Sécurité routière : organiser le travail et les déplacements

"Un conducteur pressé aura tendance à appuyer sur le champignon alors que le gain théorique est très faible : 7 minutes sur un trajet de 100 km si le véhicule roule à 140 au lieu de 120 km/h", rappelle Julien Tonner, ingénieur conseil au pôle risques physiques et technologiques de la Cramif.
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Des chiffres qui devraient faire réfléchir. Si rien ne sert de se presser, mieux vaut donc partir à temps. Pour respecter cet adage, l’entreprise doit réfléchir sur l’organisation du travail et des déplacements. « L’employeur a tout intérêt à ce que le conducteur n’arrive pas fatigué sur le chantier« , souligne Julien Tonner. « Lors des trajets avec des temps de plus de deux heures, nous veillons toujours à ce que deux personnes soient à bord pour qu’il y ait une possibilité de relais », complète Jean-Baptiste Bellochio, directeur général de Minich SAS, spécialiste du génie électrique et énergétique.

« Il y a deux manières...

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