
Tous les tarifs s’entendent TTC.
Scooters de moins de 50 cm3 : les rois du centre-ville
Livraisons, tournées de clientèle, moyens de transport d’appoint : les petits 50 cm3 savent tout faire, à condition de rester en centre-ville, limités par leurs 45 km/h de vitesse maximum. Mais sans permis, ils sont accessibles à tous, rendent un grand nombre de services et se montrent ultra-économes – surtout avec les motorisations 4 temps, moins vives mais moins gourmandes et plus silencieuses.
Peugeot demeure l’expert de ce domaine et le constructeur aligne plusieurs modèles dont le très rétro Django, décliné également en 125. En 50, ce modèle existe en...
Tous les tarifs s’entendent TTC.
Scooters de moins de 50 cm3 : les rois du centre-ville
Livraisons, tournées de clientèle, moyens de transport d’appoint : les petits 50 cm3 savent tout faire, à condition de rester en centre-ville, limités par leurs 45 km/h de vitesse maximum. Mais sans permis, ils sont accessibles à tous, rendent un grand nombre de services et se montrent ultra-économes – surtout avec les motorisations 4 temps, moins vives mais moins gourmandes et plus silencieuses.
Peugeot demeure l’expert de ce domaine et le constructeur aligne plusieurs modèles dont le très rétro Django, décliné également en 125. En 50, ce modèle existe en plusieurs finitions et surtout avec des moteurs 2 et 4 temps à partir de 1 999 euros. Signalons aussi le Citystar, plus cossu et confortable (2 649 euros), et le Tweet avec ses grandes roues (à partir de 1 499 euros).
Chez le taïwanais Kymco, on remarque le mignon Like au design rétro qui lorgne du côté de Vespa, à un tarif bien sûr plus abordable : 1 699 euros en 2T ou 4T, au choix.
Dans un style semblable, SYM propose le Fiddle III (1 649 euros), Neco l’Azzuro S (1 599 euros) et Vespa le très joli Primavera, tout en tôle et non en plastique. Une qualité qui se paie au prix fort, 3 049 euros, en 2T ou 4T.
Scooters de moins de 125 cm3 : polyvalence et permis B
Petit rappel des conditions pour prendre le guidon d’un 125 : un permis B (automobile) suffit, accompagné d’une formation de sept heures en auto-école (sans examen final), dont on se dispense à condition d’avoir été assuré pour la conduite d’un 125 dans les cinq dernières années.
Le très réussi Honda Forza (4 949 euros) avait pour mission de détrôner les Yamaha X-Max-MBK Evolis (4 799 euros), longtemps en tête des ventes. Mission accomplie pour ce récent best-seller, lui aussi tout juste revu pour passer les normes Euro 4.

Des modèles routiers
La recette du succès de ces scooters qualifiés de « GT » ? Un gabarit flatteur, synonyme de confort, de capacité d’emport dans un grand coffre de selle, et de protection aérodynamique. Ces modèles partagent aussi des performances aux limites maximales autorisées par la réglementation, avec une vitesse de pointe autour de 110 km/h, offerte par les 15 ch du moteur.
De quoi aborder les voies rapides et même les autoroutes sans trop de scrupules. D’autant que la tenue de route très sécurisante, le freinage puissant et le confort de premier ordre complètent un package très haut de gamme. Une caractéristique qui se retrouve logiquement dans le prix de vente qui frôle les 5 000 euros. Parmi les concurrents sur le créneau des scooters 125 GT, le choix s’étend aussi à des modèles comme les Kymco Downtown (4 399 euros), Peugeot Satelis (4 199 euros), SYM GTS S&S (4 499 euros) ou le très cossu Piaggio X10 vendu 4 999 euros dans sa version avec ABS et antipatinage.
En descendant en gamme, on trouve parmi les nouveautés de cette année des modèles comme le Peugeot Belville et ses grandes roues (prix communiqué autour de l’été), ainsi que le MBK Flipper 125 et son cousin Yamaha D’elight, des entrées de gamme très compactes au moteur 4 temps Euro 4 de dernière génération Blue Core. Légers (moins de 100 kg), pratiques avec leur plancher plat et leur coffre pouvant accueillir un casque intégral ou une sacoche d’ordinateur, ils sont vendus au tarif raisonnable de 2 799 euros.
L’embarras du choix
Dans la catégorie des entrées de gamme abordables et au coût d’usage minime, Honda mise sur une nouvelle génération du Vision NSC 110 (2 349 euros), un scooter à grandes roues, simple et facile d’abord. Rappelons que les grandes roues contribuent à un comportement plus serein, à un bon confort sur route dégradée et à une excellente maniabilité. Mais cela se fait au détriment des aspects pratiques, limitant l’espace de rangement sous la selle et la longueur utile au niveau du plancher.
Bien que ce Vision NSC 110 se veuille rustique, il est pourvu d’un moteur très moderne avec coupure du moteur au ralenti stop & start, extrêmement sobre. Au premier mouvement sur la poignée des gaz, ce moteur repartira instantanément.
Toujours en grandes roues et chez Honda, citons le best-seller SH 125i (3 549 euros), nettement plus cossu et désormais équipé d’un démarrage sans clé, de feux à LED et d’un top-case de série pour pallier au manque de place dans son coffre de selle. Une formule simple et efficace qui en fait le scooter 125 le plus vendu en Europe. Le PCX 125, plus abordable (2 999 euros), facile et agile, rencontre également un franc succès depuis quelques années.
Parmi les marques un peu moins connues, citons Kymco dont la gamme comprend le X-Town, un scooter GT qui se veut performant et polyvalent (3 699 euros). Pour les amateurs de 125 à grandes roues, le choix se fait large avec des modèles comme le Peugeot Tweet 125 RS (2 299 euros) ou le SYM Symphony 125 ST (2 399 euros).
Dans le style rétro, nous avons auparavant cité les Vespa Primavera ou Peugeot Django en 50 ; ces modèles existent bien entendu en version 125 pour respectivement 4 249 et 2 999 euros.
Enfin, évoquons ici le cas des petites motos 125, une alternative intéressante avec des modèles rétro très séduisants, comme ceux des marques Mash ou Bullit. Notons aussi le classique modèle basique de chez Yamaha, l’YS 125 (2 999 euros) qui vient remplacer la vieillissante YBR. Un gros réservoir pour l’autonomie, des vitesses, de grandes roues, voici une véritable petite moto, modeste certes, mais qui peut se justifier pour un usage plus routier.
Scooters électriques : offre en progrès
Le marché du scooter électrique devrait enfin commencer à connaître l’essor qu’il mérite à partir de cette année, soutenu par une prime d’État (jusqu’à 1 000 euros ou 27 % du prix d’acquisition).
La gamme commence d’ailleurs à s’étoffer avec l’arrivée de nouveaux constructeurs ainsi que l’intérêt croissant que leur portent certains des acteurs traditionnels. Par exemple, le groupe Piaggio a annoncé pour la fin de l’année une Vespa électrique, l’Elettrica, qui reprend la base du classique Primavera revêtu pour l’occasion d’une robe couleur métal.
Plusieurs modèles sont déjà disponibles en équivalent 50 cm3, donc sans permis et limités à 45 km/h de vitesse de pointe, comme le récent italien Askoll eS1 (2 290 euros), léger, maniable et pratique avec sa batterie amovible que l’on peut emmener pour la recharger. Une grande flexibilité d’utilisation, même pour une petite entreprise qui ne posséderait pas de borne de recharge.
Des modèles pour les pros
La marque française Eccity, désormais commercialisée dans le réseau Dafy Moto, propose des modèles spécifiques pour l’usage professionnel avec un coffre de grande capacité (prix sur demande). L’allemand Govecs est aussi présent avec ses Go! en équivalent 50 ou 125 à partir de 5 490 euros. Ces modèles existent dans une gamme spécifique pour les livraisons, dénommée T. Enfin, voici un dernier arrivant qui devrait faire parler de lui : GenZe. Il s’agit d’une marque lancée dans un premier temps par Mahindra (maison mère de Peugeot motocycles) aux États-Unis, et qui arrive en France dans le courant de cette année. Construit pour un usage professionnel, l’engin conserve une place importante pour emmener un chargement. À suivre.
Dans le très haut de gamme, BMW a fait évoluer son excellent scooter électrique C-Evolution, dorénavant décliné en version standard (équivalent 125) et Long Range (autonomie portée à 160 km), accessible avec un permis moto. Les performances sont dignes d’un maxi-scooter de grosse cylindrée avec un excellent agrément de conduite, y compris sur voies rapides. Un modèle unique à un tarif élitiste à partir de 15 400 euros.

Enfin, pour un usage plus particulier sans les aspects pratiques d’un scooter, les motos de l’américain Zero Motorcycles restent 100 % électriques et très performantes. Des versions plus abordables viennent de voir le jour, avec une batterie plus petite (130 km d’autonomie) dégageant de l’espace pour un coffre au niveau du faux réservoir. Prix à partir de 12 590 euros (avant d’éventuelles aides).
Trois et quatre-roues : le choix de la sécurité
Incontestable vedette du marché, le Piaggio MP3 vient de bénéficier de retouches pour rejoindre les normes Euro 4. Autant en version 500 qu’en 300, il reçoit également de petites évolutions d’équipement avec une télécommande pour actionner les clignotants à distance. Pratique lorsque l’on recherche son trois-roues dans un parking d’aéroport, noyé au milieu de dizaines de ses jumeaux…

Au final, immuablement onéreux (7 899 euros en 300), bien équipé, pratique et rassurant, le Piaggio MP3 reste une valeur sure avec cet immense avantage de pouvoir se conduire avec un simple permis auto (plus la formation obligatoire de sept heures). Son plus gros concurrent en France demeure le Peugeot Metropolis qui vient, lui aussi, de faire une petite cure de jouvence en passant en Euro 4. Sa version RX-R 400 (9 599 euros) se veut aussi technologique : démarrage mains libres, système de surveillance de pression des pneus, ABS et antipatinage. Tandis que la consommation, le châssis et le freinage évoluent tous dans le bons sens.
Notons aussi les Quadro3 et Quadro4, moins connus mais non dénués d’intérêt. Le premier est un trois-roues aux qualités routières appréciables (6 990 euros), tandis que le second est une version à 4 roues, encore plus stable mais frisant les 10 000 euros. Tous deux partagent un moteur de 350 cm3.
Beaucoup plus léger et compact, le duo MBK Tryptik (3 999 euros) et Yamaha Tricity 125 a lui aussi été légèrement revu avec plus de rangements, un réservoir plus important et un nouveau moteur Blue Core Euro 4.
Toujours aussi facile et maniable, cet engin à 3 roues se fait redoutable d’efficacité pour tout conducteur qui tient à être rassuré par l’incomparable stabilité due au double train avant, avec en outre un freinage intégral et un ABS.
Maxi-scooters : du renouveau
À tout seigneur tout honneur, le roi incontesté de la catégorie, le Yamaha Tmax 530 (11 499 à 13 299 euros), vient de faire sa mue. Une toute dernière génération un peu plus polyvalente, mais avec toujours des performances et un comportement de premier plan si appréciés de ses utilisateurs.
Ce best-seller vit aussi avec son temps en s’offrant un GPS intégré relié à une application smartphone spécifique (Android et iOS) et un démarrage sans clé. Dans sa version DX, il reçoit aussi un régulateur de vitesse, des poignées et une selle chauffantes, et un pare-brise réglable électriquement.
Chez les concurrents, on signale chez BMW le restylage du maxi-scooter maison, le C 650 proposé en versions Sport (11 350 euros) et GT (11 650 euros). Performant et très équipé, ce C 650 constitue une alternative intéressante aux japonais de référence. Citons parmi eux le vénérable Suzuki Burgman 650 Executive (10 999 euros), un modèle pour ce qui touche au confort.
Récent sur ce créneau de la haute performance, Kymco lance pour sa part l’AK550 (9 890 euros) qui joue la sportivité face au Tmax, avec un dessin agressif, un équipement complet et des performances de premier ordre.

Enfin, un drôle d’engin vient de rejoindre la gamme Honda, le X-ADV 750. Ce modèle est issu du croisement d’un scooter et d’une moto de type trail (tout terrain). Avec son gros moteur de 750 cm3 et 55 ch, il est capable de performances de moto, secondé par une rare transmission semi-automatique à double embrayage – comme une DSG chez Volkswagen. Un X-ADV 750 à essayer pour juger des éventuels avantages de cette formule qui, à 11 499 euros, fait payer cher son originalité. Autre modèle bénéficiant d’une mécanique identique chez Honda, l’Integra 750, plus routier, reste celui qui a ouvert la voie.
Rappelons que dans cette catégorie le permis moto demeure indispensable, en version A ou A2 pour les modèles d’une puissance limitée à moins de 35 kW. Il existe également une version boîte automatique de ce permis, spéciale scooter donc, un peu plus facile.