
Plus qu’une suite d’actions à lancer, une démarche réussie de prévention routière implique une bonne organisation et un véritable projet d’entreprise. Ce qui passe tout d’abord par un diagnostic précis de la sinistralité. Au Plessis-Robinson (92), la synthèse des accidents sur quatre ans a ainsi porté la politique de sécurité routière pour les 82 véhicules de la ville.
Au sein de Retis, une analyse des risques est réalisée annuellement selon la méthode VECO. Celle-ci décompose le risque routier selon quatre thématiques : véhicule, environnement, conducteur et organisation. Le but : « Être le plus fin possible dans l’évaluation des risques et...
Plus qu’une suite d’actions à lancer, une démarche réussie de prévention routière implique une bonne organisation et un véritable projet d’entreprise. Ce qui passe tout d’abord par un diagnostic précis de la sinistralité. Au Plessis-Robinson (92), la synthèse des accidents sur quatre ans a ainsi porté la politique de sécurité routière pour les 82 véhicules de la ville.
Au sein de Retis, une analyse des risques est réalisée annuellement selon la méthode VECO. Celle-ci décompose le risque routier selon quatre thématiques : véhicule, environnement, conducteur et organisation. Le but : « Être le plus fin possible dans l’évaluation des risques et des actions à mener », explique Yann Le Corre, responsable QSE (qualité-sécurité-environnement) de cette entreprise de services et conseil en IT à la tête d’une centaine de véhicules. Une méthode employée depuis plusieurs années pour réévaluer les risques tous les ans et les intégrer dans le document unique (D.U.).
Cette phase de diagnostic se veut indispensable. « Il convient d’effectuer un diagnostic préalable pour mesurer et comprendre la sinistralité observée, puis de la comparer au secteur d’activité auquel appartient l’entreprise. C’est seulement à partir d’une connaissance précise de sa sinistralité qu’il devient possible de définir des actions spécifiques pour la réduire », confirme Marc Bodson, directeur général de Beltoise Évolution, organisme de formation à la prévention des risques routiers.
Un management par l’engagement
Cibler les sujets d’intervention permet ensuite de demander à tous de s’engager pour améliorer la situation. Geneviève Valette, directrice des activités du prestataire Codes Rousseau Mobilité, parle d’ailleurs de « management par l’engagement ». « Généralement, le chef d’entreprise fait une déclaration de politique de sécurité routière et de comportement éco-responsable », résume-t-elle. Et cette démarche se traduit à tous les niveaux : « De plus en plus d’entreprises demandent à leurs managers, puis à leurs collaborateurs, de signer un engagement responsable de façon à susciter l’action », complète Geneviève Valette. L’objectif : créer une culture de la sécurité et encourager un changement de comportement dans la durée.
« La sécurité routière, c’est 50 % de savoir-faire et 50 % de savoir-être. La clé réside donc dans l’envie du collaborateur de conduire différemment, et dans l’envie de l’entreprise de faire de la sécurité routière un élément central », valide David Raffin, directeur du développement chez le spécialiste de la formation à la conduite Actua Formation. Dans cet objectif, le Groupe JLO s’appuie sur une « charte du bon conducteur » pour sécuriser l’usage de sa quarantaine de véhicules. « Cette charte rappelle les bonnes pratiques qui semblent basiques mais que peu de gens respectent, comme faire une pause toutes les deux heures », illustre Émilie Gasquet, secrétaire générale de ce cabinet de conseil en RH.
Des chartes, des plans et des règles
Pour sa part, le groupe de santé Johnson & Johnson France, fort d’une flotte d’environ 1 300 VP, a lancé en 1994 un plan de prévention baptisé Safe Fleet. « Ce programme se veut un objectif à part entière pour les collaborateurs, au même titre que les objectifs opérationnels. Il est inscrit dans leur performance annuelle et ils en discutent avec leur manager pour que les bonnes actions aient lieu », décrit Martine La Roche, la responsable de parc.
Chez Retis, un parcours d’intégration a été créé pour tous les nouveaux collaborateurs. Ces derniers bénéficient d’un entretien individuel ou groupé dans les premières semaines suivant leur arrivée dans l’entreprise. « Toute une partie de la présentation qui leur est faite est consacrée à la sécurité routière, avec les principaux risques qui ressortent de l’analyse VECO : vitesse, distances de sécurité, téléphone, médicaments, alcool, drogue, fatigue, etc. », énumère Yann Le Corre.
De leur côté, les agents de la ville du Plessis-Robinson doivent respecter huit règles de conduite et de sécurité. Celles-ci ont été regroupées dans une note lue par chaque chef de service à son équipe d’agents ; puis le gestionnaire de parc est passé dans chaque service pour les approfondir. Ces règles concernent notamment des consignes de base : respect du port de la ceinture, des sens interdits, des feux rouges, interdiction du téléphone au volant et de la cigarette dans les véhicules.

Responsabiliser les collaborateurs
À travers ces engagements, le but reste de responsabiliser les collaborateurs afin que les actions portent leurs fruits dans la durée. Et ces actions ne sont pas forcément complexes. La plus évidente demeure le contrôle des véhicules. « Dans la charte, nous demandons aux agents de maintenir les véhicules propres, car la propreté des feux et des essuie-glace a un impact sur la sécurité. Et ils doivent vérifier les niveaux et les pressions au moins une fois par mois. Enfin, il leur faut signaler impérativement toutes les anomalies au garage, même celles qui ne représentent pas forcément un danger », détaille David D’Amario, responsable transport et garage du Plessis-Robinson (voir le témoignage).
Le Groupe JLO est quant à lui allé plus loin. Pour s’assurer que l’utilisation des véhicules s’effectue sans risque matériel, l’entreprise a établi un contrôle semestriel en plus de ceux prévus par les garages. « La personne en charge des services généraux se déplace dans les agences et contrôle les véhicules selon une grille préétablie, décrit Émilie Gasquet. Elle doit entre autres vérifier le niveau d’huile, l’usure des pneus ou l’état général du véhicule à l’intérieur et l’extérieur. Elle nous fait remonter la fiche véhicule qui est numérisée pour conserver un historique, et nous décidons de la poursuite de la circulation du véhicule. Je m’assure que la personne en charge des agences s’y rende bien et contrôle tous les véhicules, sinon je lui envoie des relances. »
Le Groupe JLO mise aussi sur la location longue durée : « Dans ce cadre, nous bénéficions de véhicules neufs tous les trois ans avec des révisions régulières, ce qui constitue aussi un gage de sécurité, affirme Émilie Gasquet. Comme les véhicules sont neufs, nous avons des alertes dès que quelque chose ne fonctionne pas. Les applications des loueurs nous indiquent de plus le nombre de kilomètres parcourus et les dates des prochaines visites. »

Sécuriser les véhicules
La mise à jour de la car policy se veut une autre action simple mais indispensable, car la sécurité routière passe aussi par le choix des modèles et de leurs équipements. Au Plessis-Robinson, lors des renouvellements, David D’Amario rencontre les chefs de service un par un pour connaître leurs besoins et choisir des véhicules adaptés. « Je privilégie ceux à faibles émissions avec les conditions de sécurité maximales », précise-t-il.
La flotte du Plessis-Robinson compte toujours plus de modèles équipés de caméras de recul, de la connectivité bluetooth et du GPS. « J’ai aussi commencé à intégrer les correcteurs de trajectoire sur les véhicules de tourisme, et je pense aussi intégrer le scanner », ajoute David D’Amario. Enfin, tous les véhicules sont équipés d’ampoules de recul sonores. Ce gestionnaire de parc a également installé des éthylotests anti-démarrage sur tous les poids lourds et les autocars. « En outre, une partie des véhicules est bridée à 25 km/h, principalement pour les véhicules du service espaces verts car ils ont une charge utile importante, comme des tuyaux d’arrosage de 2 t, indique David D’Amario. Enfin, pour être bien vus, tous les VUL s’équipent en triflashs et en girophares à l’avant comme à l’arrière, y compris les remorques. »
Chez Johnson & Johnson France, Martine La Roche joue pareillement la carte de la sécurité dans la car policy. « Nous prenons toujours des versions business et de plus en plus au-delà. Les véhicules comprennent donc a minima tous les équipements de sécurité obligatoires, déclare-t-elle. Et en 2017-2018, nous avons ajouté plusieurs équipements à ce que nous avions déjà, dont le freinage d’urgence, le régulateur de vitesse, le détecteur d’angle mort et l’alerte de franchissement de ligne. »
Miser sur les équipements
Reste que cette année, Johnson & Johnson France fait face à un défi avec l’arrivée de la norme WLTP sur les émissions de CO2. « Le WLTP rend un peu problématique les choix pour 2019. Pour le moment, nous sommes surtout à la recherche de modèles propres », pointe Martine La Roche.

La prévention passe aussi par une moindre exposition au risque routier, en limitant les déplacements. « Nous privilégions les transports en commun dont le TGV et l’avion pour les longs trajets ; et nous avons installé un système de visioconférence », témoigne Émilie Gasquet pour le Groupe JLO. Cette entreprise a aussi expérimenté puis généralisé le télétravail à raison d’une journée par semaine. Avec des résultats : le nombre de kilomètres routiers parcourus par an et par personne a été réduit de 18 822 km en 2013 à 15 490 km en 2017.
Retis partage cette approche avec un léger avantage : « Nous déployons des systèmes de visioconférence chez nos clients. Nous disposons donc en interne des solutions pour mieux travailler la mobilité », note Yann Le Corre. Aujourd’hui, la visio-conférence, le partage documentaire et les autres solutions de « digital workplace » font partie du quotidien des salariés. « Cela évite de nombreux trajets pour des réunions, y compris avec nos clients », complète Yann Le Corre.
Des déplacements à limiter
Cette limitation du nombre des trajets fonctionne à plus petite échelle, comme au Plessis-Robinson : « Les trajets sont limités au territoire de la commune et nous demandons aux agents d’éviter ceux qui n’ont pas lieu d’être. Et s’il y a des déplacements à Paris, les agents prennent les transports en commun », explique David D’Amario. Des règles rapidement entrées dans les mœurs et sans trop d’effort. « C’est surtout une question de pratique et de logique, commente David D’Amario. Par exemple, les agents vont prendre un véhicule double cabine qui peut emmener deux équipes pour aller travailler, au lieu de quatre véhicules. »
Mais responsabilisation de l’ensemble des collaborateurs, sécurisation des véhicules et limitation des déplacements ne constituent que la base d’un plan de prévention global. Une fois les bonnes pratiques définies et partagées avec tous, il s’agit de s’assurer qu’elles sont acquises par les conducteurs par le biais d’actions de sensibilisation et de formation. Avec deux grands enjeux : que ces connaissances s’inscrivent dans la durée et que tout le monde bénéficie du même niveau de formation.
Chez Johnson & Johnson France, le programme Safe Fleet comprend notamment une formation des nouveaux entrants avec par la suite des rafraîchissements effectués tous les trois ans, ce qui inclut une mise en pratique sur route. Retis forme pareillement ses collaborateurs tous les trois ans par le biais de stages d’éco-conduite et a plusieurs fois organisé une journée de sensibilisation au risque routier en complément.
« Entre 2016 et 2017, nous avons mis en place une formation à la conduite responsable avec Codes Rousseau, à destination des plus gros consommateurs de kilomètres, relate de son côté Émilie Gasquet pour le Groupe JLO. Cette formation consiste en un coaching individuel des conducteurs via une mise en pratique avec un moniteur d’auto-école le matin ; et des informations générales sur le véhicule, les bonnes pratiques et les bonnes attitudes de conduite l’après-midi. » Le Groupe JLO souhaite renouveler cette formation dès 2019 car il recrute et doit maintenir un niveau identique de formation. « J’ai une équipe qui va effectuer une formation sur circuit pendant une demi-journée dans le cadre d’un séminaire d’activité », anticipe Émilie Gasquet.
Former les conducteurs sur la durée
La ville du Plessis-Robinson a quant à elle lancé une étude pour des stages d’éco-conduite en 2019. Ils s’adresseront à tous les conducteurs de véhicule de la ville, y compris la direction, soit une soixantaine d’agents. « L’objectif est de faire prendre conscience aux agents qu’un bon comportement équivaut au final à plus de sécurité, ambitionne David D’Amario. Pour des raisons économiques, cette formation s’effectuera par étapes sur plusieurs années. Nous verrons par la suite si nous l’ouvrons aux personnes qui ne conduisent pas nos véhicules. »
Former aussi aux nouveautés
Pour plus d’efficacité, Marc Bodson de Beltoise Évolution recommande d’axer les formations en fonction de l’actualité, afin qu’elles soient reçues par les conducteurs comme réellement utiles à leur pratique quotidienne. « Depuis quelque temps déjà, nous avons introduit dans nos formations un thème spécifique relatif aux distracteurs de conduite (téléphone, SMS, tablette, autoradio, GPS) et quelques exercices pour mesurer que l’on se met réellement en danger en quittant la route des yeux une à deux secondes », décrit-il.
Autre thème développé récemment : les dispositifs d’assistance à la conduite, tels les systèmes de pré-collision et l’assistance au maintien dans la voie. « Ces dispositifs concourent très positivement à la sécurité active des véhicules mais ne dispensent pas d’être vigilants, il ne faut donc pas leur faire une confiance aveugle. Nous expliquons comment ils fonctionnent, car cela varie d’une marque à l’autre et dans certains cas selon le niveau de finition d’un modèle, et surtout quelles sont les précautions à prendre, comme faire attention à la distance calibrée », poursuit Marc Bodson.
À noter aussi que des entreprises vont jusqu’à créer des formations peu à peu diplômantes pour conduire les véhicules d’entreprise : « Elles s’appuient sur la charte de déplacement et ceci en complément des formations obligatoires », signale Geneviève Valette pour Codes Rousseau Mobilité.
« Corriger le quotidien »
Mais la formation ne suffit pas non plus à garantir la réussite du plan de prévention routière : il est ensuite crucial de valider les acquis et de créer des réflexes de sécurité. « Or, il ne faut pas oublier qu’on va mobiliser une personne qui ne va pas travailler, et que la sécurité routière n’est pas seule dans le budget formation », rappelle Geneviève Valette.
Dans le Groupe JLO, les formations sont par exemple complétées par des tests en ligne réguliers à destination des conducteurs. Actua Formation réalise aussi un suivi sur 24 à 36 mois, via de l’e-learning et des tests par e-mail pour les collaborateurs, et parfois par la remontée de données de télématique embarquée. « Nous proposons un accompagnement dans le temps et travaillons à corriger le quotidien », résume David Raffin pour ce prestataire.
Plus simplement, l’envoi régulier de messages de sécurité routière aux conducteurs, pour entretenir une culture de la prévention et sensibiliser à des sujets d’actualité, contribue à prolonger les effets d’une formation.
« Il en va pareillement des debriefings “post-accident“ qui, s’ils constatent malheureusement la survenance d’un accident, doivent largement en éviter la récidive », complète Marc Bodson pour Beltoise Évolution. Ces debriefings sont systématiques pour les agents du Plessis-Robinson et font aussi partie du programme Safe Fleet de Johnson & Johnson, avec une attention toute particulière pour les conducteurs les plus accidentogènes (voir l’article).
Partager les retours d’expérience
« Chez Retis, outre la communication des résultats du contrôle hivernal des véhicules et la publication des résultats des challenges d’éco-conduite, nous partageons des retours d’expérience sur des incidents de circulation avec les collaborateurs. Cela se fait à travers les comptes rendus des CHSCT durant lesquels sont analysés les accidents, rappelle Yann Le Corre. La signature de l’appel national aux entreprises de la Sécurité routière a aussi offert une occasion de valoriser la démarche de l’entreprise. » Le conseil de Yann Le Corre : organiser des actions récurrentes. « Une action d’ampleur mais unique toutes les x années n’apporte des bénéfices qu’à court terme. Le secret réside dans la régularité de la sensibilisation et la fourniture d’équipements et de voitures de dernière génération », prévient-il.
D’autres entreprises misent sur l’aspect récréatif pour faire passer le message. Afin de sensibiliser ses collaborateurs, le Groupe JLO prévoit ainsi de travailler à une communication ludique en interne avec son CHSCT et son agence de communication intégrée. Une démarche qui implique donc bien l’entreprise dans son ensemble.
Voilà, le plan de prévention a été pensé globalement, lancé et a donné des résultats (voir l’article). Mais ce n’est pas le moment de se relâcher. « Il est avant tout important de bien gérer ce que nous avons déjà construit », confirme Émilie Gasquet pour le Groupe JLO.
Et après ?
Johnson & Johnson France se concentre pour sa part sur sa prochaine journée annuelle de sensibilisation, le Safe Fleet Day 2018 prévu en octobre. « Le programme n’est pas encore finalisé mais sera sans doute basé sur l’innovation et le véhicule de demain », indique Martine La Roche. Le groupe continue aussi à réfléchir à de nouvelles actions au fil des ans, tel le déploiement de l’outil Virtual Risk Manager en 2017-2018 (voir le reportage).
Chez Retis, Yann Le Corre va continuer à suivre « de très près » les évolutions technologiques qui sécurisent les trajets de ses collaborateurs. Et attend avec impatience l’arrivée des véhicules autonomes sécurisés, « ou encore mieux la télé-transportation ! », plaisante-t-il.
Cet effort constant pour améliorer la sécurité routière se fait jour dans un nombre croissant d’entreprises. « Il y a un mouvement de mise en place d’actions de sécurité routière, mais celles-ci restent très variables et il y a de tout, pointe Geneviève Valette pour Codes Rousseau Mobilité. La sécurité routière entre de plain-pied dans la sécurité globale de l’entreprise et sera à terme traitée comme telle, poursuit-elle. Le cloisonnement que nous avons connu il y a cinq à six ans s’estompe, ce qui n’est pas sans impact sur l’investissement de l’entreprise et ses besoins d’accompagnement. »
C’est d’ailleurs ce qui s’est passé chez Retis où la sécurité routière fait partie d’un programme annuel de prévention des risques construit avec le CHSCT à partir de l’analyse des risques professionnels ; ou encore au sein du Groupe JLO qui l’intègre à sa démarche RSE (voir le témoignage).
Penser à l’échelle de l’entreprise
Et cette évolution de la prise en compte de la sécurité routière dans le cadre de la politique de sécurité s’observe à la fois dans les entreprises moyennes et les plus grandes structures (voir l’article). « De plus en plus d’entreprises construisent un plan global, environnemental, juridique et économique, et pas seulement de prévention. Une tendance portée par l’arrivée de la norme WLTP », constate David Raffin.
D’autant que de nombreux outils sont présents sur le marché pour aider les gestionnaires de parc à déployer une politique de prévention routière efficace (voir l’article). À condition, encore et toujours, d’impliquer l’entreprise à l’échelle globale.
Dossier - Sécurité routière : la prévention au quotidien
- Sécurité routière : une question de taille ?
- Sécurité routière : la preuve par l’exemple
- Émilie Gasquet, Groupe JLO : « Les véhicules au cœur de la politique RSE »
- David D’Amario, ville du Plessis-Robinson : « De 31 accidents en 2013 à 11 en 2017 »
- Yann Le Corre, Retis : « Une opération de sécurité routière tous les ans »
- Prévention routière : des résultats mais aussi des coûts
- Conducteurs à risque : la cible prioritaire
- Johnson & Johnson France : une boîte à outils pour la sécurité routière
- Télématique embarquée : un outil limité ?