Sébastien Chaumont, communauté urbaine Creusot Montceau : « L’essence plus intéressante avec nos lois de roulage »
Regroupant 34 communes, la communauté urbaine Le Creusot Montceau-les-Mines mise largement sur l’essence pour sa flotte de 113 véhicules. Avec des arguments à la clé.
Sébastien Chaumont, responsable du parc, communauté urbaine Creusot Montceau.
Le parc des 34 communes de la communauté urbaine Creusot Montceau comprend 113 véhicules. Sur les 69 véhicules de service, tous de marque Renault, l’ensemble des Twingo, Kangoo et Clio sont en essence. « Seules les Mégane et les Scénic sont en diesel. À plus de 85 %, cette flotte de VUL roule désormais à l’essence », indique Sébastien Chaumont.
« En 2015, nous avons décidé d’abandonner la LLD après cinq ans d’utilisation et de passer en acquisition. Cela nous a donné l’opportunité de changer en une fois l’ensemble de la flotte alors 100 % diesel. Comme nos véhicules...
Sébastien Chaumont, responsable du parc, communauté urbaine Creusot Montceau.
Le parc des 34 communes de la communauté urbaine Creusot Montceau comprend 113 véhicules. Sur les 69 véhicules de service, tous de marque Renault, l’ensemble des Twingo, Kangoo et Clio sont en essence. « Seules les Mégane et les Scénic sont en diesel. À plus de 85 %, cette flotte de VUL roule désormais à l’essence », indique Sébastien Chaumont.
« En 2015, nous avons décidé d’abandonner la LLD après cinq ans d’utilisation et de passer en acquisition. Cela nous a donné l’opportunité de changer en une fois l’ensemble de la flotte alors 100 % diesel. Comme nos véhicules parcourent en moyenne 14 000 à 15 000 km par an, le choix de l’essence était judicieux. Autre argument en défaveur du diesel : nous ne récupérons pas la TVA », énumère le responsable.
De l’essence et des petites motorisations
La communauté urbaine a donc choisi l’essence mais aussi de petites motorisations, soit du 65-75 ch pour les Clio et le modèle de base pour la Twingo. « Pour le Kangoo en revanche, nous sommes passés à 115 ch pour avoir plus de couple, dans la mesure où ces véhicules sont destinés à recevoir des charges », décrit Sébastien Chaumont.
Bilan en termes de coût : « Les véhicules essence sont plus intéressants avec nos lois de roulage et nous avons obtenu à l’achat de bons prix auprès de l’Ugap. À l’achat, ces véhicules essence sont moins chers. Et c’est aussi vrai pour l’entretien effectué en partie dans nos ateliers et en partie par ALD Automotive dans le cadre du contrat de fleet management passé par l’Ugap. Nous y perdons un peu sur le carburant mais le delta est en train de diminuer dans la mesure où le prix du gazole rattrape doucement celui de l’essence », affirme ce gestionnaire. Qui se félicite d’un bon score en CO2 : « 120 g en moyenne malgré la part importante de véhicules essence. »
Afin d’éviter des frais d’entretien et de réparation trop élevés, la communauté urbaine a fait le choix de garder les véhicules cinq ans. « Après, il y a plus de frais. Nous allons donc les revendre en 2020, ce qui va nous apporter un capital pour acheter les nouveaux. Et cette fois, nous comptons retenir l’électrique pour le plus grand nombre possible de véhicules. Avec des autonomies réelles de 300 km environ qui vont encore augmenter, c’est tout à fait jouable », conclut Sébastien Chaumont. Pour cette collectivité locale, le choix de l’essence ne devrait donc être qu’une passerelle vers l’électrique.
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