Richel Group : le choix de l’externalisation pour gérer la flotte

« Jusqu’à l’an dernier, je gérais la flotte en direct mais les demandes des utilisateurs devenaient trop nombreuses à suivre sur des questions d’assurance, des problèmes liés à des pannes, etc. Et avec la croissance du parc, passé de 55 à 70 véhicules ces deux dernières années, le volume de travail était assez important pour l’externaliser », relate Olivier Forge, directeur des achats de Richel Group. Qui précise : « Même si je suis intéressé par la gestion de la flotte, mes compétences sont attendues sur d’autres postes. Et l’entreprise n’a rien à gagner sur la gestion du parc, à part le contentement des salariés.   »

Une première étude de coût a été réalisée avec le cabinet d’études lié au fleeteur Ask qui a ensuite fait à l’entreprise une proposition d’organisation de sa flotte. Les deux parties ont trouvé un accord et collaborent ensemble depuis un an. « Ce fleeteur travaille aujourd’hui sur la présélection de nouveaux modèles, notamment électrifiés, par rapport à notre car policy. Il est rompu aux questions de TCO sur lesquelles je ne suis pas forcément compétent », pointe Olivier Forge. À l’heure actuelle, Richel Group réfléchit sur cette car policy avec son fleeteur, entre autres pour l’adapter à ses conducteurs (voir l’encadré ci-dessous).

Vers l’électrification

« Nous allons électrifier les véhicules parce que l’offre des constructeurs va dans ce sens. Nous sommes prêts à intégrer des modèles plus chers si nous pouvons nous y retrouver en TVS et si les conducteurs obtiennent des véhicules mieux équipés », anticipe Olivier Forge.

Avec ce fleeteur, les conducteurs de Richel Group bénéficient désormais d’un interlocuteur externe unique qui gère l’assurance, l’assistance et la négociation des contrats. Depuis cinq mois, la partie restitution est gérée par le prestataire Autogriff, éditeur d’une application pour expertiser et chiffrer les dommages sur les véhicules.

« Le montant des réparations avant restitution est calculé avec cette application et nous décidons ensuite si nous souhaitons effectuer ou non les réparations, reprend Olivier Forge. Ask va bientôt intégrer ce dispositif à son application employée par les conducteurs au quotidien : ils ont ainsi sous la main la documentation nécessaire sur les pneus, en cas de sinistres, etc. C’est aussi un outil pour superviser le parc : j’obtiens des remontées d’informations sur les prises de rendez-vous auprès des prestataires, les kilométrages, etc., qui s’ajoutent aux reportings fournis par notre fleeteur sur la flotte. »

Du côté du financement, un premier travail avec le fleeteur a permis au groupe de gagner entre 15 et 20 % en changeant de loueurs, en aménageant les contrats, en massifiant les commandes et en négociant.

Des gains sur la location longue durée

« Jusqu’ici, nous fonctionnions avec des renouvellements à 24 mois ; nous sommes passés à 36 à 48 mois. Nous collaborons dorénavant avec des loueurs plus importants qu’avant : Arval et Athlon, mais nous regardons aussi les offres des captives des constructeurs », conclut Olivier Forge.