Les scooters électriques : les rois de la ville

Tous les tarifs s’entendent TTC.

À tout seigneur tout honneur, commençons par le C-Evolution de BMW. La version de base (100 km d’autonomie) peut se conduire avec un permis B pour 15 400 euros. Mais si vous êtes titulaire d’un permis moto, vous pouvez vous offrir la version capable de parcourir 160 km pour 500 euros supplémentaires. Autre acteur historique du marché, Peugeot prépare le lancement de son 2.0 e-powered by GenZe, un scooter électrique utilitaire connecté en 3G au cloud GenZe Digital Platform. De son côté, Piaggio parie sur sa Vespa Elettrica attendue à la rentrée, alors que Kymco a annoncé l’arrivée de dix modèles électriques. Pour sa part, Quadro a révélé son scooter électrique quatre-roues eQooder programmé pour 2019, avec une autonomie de 130 à 260 km.

Parmi les derniers arrivés, l’allemand Govecs aligne sa gamme classique Go! dont les utilitaires T series et le modèle Elly qui rappelle les Vespa (3 330 euros). Autre allemand, Unu mise sur son scooter rétro équivalent 50 cm³ à batterie amovible à partir de 1 899 euros. Une batterie amovible aussi présente chez l’italien Askoll, avec une gamme pour flottes de livreurs à partir de 2 990 euros (eSpro 45 et 70 de 2 700 et 3 000 W de puissance). En France, Eccity commercialise son scooter en équivalent 50 ou 125 cm³ (7 640 euros au minimum), avec une autonomie à partir de 85 km. Enfin, la start-up chinoise Niu met en avant ses modèles connectés N-Series et M-Series (2 899 et 2 299 euros).

Les motos électriques commencent aussi à voir leur offre se développer. On compte toujours les acteurs historiques sur le marché comme l’américain Zero Motorcycles. Mais des marques éclosent dans des projets souvent sportifs (piste ou tout-terrain) ou avec de gros roadsters musclés, à l’image de Harley-Davidson dont les plans semblent se préciser dans l’électrique. Une véritable révolution au pays des bicylindres en V vrombissants, un signe des temps.