
Cependant, deux types de gestionnaire se dessinent. Le premier a en charge un volet stratégique de définition des nouvelles mobilités. Il agit déjà au niveau supérieur comme la région, avec une obligation de détenir une série de compétences complexes : informatique de gestion, communication, diplomatie, pédagogie. Le second gère le local, met en œuvre les décisions. Il s’occupe de nombreuses tâches dont celles consacrées à l’approvisionnement en fournitures de bureau par exemple. Gestionnaire à temps partiel, il n’a pas les mêmes besoins en termes de compétence et de formation que le gestionnaire à temps plein.
Secteur public : « Pas de parcours spécifique à la gestion de flotte »
Problème : « L’intégration dans la fonction publique passe, en général, par un concours généraliste ou un concours technique. Il n’existe pas de parcours spécifique à la gestion de flotte », souligne Agnès Brottes, référente régionale de la flotte à la préfecture de la région Grand Est. Il va donc être impératif de développer des formations continues. « Dans les deux prochaines années, la Mipa entame un travail pour définir les compétences nécessaires aux gestionnaires de flotte et leurs besoins. Nous identifierons ensuite les cursus permettant de dispenser une formation sur ces sujets », répond Sylvie Morello, cheffe de la Mission interministérielle pour la gestion du parc automobile (Mipa) de l’État.
Dossier - Secteur public : des gestionnaires de flotte en devenir
- Secteur public : des gestionnaires de flotte en devenir
- Bruno Renard, CEA de Grenoble : « Prendre en charge les mobilités de nos collaborateurs »
- Quelles formations pour les gestionnaires ?
- Amel Djeghidel, Radio France : « Développer des compétences en achat »
- Benoît Weinling, ville et Eurométropole de Strasbourg : « Acheter, entretenir et gérer »
- Didier Dupeyron, CHU de Grenoble : « Être à l’écoute des collaborateurs »