
Tous les tarifs s’entendent TTC.
Malgré une actualité produit modeste, les français ont fait une belle démonstration de leur savoir-faire à Genève. Chez Citroën, la C-Aircross Concept a polarisé l’attention. Et pour cause, elle préfigure la remplaçante de la C3 Picasso, un succès auprès des particuliers comme des entreprises.
Ce concept délaisse le style monospace au profit d’une carrosserie de type SUV urbain, avec une garde au sol surélevée et d’épaisses protections tout autour de la carrosserie. Il reprend au passage le vocabulaire stylistique introduit par la C4 Cactus et la C3 avec des angles arrondis, des couleurs vives et les fameuses...
Tous les tarifs s’entendent TTC.
Malgré une actualité produit modeste, les français ont fait une belle démonstration de leur savoir-faire à Genève. Chez Citroën, la C-Aircross Concept a polarisé l’attention. Et pour cause, elle préfigure la remplaçante de la C3 Picasso, un succès auprès des particuliers comme des entreprises.
Ce concept délaisse le style monospace au profit d’une carrosserie de type SUV urbain, avec une garde au sol surélevée et d’épaisses protections tout autour de la carrosserie. Il reprend au passage le vocabulaire stylistique introduit par la C4 Cactus et la C3 avec des angles arrondis, des couleurs vives et les fameuses bulles d’air Airbumps au niveau des bas de caisse.
À bord, le C-Aircross Concept fait la part belle au bien-être avec des sièges douillets et une ambiance épurée. Un style original et rafraîchissant que l’on devrait retrouver cet automne sur le modèle de série, à l’exception des portes à ouverture antagoniste et des caméras de rétro-vision.
Des concept-cars franco-français
Peugeot, pour sa part, a célébré le salon avec son 3008, tout juste élu Voiture de l’année 2017, mais aussi avec son très beau concept Instinct en robe bleu électrique. Si ce break de chasse futuriste n’a pas d’avenir en production, il explore les technologies domotiques et de conduite autonome.
L’Instinct offre quatre modes de conduite : deux entièrement autonomes (Autonomous Sharp et Soft) et deux manuelles (Drive Boost et Relax) que le conducteur choisit à sa guise. Côté propulsion, il embarque un moteur hybride essence rechargeable de 300 ch.
Plus réaliste, DS a présenté sa DS7 Crossback, une vraie nouveauté qui viendra chapeauter la gamme en janvier 2018. Avec ce SUV de 4,55 m de long, la marque entend s’imposer dans l’univers premium face aux Q3, GLC, X1 et autre Evoque.
Pour ce faire, la DS7 Crossback mise sur son style ouvragé et son raffinement intérieur, inspirés de l’artisanat de luxe. Et fera le plein de technologies et d’aides à la conduite pour rattraper son retard.
Sous le capot, deux diesel BlueHDi 1.5 de 130 ch et 2.0 de 180 ch seront proposés. Tandis que la gamme essence comprendra le 3-cylindres PureTech de 130 ch et le 1.6 THP de 180 ou 225 ch. La DS7 Crossback bénéficiera aussi d’une nouvelle transmission automatique à 8 rapports.
Chez Renault, le spectacle a été assuré par deux pépites : la nouvelle Alpine A110 et la Zoé e-Sport Concept, interprétation ultra sportive de la citadine électrique, inspirée de la Formule E et développant 460 ch.
Derrière cette vitrine, le Captur restylé était la seule autre nouveauté produit du losange, la gamme ayant été entièrement revue l’an dernier.
Renault restyle son Captur
Lancé il y a quatre ans, le Captur reçoit une calandre redessinée et un bouclier remodelé intégrant des feux de jour à Led en forme de C. Des optiques full LED Pure Vision font aussi leur apparition sur les versions haut de gamme.
Ce crossover urbain s’offre une finition premium Initiale Paris attendue en mai. Celle-ci se distingue par sa calandre, ses jantes de 17’’ et ses clignotants LED à défilement ; à l’intérieur, elle arbore une planche de bord et des sièges tendus de cuir Nappa, un pédalier et des seuils de portes en aluminium.
Tout juste après avoir officialisé son rachat par le Groupe PSA, Opel avait mis les petits plats dans les grands. Avec deux premières mondiales : le haut de gamme Insignia et le SUV Crossland X.
L’Insignia II se décline d’emblée en berline Grand Sport (4,89 m) et break Sports Tourer (4,99 m). La première arbore une silhouette de coupé 5 portes à hayon et le second joue les déménageurs de luxe avec un volume de chargement de 1 640 l banquette arrière rabattue, en progression de 100 l.
Allégée de 175 kg, cette Insignia mise sur des aides à la conduite de dernière génération et sur un niveau élevé de connectivité grâce aux systèmes IntelliLink et Opel OnStar.

Invité surprise, le Crossland X succède quant à lui au monospace Meriva et vient se positionner aux côtés du Mokka X, avec un style moins baroudeur mais plus familial. Long de 4,21 m, il se distingue par sa taille haute (1,59 m), sa carrosserie bi-ton et son toit noir laqué.
Renault fait renaître Alpine
Sur un stand consacré à la marque, chaque modèle d’Alpine exposé arborait l’une des trois couleurs disponibles au lancement (bleu, blanc et noir).
Dotée d’une carrosserie en aluminium, cette barquette ultra légère (1,1 t) reçoit un 4-cylindres turbo de 252 ch en position centrale arrière.
Fabriquée en France, l’Alpine est vendue 58 500 euros, mais les 1 955 premiers exemplaires de la version A110 Première Edition ont déjà trouvé acquéreur.
Du neuf chez Opel
À bord, le Crossland X joue sur une modularité ingénieuse avec une banquette fractionnable en trois parties et coulissante sur 15 cm, de quoi faire osciller le coffre entre 410 à 520 l (jusqu’à 1 255 l banquette rabattue).
Basé sur la plate-forme de la future C3 Aircross, le Crossland X reçoit des motorisations d’origine PSA : 1.6 BlueHDi de 99 ou 120 ch et essence PureTech de 82, 110 ou 130 ch. Une boîte automatique à 6 rapports EAT6 équipera la version essence intermédiaire. À noter qu’une version 7 places arrivera ultérieurement.
Le salon a aussi été marqué par le lancement de plusieurs grandes citadines populaires. À commencer par la Ford Fiesta de septième génération qui débarquera en concession en septembre. En 3 et 5 portes, cette Fiesta conserve la plate-forme de l’ancienne génération avec des dimensions similaires, tandis que son style s’assagit.
La palette des motorisations donnera le choix entre des essence de 70 à 125 ch (en 3-cylindres Ecoboost) ou des diesel 1.5 TDCi de 85 et 120 ch, tous situés dans la tranche neutre du bonus-malus. Richement équipées, les finitions Business et Business Nav seront commercialisées à partir de 14 950 et 15 550 euros en 3 portes.

Autre vedette, la Seat Ibiza reprend les codes stylistiques apparus sur la Leon puis sur l’Ateca. Basée sur la plate-forme MQB du Groupe Volkswagen, cette citadine gagne 87 mm en largeur et 95 mm en empattement, au bénéfice de l’habitabilité en forte hausse. Le volume du coffre croît aussi de 63 l à 355 l, avec un seuil de chargement abaissé.

Nouvelle Ibiza ou nouvelle Yaris ?
La gamme Ibiza s’articule autour de quatre finitions (Référence, Style, FR et XCellence) plus une Business. Des équipements pour les pros seront accessibles en option : régulateur de vitesse adaptatif, système d’accès et de démarrage sans clé, caméra de recul, écran tactile de 8’’ ou encore chargeur de téléphone à induction.
Face à cette concurrence, Toyota a profondément revu sa Yaris. Dotée d’un look plus personnalisable, cette citadine fabriquée en France reçoit un nouveau moteur essence 1.5 Euro 6 affichant 10 % de puissance en plus pour jusqu’à 12 % de consommation en moins.
Toutes les versions bénéficieront en série du pack Toyota Safety Sense qui englobe le système de pré-collision avec freinage automatique d’urgence, la gestion automatique des feux de route, l’alerte de franchissement de ligne et la lecture des panneaux de signalisation.

Plus anecdotique sur le marché français, la Suzuki Swift a aussi fait peau neuve à Genève. Uniquement en 5 portes, ce modèle reste plus court que la plupart de ses concurrents avec ses 3,84 m de long. Si l’habitabilité à l’arrière demeure correcte, le volume de coffre se limite à 265 l.
Sous le capot, la Swift renonce au diesel et opte pour deux nouveaux blocs essence : 4-cylindres atmosphérique de 90 ch ou 3-cylindres turbo de 102 ch. La technologie micro-hybride SHVS de Suzuki, pour réduire la consommation en ville, sera prochainement de la partie.
Des SUV en grande forme
Précurseur des SUV compacts et best-seller de la catégorie, le Nissan Qashqai a profité du salon pour se refaire une beauté. Au programme de ce restylage de mi-parcours, une face avant flanquée d’un bouclier redessiné, d’une calandre agrandie et d’une signature lumineuse à LED.
Des évolutions technologiques sont aussi à signaler avec par exemple le système de conduite semi-automatique ProPilot prévu fin 2017. Lequel maintient le véhicule dans sa voie tout en gérant la vitesse en fonction du trafic. La détection piétons et le système de prévention des collisions en manœuvres seront proposés en septembre pour le lancement de ce Qashqai restylé.

Un cran au-dessus dans la catégorie des SUV, Volvo a présenté son nouvel XC60. Inspiré de son grand frère le XC90, il en reprend la plate-forme et les codes stylistiques à travers une silhouette plus dynamique.
Long de 4,69 m, ce XC60 dévoile un habitacle spacieux et confortable avec un coffre de 505 l. La qualité de finition et le raffinement progressent visiblement pour mieux taquiner la concurrence des Q5, X3 et GLC. Sur le thème de la sécurité, le XC60 adoptera un système anticollision frontale, capable de détecter les changements de trajectoire des véhicules arrivant en face.
Sous le capot, Volvo aligne un vaste choix de 4-cylindres : diesel D4 ou D5 de 190 et 235 ch, mais aussi essence T5 et T6 de 254 et 320 ch.

Dans un genre plus latin et sportif, Alfa Romeo exposait le Stelvio sur le stand voisin. Attendu depuis longtemps, ce nouveau venu sur le segment des SUV premium alignera bientôt une gamme complète.
XC60 et Stelvio face à face
Outre les très puissants diesel de 210 ch et essence 280 ch, à partir de 49 200 et 51 300 euros en version de base Super, des motorisations plus modestes et adaptées aux flottes feront leur apparition d’ici l’été : un 2.2 diesel de 180 ch et un 2.0 essence turbo de 200 ch, tous deux équipés d’une boîte automatique à 8 rapports.

Concurrent direct du Stelvio, le nouveau Mazda CX-5 était aussi dévoilé à Genève. Best-seller de la marque en Europe, il reprend les dimensions (4,55 m de long) et le style du modèle sortant, avec une ligne de toit surbaissée, un long capot et une calandre verticale au relief chromé.
À l’intérieur, le CX-5 mise sur une ambiance sportive propice au plaisir de conduite, avec un dispositif d’affichage tête haute projeté sur le pare-brise. Il s’équipe d’un système de gestion dynamique G-Vectoring Control (GVC), améliorant le comportement et la sécurité du véhicule.

Dans un registre plus premium, Land Rover a fait sensation avec le Velar, SUV de luxe positionné entre le Range Rover Evoque et le Range Sport.
Concurrent des X5 et autre GLE, ce Velar s’affiche à partir de 57 500 euros, mais ses tarifs augmentent vite sur les versions supérieures S, SE, HSE et Première Edition. L’engin est proposé avec des 4-cylindres diesel de 180 et 240 ch ou un V6 3.0 de 300 ch.
En essence, le choix va du 2.0 de 250 ch au V6 3.0 de 380 ch. Tous les modèles de Velar s’équipent d’une boîte automatique à 8 rapports et de la transmission intégrale permanente avec le programme Terrain Response.

Des berlines de choc et de charme
Chez Porsche, la famille Panamera va s’agrandir en octobre avec un break baptisé Sport Turismo. Aussi longue (5 m) que la Panamera classique, cette carrosserie se distingue par son volume de coffre accru de 50 l (de 520 à 1 390 l banquette rabattue) et sa polyvalence renforcée. Contrairement à la version standard, l’aménagement intérieur de type 4 + 1 peut accueillir une cinquième personne à la place du milieu à l’arrière.
Côté moteurs, la Panamera Sport Turismo affiche des V6 et V8 essence de 330 à 550 ch, mais aussi un V6 diesel de 422 ch et une version E-Hybrid rechargeable de 462 ch (56 g). La transmission intégrale est de rigueur dans toute la gamme. Les tarifs débutent à partir de 100 367 euros.
Bien plus accessible, la Passat s’est déclinée en une variante coupé 5 portes. Un exercice de style déjà vu sur la précédente génération de Passat CC. L’Arteon s’impose donc au sommet de la gamme Volkswagen avec sa longueur de 4,86 m, sa taille basse (1,43 m de haut) et son hayon s’ouvrant sur un coffre volumineux de 586 l (jusqu’à 1 152 l banquette arrière rabattue).

Dans le même esprit, Kia a fait une incursion dans l’univers des berlines de charme avec sa Stinger attendue pour la fin de l’année. Ce grand coupé 5 portes de 4,83 m de long surprend par son design racé et sportif, inattendu de la part d’un constructeur généraliste.
Pour le marché européen, la Stinger pourra compter sur un diesel 4-cylindres 2.2 CRDI de 200 ch accouplé à une boîte automatique à 8 rapports. De quoi titiller les A7 Sportback et CLS.

Des allemands très discrets
À ce titre, l’actualité des allemands Audi, BMW et Mercedes n’était pas débordante. Mise à part la nouvelle RS5, la marque aux anneaux a mis l’accent sur son Q8 Sport Concept, un gros SUV coupé de couleur orange préfigurant un modèle de série pour 2018. L’engin annonce au passage le style des prochaines Audi et l’arrivée d’une motorisation hybride « light » pour réduire la consommation.
Approche similaire chez Mercedes où la Classe E coupé et cabriolet ainsi que le GLA restylé faisaient office de principales nouveautés.
BMW, pour sa part, n’avait pas de concept-car inédit à présenter, mais exposait la version Touring de sa dernière Série 5, et le facelift de la Série 4 Coupé, Gran Coupé et Cabriolet.
Quant à la marque Lexus, elle exposait sa nouvelle limousine LS 500h, dotée d’une motorisation hybride dite « Multi Stage Hybrid System », associant un V6 essence 3.5 de 295 ch avec deux moteurs électriques. L’auto pourra rouler en 100 % électrique jusqu’à 140 km/h.
Aux antipodes de ce vaisseau amiral, terminons ce tour du salon avec une fantaisie signée Toyota : le concept i-Tril. Une sorte de scooter électrique à quatre roues pouvant transporter trois personnes. Long de 2,83 m et large de 1,50 m, l’engin adopte deux grandes portes à ouverture en élytre et des sièges pivotants pour faciliter l’accès à bord.
Pensé pour la mobilité urbaine à l’horizon 2030, l’i-Tril revendique une autonomie électrique de 200 km. Surtout, il peut s’incliner dans les virages, comme un deux-roues, grâce à son système Active Lean repris du concept i-Road.
