
Pour sa Jazz, Honda a choisi de ne commercialiser que la version hybride e:HEV en Europe. Et celle-ci vient du Japon et non plus de Swindon au Royaume-Uni ‒ une usine arrêtée par le Brexit. Une démarche qui contribue à l’objectif de « 100 % de modèles électrifiés vendus en Europe en 2022 », a précisé Katsushi Inoue, le président de Honda Europe, lors de la conférence de presse le 23 octobre au salon de Tokyo.
Cette Honda Jazz e:HEV sera donc emmenée par une motorisation hybride « série », rare sur le marché. Le moteur thermique alimente ainsi un petit moteur électrique via une batterie à basse et moyenne allures. À vitesse élevée (rarement atteinte par une citadine), ce moteur essence entraîne directement les roues avant et la Jazz devient une hybride « parallèle » comme ses récentes concurrentes dont la nouvelle Toyota Yaris HSD.
Une hybridation très spécifique
C’est la solution, en réduction, présente sur le récent C-RV Hybrid (voir la brève), qui pèse par ailleurs 60 % des ventes du constructeur en Europe, selon Tom Gardner, le vice-président Europe de Honda. Pour l’heure, on n’en sait guère plus sur la puissance ou encore les émissions de CO2 de cette Jazz commercialisée à l’été 2020.
Côté design, la Jazz reste fidèle à son architecture typée monospace, avec un pare-brise avancé muni de fenestrons, à l’image de l’ancienne Citroën C3 ou du Picasso. Honda persiste donc dans une voie qui n’est plus forcément la plus répandue, surtout en Europe. Pour faire taire les mauvaises langues, le constructeur japonais en décline une version Crosstar, surélevée et arborant les attributs du crossover ou du SUV, mais conservant l’intégralité de la carrosserie.