
Seules deux TPE et PME sur dix sont impliquées dans une démarche de prévention routière, révèle une étude menée par l’IFOP pour l’assureur MMA, réalisée auprès de 502 chefs d’entreprises de 1 à 49 salariés. Et avec des mesures peu contraignantes en matière de sécurité routière : contrôle de l’état de la voiture pour 85 % des répondants, ou vérification du permis de conduire pour 75 %. Seules 48 % de ces sociétés organisent une réduction des déplacements et 32 % donnent droit à une déconnexion complète pendant les trajets.
Si une petite majorité des entreprises, 54 %, proposent à leurs salariés des chartes de bonnes pratiques au volant, 28 % seulement proposent des formations à la sécurité routière. 13 % disposent dans leur flotte de voitures avec des éthylotests anti-démarrage. Pour justifier ce manque d’engagement, 45 % des chefs d’entreprise indiquent ne pas penser à ce sujet.
Les amendes au cœur de la sécurité routière
Cette étude révèle également qu’aujourd’hui, 94 % des chefs d’entreprise sont au courant de l’obligation de désignation des salariés en cas d’infractions au Code de la route. 50 % l’appliquent et 87 % savent qu’en cas de non-dénonciation ils devront payer l’amende ; 81 % savent aussi que cette amende peut s’accompagner d’une amende spécifique pour non-dénonciation. 53 % considèrent que cette mesure est susceptible de responsabiliser les salariés mais 48 % estiment qu’elle peut nuire aux relations internes avec la hiérarchie.
Notre dernier dossier sur la sécurité routière avec les chiffres MMA.