
Chez Stellantis, la Peugeot e-208 mène donc toujours le bal en tête des ventes en France et bénéficie pour 2023 du nouvel Emotors électrique fabriqué par la coentreprise Stellantis-Nidec à Trémery en Moselle. Configuré pour les citadines, ce moteur développe 156 ch et 260 Nm, avec une batterie de 51 kWh. Sous le capot de l’e-208 il est homologué à 12 kWh/100 km, soit 400 km d’autonomie. Bientôt commercialisé, ce moteur remplacera progressivement l’actuel à partir du printemps, attention donc à vos choix. Pour l’instant, la gamme débute en Like à 33 000 euros, avec un chargeur embarqué de 100 kW en DC et 7,4 kW en AC (11 kW en AC en option).
...Chez Stellantis, la Peugeot e-208 mène donc toujours le bal en tête des ventes en France et bénéficie pour 2023 du nouvel Emotors électrique fabriqué par la coentreprise Stellantis-Nidec à Trémery en Moselle. Configuré pour les citadines, ce moteur développe 156 ch et 260 Nm, avec une batterie de 51 kWh. Sous le capot de l’e-208 il est homologué à 12 kWh/100 km, soit 400 km d’autonomie. Bientôt commercialisé, ce moteur remplacera progressivement l’actuel à partir du printemps, attention donc à vos choix. Pour l’instant, la gamme débute en Like à 33 000 euros, avec un chargeur embarqué de 100 kW en DC et 7,4 kW en AC (11 kW en AC en option).
On retrouvera ce moteur de 156 ch sur le SUV citadin Peugeot e-2008, avec des caractéristiques très proches de celles de la cousine DS 3 E-Tense décrite ci-après. Cet e-2008 est donc proposé jusqu’à l’été avec le 136 ch/260 Nm et la batterie de 46,2 kWh. Sa consommation atteint 15,7 kWh/100 km, soit 337 km d’autonomie, pour 38 750 euros en Active (chargeur 7,4 kW en AC de série). Ce moteur de 156 ch/260 Nm et la batterie de 51 kWh concernent donc déjà la DS 3 E-Tense avec une consommation de 15,5 kWh/100 km et 395-402 km d’autonomie (+ 84 km par rapport à la DS 3 E-Tense lancée en 2019, avec 17,9 kWh/100 km pour 20 ch de moins). La gamme débute à 41 700 euros en finition Bastille. Pas de Business mais le chargeur embarqué de série est en 11 kW en AC et en 100 kW en DC, avec un câble de 22 kW en mode 3 triphasé.
Chez Opel, la Corsa-e est toujours emmenée par le 136 ch/260 Nm avec la batterie de 46,2 kWh pour 359 km d’autonomie, soit une consommation mixte de 15,6 kWh/100 km. Son prix débute à 35 500 euros ou 36 800 euros en Élégance Business (chargeur de 7,4 kW en AC de série).



L’offensive de Stellantis…
Le SUV citadin Mokka-e s’équipe aussi toujours du moteur de 136 ch et de la batterie de 46,2 kWh, soit 16,8 kWh/100 km de consommation et 339 km d’autonomie. Son prix : 41 150 euros (chargeur de 7,4 kW en AC), mais sans finition Élégance Business. On retrouvera à l’été le moteur de 156 ch et sa batterie portée à 51 kWh, avec une consommation mixte de 15,2 kWh/100 km, soit une autonomie plus confortable de 406 km. Le chargeur passera à 11 kW en AC et toujours 100 kW en DC.
Au chapitre des SUV citadins polyvalents, le récent Jeep Avenger bénéficie de la plate-forme e-CMP des e-2008 et DS 3 E-Tense. Il n’existe qu’en électrique en France et on retrouve d’emblée l’Emotors de 156 ch en mode Sport (110 ch en Normal et 80 ch en Eco) et la batterie de 51 kWh. L’autonomie atteint 389-404 km, calculée en mode Normal, soit 15,3-15,9 kWh/100 km. Le chargeur en AC est en 11 kW et en 100 kW en DC. Le tarif : 36 500 euros pour des livraisons au printemps en principe.

Chez Renault, la Zoé tente de résister à cette concurrence renouvelée. Et fait toujours valoir son premier prix à 33 700 euros, comme par hasard visé par la « nouvelle » e-208, bien plus chère jusqu’à présent. Mais attention, pour ce prix, la Zoé est seulement emmenée par le moteur électrique de 110 ch/225 Nm. Pour accéder à sa version de 135 ch/245 Nm, il faudra débourser pas moins de 30 750 euros ! Et vous n’aurez droit qu’au chargeur de 22 kW en AC triphasé ; pour le chargeur de 50 kW en DC, il vous en coûtera 1 000 euros de plus, en 110 ch et en 135 ch. La batterie, dans les deux cas, affiche 52 kWh, avec 395 km d’autonomie en 110 ch et 386 km en 135 ch.
… et la réponse de Renault
Plus abordable, la Renault Twingo reprend le moteur R80 de la Zoé de première génération, soit 82 ch/160 Nm avec une batterie de 21,4 kWh, pour 190 km d’autonomie et une consommation de 16 kWh/100 km. Son chargeur embarqué est en 22 kW triphasé. Son prix d’accès à la gamme demeure compétitif à 25 250 euros.
Dans le même groupe, la petite Dacia Spring a trouvé sa place dans le marché français, surtout pour les flottes en autopartage. Et elle a droit depuis l’automne 2022 à un restylage intérieur et extérieur. Mieux, une nouvelle puissance de son moteur est commercialisée depuis janvier, à 65 ch/125 Nm, en complément du 45 ch/125 Nm. Tous deux sont alimentés par la batterie de 26,8 kWh qui offre 220 km d’autonomie pour le premier, et 230 km pour le second. Le chargeur de série est en 6,6 kW en AC et en 30 kW en DC, en option à 600 euros. Le prix : 20 800 euros en 45 ch et 22 300 euros en 65 ch.

La Fiat 500e s’impose
Autre stricte petite citadine qui a su trouver sa clientèle malgré un prix élevé et une autonomie restreinte, la Fiat 500e déroule sa gamme, avec un accès à 30 400 euros en 95 ch et une batterie de 21,3 kWh, pour 190 km d’autonomie (13 kWh/100 km). Le chargeur embarqué est en 11 kW en AC et en 50 kW en DC. En 118 ch/220 Nm, la batterie passe à 37,3 kWh, pour 300-322 km d’autonomie (13,9-14,9 kWh/100 km). Comptez 33 900 euros avec un chargeur de 85 kW en DC.
Positionnement premium également pour la Mini Cooper SE 3 portes emmenée par un moteur de 184 ch/270 Nm, alimenté par une batterie de 32,6 kWh pour 225 km d’autonomie (15,2 kWh/100 km). Son prix débute à 33 900 euros en Essential ; la finition Business Design nécessite 1 700 euros de plus. Le chargeur embarqué est limité à 50 kW en DC. La deuxième génération, attendue pour mi-2023, sera dorénavant fabriquée en… Chine.
Elle trouvera en concurrence frontale la récente Smart #1, fabriquée aussi en Chine par Geely, partenaire de Daimler. Son moteur entraîne les roues arrière avec 272 ch/343 Nm. Mais une version moins musclée devrait aussi figurer au catalogue pour les entreprises. La batterie affiche 66 kWh de capacité, assurant 420-440 km d’autonomie (16,7-17 kWh/100 km). Le chargeur embarqué est en 22 kW en AC et la charge peut atteindre 150 kW en DC. Prix de départ : 39 990 euros.
Il ne faut pas négliger les coréens Hyundai et Kia qui ont su très tôt offrir des citadines et SUV polyvalents, avec d’excellentes prestations. Le Hyundai Kona Electric existe en deux puissances. Soit 136 ch/395 Nm avec une batterie de 39,2 kWh, pour 305 km d’autonomie (14,3 kWh/100 km), à 36 900 euros ou 38 900 euros en Business. Avec la batterie de 64 kWh, la puissance passe à 204 ch pour toujours 395 Nm, avec une autonomie portée à 484 km (14,7 kWh/100 km) ; le prix passe à 41 700 euros ou 43 700 euros en Business. Le chargeur embarqué est en 11 kW en AC en 204 ch Business et à 7,4 kW en 136 ch ; les deux modèles acceptent jusqu’à 100 kW en DC.
Les gammes Hyundai et Kia
Chez Kia, l’e-Soul reprend le moteur de 136 ch et sa batterie de 39,2 kWh pour 276 km d’autonomie (15,6 kWh/100 km) ; comptez 41 690 euros ou 44 840 euros en Active Business. En 204 ch et avec la batterie de 64 kWh, l’autonomie atteint 452 km (15,7 kWh/100 km), pour 47 390 euros et 50 540 euros en Active Business.
Parmi les citadines, citons la Volkswagen e-Up!, avec son moteur électrique de 83 ch/212 Nm, alimenté par une batterie de 32,3 kWh, pour 251-260 km d’autonomie (13,4-16,4 kWh/100 km). Le chargeur est en 7,4 kW en AC et en 40 kW en DC. Les prix débutent à 27 040 euros.
Enfin, la Honda e n’existe plus qu’en 153 ch/315 Nm, le 136 ch étant sorti du catalogue. Normal, les deux moteurs partageaient la batterie de 28,5 kWh, pour 222 km d’autonomie dans les deux cas (17,8 kWh/100 km). Le chargeur embarqué en AC affiche 6,6 kW et 50 kW seulement en DC. Le prix : 41 270 euros, pas moins.

Dossier - Véhicules électriques : les gammes 2023 au complet
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