Seat Arona : SUV citadin et audacieux

L’Arona veut se faire une place parmi les derniers nés des SUV urbains dominés par le C3 AirCross et le T-Roc. D’abord avec des prix agressifs : une entrée de gamme à 16 500 euros TTC pour le nouveau 3 cylindres 1.0 TSI 95 ch. Ensuite par un physique avantageux : 4,138 m de long pour s’ouvrir les portes des villes, et 19 cm de garde au sol pour affronter les chemins de campagne – mais uniquement en deux roues motrices.

Cet Arona se distingue par des lignes franches et nettes, presque taillées à la serpe, ce qui lui donne une rigueur affirmée. Il complète sa panoplie avec des protections inférieures, des passages de roue et des pare-chocs gris teintés dans la masse pour mieux absorber les égratignures. L’Arona n’oublie pas pour autant la personnalisation : entre les teintes de carrosserie et la possibilité d’opter pour un toit orange, noir ou gris, il se décline en 68 propositions.

À l’intérieur, le fidèle de la marque ne sera pas dépaysé. Le mobilier est correctement ajusté mais les plastiques moussés ont été oubliés. Tout comme les poignées de maintien qui manquent désormais à l’appel sur les derniers modèles du Groupe Volkswagen, à l’image de la récente Polo.

Belle dotation

En fonction des finitions, l’Arona aligne l’ouverture et le démarrage sans clé, des prises USB, une caméra arrière, un écran tactile 8 ’’, un chargeur sans fil avec amplificateur de signal GSM et un système BeatsAudio de 300 W, sans oublier l’accès aux systèmes Apple Car Play, Android Auto et Mirror Link. On retrouve aussi les aides à la conduite dont le Front Assist, l’aide au démarrage en côte, les capteurs de pluie et de luminosité, les systèmes de freinage d’urgence et anticollision. La finition Style Business, disponible avec toutes les motorisations, ajoute la navigation Europe à commande vocale, la climatisation automatique bi-zone, le détecteur de fatigue, les crochets d’arrimage dans le coffre ou une roue de secours.

L’Arona offre un espace confortable aux passagers et aux bagages avec un coffre bien placé pour la catégorie (400 l), et un plancher amovible pour obtenir une surface de chargement plane. Mais il marque le pas sur la modularité face aux Captur et C3 Aircross dotés d’une banquette arrière coulissante.

Côté moteurs, le 1.0 TSI en 115 ch se montre le plus onctueux, d’autant qu’il est compatible avec la très agréable boîte auto DSG (1 330 euros). Pour le diesel, il faudra patienter quelques mois avec l’arrivée d’un 1.6 TDi en 95 et 115 ch.