Malheureusement, cela arrive encore car le cahier des charges est trop sévère et trop pointilleux pour des VU âgés de trois ans. Un véhicule avec 1 000 euros de réparation a ainsi fait l’objet d’une facturation supplémentaire de 400 euros de la part du loueur. D’autres loueurs acceptent plus de dommages, c’est pourquoi nous allons nous limiter à deux prestataires.

En pratique, je récupère les véhicules moins d’une semaine avant l’arrivée des nouveaux véhicules afin d’éviter les doublons de location. Et pour ne pas les immobiliser trop longtemps, je ne laisse que deux jours au carrossier pour les remettre en état. Le bas de caisse est fréquemment endommagé par des pierres sur les chantiers. Il y a aussi très souvent de petits coups pour lesquels il n’est pas toujours possible de faire des retouches et cela nous oblige à repeindre le véhicule en entier.

Sur les deux dernières années, la remise en état avant restitution des VU a coûté entre 390 euros pour le moins abîmé et 1 720 euros pour le plus endommagé, soit en moyenne 996 euros HT. Pour les VP, la moyenne se situe à 1 450 euros TTC. Ce montant est supérieur à celui des VU en partie parce que l’on ne récupère pas la TVA sur les réparations, mais aussi parce que nous avions eu deux véhicules accidentés pour lesquels j’avais attendu la restitution avant de réparer. Ces montants ne prennent pas en compte le changement de pneus effectué par des collaborateurs avant restitution. »