Du côté des collectivités territoriales et de leurs groupements, ainsi que des entreprises nationales, cette obligation de renouvellement par des véhicules à faibles émissions (VFE, les émissions à l’échappement ne dépassent pas 50 g de CO2/km, NDLR) atteint 30 % depuis le 1er juillet dernier.
À la tête des 1 338 véhicules de la préfecture de la région Auvergne-Rhône-Alpes, Françoise Conrad dispose donc dorénavant, avec l’outil de gestion Odrive préconisé pour les flottes de l’État, d’éléments pour prendre les décisions nécessaires...
Du côté des collectivités territoriales et de leurs groupements, ainsi que des entreprises nationales, cette obligation de renouvellement par des véhicules à faibles émissions (VFE, les émissions à l’échappement ne dépassent pas 50 g de CO2/km, NDLR) atteint 30 % depuis le 1er juillet dernier.
À la tête des 1 338 véhicules de la préfecture de la région Auvergne-Rhône-Alpes, Françoise Conrad dispose donc dorénavant, avec l’outil de gestion Odrive préconisé pour les flottes de l’État, d’éléments pour prendre les décisions nécessaires pour le réassort du parc. « Chaque service doit remplir son objectif de renouvellement avec 50 % de véhicules propres et les achats sont très cadrés, avec des plafonds financiers et des modèles à respecter », souligne cette chargée des mutualisations et référente régionale mobilités de la région.
« Mais pour certaines utilisations spécifiques, notamment en raison du relief local, les services peuvent faire des demandes de dérogation, par exemple pour obtenir un Dacia Duster 4×4 en diesel », complète Françoise Conrad. Lorsque de telles demandes lui sont adressées, cette responsable regarde alors les données récoltées par Odrive pour dresser un bilan du parc du service demandeur : « Lorsque je constate une dynamique de verdissement, une dérogation peut être accordée », conclut-elle.
Le fonctionnement est similaire au sein de la ville de Joué-lès-Tours en Indre-et-Loire. À la tête d’une centaine de véhicules dont un peu plus de 40 utilitaires, le gestionnaire Michel Franchet s’appuie sur trois outils différents et exploite entre autres les indications kilométriques remontées dans le cadre de la réflexion sur l’électrification.
« C’est vrai pour le passage à l’hybride, alors que la flotte ne compte pour l’instant qu’un modèle de ce type. Nous y basculerons les véhicules qui roulent environ 10 000 km par an. En 100 % électrique, la flotte compte actuellement un peu moins d’une dizaine d’unités. Là aussi, pour connaître les véhicules substituables, nous analysons les données des kilométrages. Mais elles ne suffisent pas pour arbitrer la décision finale : il faut aussi prendre en compte la contrainte de la disponibilité des bornes de recharge », expose ce gestionnaire de parc.