Groupement breton d’employeurs agricoles qui propose notamment un service de remplacement et de travail à temps partagé, le SDAEC-Terralliance mène une politique active de prévention auprès de ses salariés. Cette démarche passe entre autres par des campagnes de sécurité routière, des fiches accident mais également une réflexion sur les trajets.
La flotte du SDAEC-Terralliance compte environ 80 véhicules. Certains salariés circulent beaucoup : ils peuvent en effet être amenés à intervenir sur des missions variant de deux jours, une semaine à cinq mois, pour des remplacements, des arrêts de travail, des vacances, des congés maternité et paternité, ou encore de l’aide complémentaire.
« Depuis 2015, nous avons mené différentes campagnes de sécurité routière. La première a été élaborée avec notre assureur Groupama. Elles se tenaient au cours de réunions avec les salariés pour expliquer comment remplir un constat amiable ou faire de la prévention du comportement addictif », relate...
La flotte du SDAEC-Terralliance compte environ 80 véhicules. Certains salariés circulent beaucoup : ils peuvent en effet être amenés à intervenir sur des missions variant de deux jours, une semaine à cinq mois, pour des remplacements, des arrêts de travail, des vacances, des congés maternité et paternité, ou encore de l’aide complémentaire.
« Depuis 2015, nous avons mené différentes campagnes de sécurité routière. La première a été élaborée avec notre assureur Groupama. Elles se tenaient au cours de réunions avec les salariés pour expliquer comment remplir un constat amiable ou faire de la prévention du comportement addictif », relate Guillaume Crublet, animateur santé sécurité au travail, en charge de l’élaboration du plan de prévention.
Le groupement recourt aussi à un système de SMS de prévention pour envoyer des messages automatiquement aux salariés. Aux premières gelées, ils sont ainsi incités à décaler leurs départs en cas de verglas. Pareillement, des flashs sécurité sont envoyés tous les mois avec des chiffres de l’accidentologie de l’entreprise et des thèmes sur la prévention routière : route glissante, entretien du véhicule.
Des actions multiples
« Depuis trois ans, nous ne nous contentons plus de déclarer les sinistres à la MSA : nous avons mis en place des fiches accident que nous remplissons avec les conducteurs concernés. L’objectif est de mieux comprendre les conditions de ces accidents et savoir ce qu’il est possible de faire aussi bien individuellement que collectivement », note Guillaume Crublet. Ce questionnaire a été élaboré en partenariat avec l’assureur. Il permet de recueillir des informations sur le salarié : âge, ancienneté du permis de conduire, etc. « Nous nous assurons aussi que le conducteur impliqué a suivi une sensibilisation aux risques routiers. Si l’accident s’est produit avec le véhicule personnel du salarié, nous lui demandons aussi l’âge du véhicule », poursuit le responsable.
Cette fiche accident tient compte de l’implication d’un tiers, du type de route, de la configuration, de la météo, etc. « À la fin de l’entretien, nous posons toujours la question de savoir si l’accident aurait pu être évité et si oui, comment ? Cela incite les salariés à réfléchir par eux-mêmes et nous en profitons pour faire un rappel sur le risque routier. Et avec ces entretiens, nous pouvons aussi orienter les thématiques de nos flashs sécurité mensuels », complète Guillaume Crublet.
Des stages de sécurité routière pour les managers
Depuis 2016, le groupement a organisé des stages de sécurité routière orientés vers les managers des salariés de terrain. Ces managers, qui gèrent un secteur et élaborent le planning des salariés, font beaucoup de visites d’exploitation. Ces stages sont réalisés avec le prestataire Centaure : avec une partie théorique et une partie pratique où les salariés apprennent par exemple à maîtriser le véhicule sur des routes glissantes.
« Lors de notre assemblée générale qui réunit les exploitants, nous avons aussi organisé une animation sécurité routière avec Anne Le Liard, responsable de la sécurité routière à la préfecture des Côtes-d’Armor, avec un simulateur de conduite et un parcours à faire à pied avec des lunettes simulant l’effet de la drogue et de l’alcool. Nous avons aussi créé un quiz pour sensibiliser les adhérents avec des lots à gagner. Lors de la prochaine assemblée générale, nous voulons mobiliser les moyens de Groupama pour les voitures tonneaux », décrit Guillaume Crublet.
Des véhicules et des trajets adaptés
La prévention du risque routier passe aussi par des véhicules adaptés : le groupement a renouvelé sa flotte avec des Citroën C3 qui ont obtenu de bons résultats au crash test, dotées d’aides à la conduite : radar de recul, détecteur de franchissement de ligne blanche, régulateur de vitesse, etc. Avec en outre une bonne protection pour le chauffeur et le passager.
« Enfin, nous faisons en sorte que les salariés n’habitent pas trop loin de chez l’exploitant où ils travaillent. À plus de 50 ou 60 km, nous les invitons à dormir à l’hôtel. Et nous avons découpé nos zones d’intervention en plusieurs secteurs afin que les salariés puissent réduire leurs déplacements », conclut Guillaume Crublet. Des mesures qui contribuent aussi à diminuer la sinistralité.
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