480 personnes ont ainsi été tuées en 2017, 482 en 2018. En 2017, la dernière année où la globalité des données est disponible, 53 616 personnes ont été victimes d’un accident de la route lié au travail, dont 14 040 victimes dans le cadre d’un déplacement professionnel (accident de mission). Pour la Sécurité routière, « le risque routier professionnel est identifié comme un des risques prioritaires du troisième plan santé au travail 2016-2020 et comme une priorité de la politique de la sécurité routière pour la période 2018-2022. »
Une baisse exceptionnelle en 2020
2020 est, par ailleurs, l’année de toutes les baisses en matière...
480 personnes ont ainsi été tuées en 2017, 482 en 2018. En 2017, la dernière année où la globalité des données est disponible, 53 616 personnes ont été victimes d’un accident de la route lié au travail, dont 14 040 victimes dans le cadre d’un déplacement professionnel (accident de mission). Pour la Sécurité routière, « le risque routier professionnel est identifié comme un des risques prioritaires du troisième plan santé au travail 2016-2020 et comme une priorité de la politique de la sécurité routière pour la période 2018-2022. »
Une baisse exceptionnelle en 2020
2020 est, par ailleurs, l’année de toutes les baisses en matière d’accidents de la route. La France a connu, l’an passé, un recul du nombre de morts (2 550 en 2020 contre 3 250 en 2019), et un nombre d’accidents corporels enregistrés par les forces de l’ordre en chute de 19,7 % avec 44 997 accidents, soit 11 019 de moins qu’en 2019. Mais aussi un nombre de personnes blessées en repli de 20,9 % avec 55 754 blessés, soit 14 736 en moins par rapport à 2019.
« Le caractère exceptionnel de cette baisse est bien sûr à relativiser en raison du contexte de crise sanitaire qui a entraîné des mesures de restriction des déplacements avec des effets massifs sur le trafic routier », commente Marie Gautier-Melleray, la déléguée interministérielle à la Sécurité routière. De fait, le trafic a diminué de 75 % en avril 2020, selon le Cerema, par rapport aux mois précédant le confinement.
Une évolution des comportements avec la crise sanitaire
Le contexte sanitaire a aussi induit une évolution des comportements. Les usagers ont privilégié les pratiques individuelles avec l’essor des trottinettes électriques, du vélo, de la marche à pied. La mortalité routière a alors reculé pour les automobilistes, avec 1 243 décès (379 tués de moins, soit – 23 %).