« Plus tôt on verdit la flotte, plus rapide et meilleure est l’adhésion à la baisse des coûts et des consommations », constate Mathilde Hillebrand pour Aficar Mobility. Travailler sur la car policy contribue entre autres à réduire la fiscalité. Mais avec une pression de plus en plus forte, à terme, l’optimisation ne fera plus reculer la fiscalité mais évitera qu’elle n’augmente. « L’avantage est aussi économique : si l’électrique est plus cher à l’achat, son TCO est inférieur de 5 à 15 % » assure Mathilde Hillebrand. Quant à l’hybride, les collaborateurs doivent être formés sous peine de voir les consommations s’envoler par mésusage. Et quelle...
« Plus tôt on verdit la flotte, plus rapide et meilleure est l’adhésion à la baisse des coûts et des consommations », constate Mathilde Hillebrand pour Aficar Mobility. Travailler sur la car policy contribue entre autres à réduire la fiscalité. Mais avec une pression de plus en plus forte, à terme, l’optimisation ne fera plus reculer la fiscalité mais évitera qu’elle n’augmente. « L’avantage est aussi économique : si l’électrique est plus cher à l’achat, son TCO est inférieur de 5 à 15 % » assure Mathilde Hillebrand. Quant à l’hybride, les collaborateurs doivent être formés sous peine de voir les consommations s’envoler par mésusage. Et quelle que soit la technologie, éviter d’utiliser le véhicule génère des économies dont le montant peut atteindre 20 à 25 % du TCO…
Une meilleure image pour l’entreprise
En verdissant sa car policy, l’entreprise améliore aussi son image de marque, tout en aidant les RH à renforcer la marque employeur et à attirer les talents. Mais elle ne peut baisser sa car policy que dans une certaine mesure. « Il est envisageable d’enlever tous les véhicules à l’exception de ceux qui servent à l’exercice du métier », affirme Mathilde Hillebrand.
Pour d’autres consultants, l’entreprise ne réalise pas nécessairement de bénéfices par le biais du verdissement. L’économie va en effet être contrebalancée par les services complémentaires (crédit mobilité, taxis, VTC, autopartage, etc.). « Les car policies ne bougent pas énormément, observe Olivier Rigoni pour Cogecar. En 25 ans, j’ai rarement rencontré de car policies à la baisse. Dans ce cas de figure, le collaborateur part chez le concurrent. L’entreprise perd en attractivité. Cela peut arriver lors d’une fusion ou dans les flottes publiques » rappelle-t-il.