En mode « Follow Me », ce robot s’apparie à une personne et la suit. L’appairage s’effectue par reconnaissance de forme, via une image 3D de la morphologie de la personne. En mode « Remote Control », le robot se contrôle à distance depuis un ordinateur déporté par wi-fi ou 3G. « Les handicapés peuvent ainsi participer aux travaux logistiques », argumente Vincent Talon, cofondateur de la start-up.
Enfin, le robot peut aussi s’employer en mode 100 % autonome. Pour circuler, il s’appuie alors sur une cartographie complète de son environnement, sur plusieurs capteurs lidars, et des caméras 2D et 3D. Il se dote aussi de capteurs ultrasons et...
En mode « Follow Me », ce robot s’apparie à une personne et la suit. L’appairage s’effectue par reconnaissance de forme, via une image 3D de la morphologie de la personne. En mode « Remote Control », le robot se contrôle à distance depuis un ordinateur déporté par wi-fi ou 3G. « Les handicapés peuvent ainsi participer aux travaux logistiques », argumente Vincent Talon, cofondateur de la start-up.
Enfin, le robot peut aussi s’employer en mode 100 % autonome. Pour circuler, il s’appuie alors sur une cartographie complète de son environnement, sur plusieurs capteurs lidars, et des caméras 2D et 3D. Il se dote aussi de capteurs ultrasons et infrarouges pour détecter les obstacles très bas dont les quais.
Vers la livraison du dernier kilomètre
Le but final de TwinswHeel est la livraison du dernier kilomètre. Mais les robots 100 % autonomes ne sont pas encore autorisés en ville. En attendant une évolution de la réglementation d’ici 2020 et pour perfectionner sa technologie, la start-up a trouvé des clients pour des sites fermés, principalement des entrepôts logistiques.
TwinswHeel prévoit aussi de mettre en production des robots pour les sites semi-ouverts à l’horizon 2018-2019 : dans les hôpitaux pour seconder les infirmières et dans les centres commerciaux en tant que caddie de demain. « Il y a toutefois une question d’appropriation de la robotique par les employés. Nous les convainquons en leur montrant qu’ils peuvent déléguer des tâches que plus personne ne veut effectuer et se concentrer sur celles à forte valeur ajoutée », indique Vincent Talon.
Redonner du pouvoir aux commerçants de proximité
La dernière étape sera d’intégrer le droïde à la smart city à destination de l’e-commerce et des commerçants de proximité. « Le robot-livreur sera un bon moyen de redonner du pouvoir aux seconds, pour proposer à leurs clients une livraison instantanée », avance Vincent Talon. Dans cette version, le droïde peut transporter jusqu’à 40 kg dans un compartiment qui s’ouvre avec un digicode : « Il est donc dimensionné pour embarquer juste le nécessaire de colis, ce qui limite les embouteillages.
Électrique et autonome, il diminue le risque d’accident. Il peut rouler sur la route jusqu’à 30 km/h et sur les trottoirs jusqu’à 6 km/h pour effectuer les derniers 100 m ou éviter un embouteillage », informe ce P-DG. La start-up est en train de développer un algorithme qui le rend capable de détecter si deux personnes sont en train de discuter, pour éviter de les déranger en passant entre elles.
Partager les livraisons entre chauffeur et robot
« Notre cible est de remplacer les livreurs à vélo mais pas la livraison en tournée, affirme Vincent Talon. Ce que nous imaginons avec les transporteurs, c’est de faire entrer les marchandises dans la ville avec un camion électrique, puis de partager les livraisons entre le chauffeur et le robot. Nous estimons le coût de la livraison par droïde à 1 euro ; le droïde sera donc facturé entre 2 et 3 euros par les sociétés tierces qui vont l’utiliser en B2C, soit une marge de plus de 100 %. »