
Honneur à la toute nouvelle Renault Mégane qui a troqué son vieux châssis pour la plate-forme CMP qui sert aussi au Kadjar, à la Talisman ou encore à l’Espace. Pour cette Mégane, le 1.5 dCi est toujours d’actualité en 90 ch à 95 g, pour un accès à la gamme Business à 24 500 euros. Il est aussi proposé en 110 ch à 95 g pour 25 800 euros, et dans une version revenue à 86 g, toujours en 110 ch mais pour 200 euros de plus à 26 000 euros. Enfin, pour les amateurs de la boîte auto double embrayage EDC6, celle-ci est disponible à 27 300 euros sans augmentation du CO2 à 95 g.
De son côté, la Peugeot 308 est emmenée par le classique 1.6 BlueHDi en 100...
Honneur à la toute nouvelle Renault Mégane qui a troqué son vieux châssis pour la plate-forme CMP qui sert aussi au Kadjar, à la Talisman ou encore à l’Espace. Pour cette Mégane, le 1.5 dCi est toujours d’actualité en 90 ch à 95 g, pour un accès à la gamme Business à 24 500 euros. Il est aussi proposé en 110 ch à 95 g pour 25 800 euros, et dans une version revenue à 86 g, toujours en 110 ch mais pour 200 euros de plus à 26 000 euros. Enfin, pour les amateurs de la boîte auto double embrayage EDC6, celle-ci est disponible à 27 300 euros sans augmentation du CO2 à 95 g.
De son côté, la Peugeot 308 est emmenée par le classique 1.6 BlueHDi en 100 ch à 94 g dès 23 050 euros en Access Business, suivi de sa version 120 ch à 82 g dès 24 350 euros ou avec la boîte automatique « classique » EAT6 à 25 850 euros pour 92 g.
La lionne ou le losange ?
Contrairement à la compacte au losange, la lionne pourra contenter les gros rouleurs avec son 2.0 BlueHDi de 150 ch qui ne pointe qu’à 97 g mais sans version Business ; il faudra alors passer par l’Allure à 29 100 euros. Le break SW ajoute 850 euros – c’est raisonnable.
Lors de son restylage à mi-vie il y a deux ans, la Citroën C4 a eu droit aux nouvelles motorisations PSA et c’est logiquement que l’on retrouve le 1.6 BlueHDi Stop&Start en 100 ch à 86 g (25 150 euros en Millenium Business) qui remonte à 95 g sans Start&Stop (25 000 euros). Dans sa version plus puissante de 120 ch, il affiche aussi 95 g pour 26 200 euros en Millenium Business. Enfin, ce 1.6 BlueHDi de 120 ch est associé à l’excellente boîte automatique (EAT6 et non plus robotisée) pour tout juste 100 g mais à un prix élevé : 27 700 euros (Millenium Business).
C4, DS4 ou bien encore C-Élysée ?
La sœur jumelle, devenue une cousine à part entière sous l’appellation DS4, s’équipe, en finition Business, de ce 1.6 BlueHDi mais uniquement en 120 ch à 97 g ou 99 g en BVA, les autres motorisations dépassant les 100 g. Les prix se positionnent à 1 250 euros de plus, le prix du premium, vitres arrière fixes en prime !
Pour ceux que le premium rebute, sachez qu’une compacte aux chevrons peut aussi faire dans le « low cost » : la C-Élysée (4,46 m de longueur) a reçu l’autorisation de commercialisation par la direction du commerce France. S’il n’y a pas encore de version spécifique Business, ce modèle offre d’accéder à une berline statutaire avec sa malle arrière séparée de 506 l, avec le 1.6 BlueHDi de 100 ch à 98 g pour 16 450 euros, c’est excellent.
Sur l’autre rive du Rhin, on peaufine aussi les modèles et les motorisations pour passer sous les 100 g avec des compactes toujours plus grandes et parfois lourdes.
La Volkswagen Golf et son 1.6 TDI est commercialisée en 90 ch à 98 g à partir de 24 920 euros en Business et 3 portes uniquement (101 g en 5 portes) ; elle reste à 99 g en 110 ch (25 600 euros). En revanche, la 5 portes n’émet pas plus et entre dans notre sélection moyennant 830 euros en plus.
La cousine Audi A3 suit aussi ce régime avec le 1.6 TDI et boîte S tronic à 7 rapports à 99 g (30 650 euros en Business Line, 3 portes). CO2 identique en Sportback 5 portes mais avec un prix qui passe à 31 450 euros et 32 000 euros en berline à coffre (4,46 m de longueur contre 4,31 m en 3/5 portes).
Les autres puissances chez Audi (2.0 TDI) et Volkswagen, ainsi que les carrosseries SUV (Q2 et Q3) ou monospace (Golf Sportsvan et Touran) se situent au-dessus des 100 g.
Opel est un peu mieux positionné avec sa nouvelle Astra qui parvient à 88 g avec son 1.6 CDTI de 110 ch (26 370 euros en Business Connect) et place son récent grand break Sports Tourer à 89 g avec ce moteur (+ 1 000 euros en Business Connect).
De 88 à 98 g pour la Ford Focus
Avec sa Focus, Ford aligne trois puissances, pas moins, pour son 1.5 TDCI : 95 ch à 98 g (24 100 euros en Business Nav 3 portes), 105 ch à 88 g (24 500 euros) et 120 ch à 98 g (25 300 euros). Le break nécessite seulement 600 euros supplémentaires et la boîte double embrayage Powershift est commercialisée à 27 000 euros avec le 1.5 TDCi 120 ch (99 g).
Faisons un petit détour par le premium qui réserve de belles surprises pour la sobriété. À commencer par BMW qui dote sa Série 1 (3/5 portes) de son 2.0 l turbodiesel en trois puissances, toutes sous les 100 g : 114d de 95 ch à 95 g (à partir de 26 350 euros en Business), 116d de 116 ch à 96 g (à partir de 28 900 euros en Business) et 118d ED de 150 ch à 99 g (à partir de 31 050 euros en Business). Les versions 3 portes n’existent pas en Business et la finition supérieure Executive nécessite 3 850 euros de plus.
Chez Mini, la Clubman a su conquérir une nouvelle clientèle en entreprise grâce à ses prestations de véritable compacte avec 4,25 m de longueur, quatre « vraies » portes et un coffre de 360 l. Elle reprend le 1.5 turbodiesel BMW 3-cylindres qui fait des merveilles sur la Série 1 en 116 ch pour 99 g en Mini One D à 27 800 euros. Mais le 2.0 l 4-cylindres de 150 ch est pénalisé par la masse et le profil pas très aérodynamique de cette Clubman, à 109 g.
Mercedes n’est pas en reste avec sa Classe A à 89 g avec le 2.0 turbodiesel en 109 ch de l’A 180 d BlueEfficiency (30 150 euros en Business). En définition plus standard A 160 d de 90 ch, les émissions s’affichent à 98 g mais le prix redescend à 28 500 euros, toujours en Business. La boîte double embrayage 7G-DCT ne modifie pas le CO2 de la 160 d facturée 30 750 euros.
La Classe A multiplie les moteurs
En A 180 d plus puissante à 109 ch, les émissions sont toujours à 98 g mais pour 30 150 euros (Business) et 32 400 euros avec la boîte double embrayage. Enfin, l’A 200 d de 136 ch émet 99 g mais uniquement en boîte DCT à 33 900 euros. La finition Business Executive nécessite 3 350 euros de plus sur tous ces modèles sauf sur l’A200 d qu’elle alourdit trop et fait passer à 111 g.
Finissons ce petit tour par le premium en citant la Volvo V40 née en 2012 et restylée au printemps dernier. Elle a abandonné le petit 1.6 turbodiesel commun à PSA et Ford pour le récent 2.0 turbodiesel décliné en 120 ch à 82 g pour la V40 D2 (28 910 euros en Momentum Business) ou 150 ch à 99 g pour la V40 D3
(30 850 euros en Momentum Business) et 190 ch à 99 g, record à battre (33 350 euros en Momentum Business). De belles performances pour un agrément de conduite digne d’une grande routière qui peut aussi s’apprécier avec la boîte auto 6 vitesses Geartronic sur la D2 (97 g et 30 910 euros).
Retour aux constructeurs généralistes, européens d’abord avec Fiat. Le constructeur italien vient de faire renaître sa Tipo qui succède à la Bravo/Brava mais avec une optimisation de son 1.3 Multijet de 95 ch, soit tout juste 99 g en 5 portes (à partir de 19 490 euros en Pop Business) comme en break (à partir de 20 990 euros).
Sur cette Tipo, le plus costaud 1.6 Multijet de 120 ch se veut tout aussi performant (et plus agréable) avec 98 g (à partir de 20 990 euros en Pop Business, 22 490 euros en break), et encore plus performant avec le pack Eco (400 euros) qui fait descendre le CO2 à 89 g sur le 120 ch uniquement.
Alfa Romeo n’utilise pas le petit 1.3 Multijet de 95 ch pour sa Giulietta compacte récemment restylée et remotorisée. La gamme débute donc avec le 1.6 JTDm de 120 ch à 99 g pour 27 100 euros en Business. Ce dernier se dote aussi de l’excellente boîte double embrayage TCT à 29 050 euros, toujours en Business, sans modification à 99 g de CO2.
Giulietta et Leon, le clan des sportives
La Giulietta trouve en face d’elle une Seat Leon qui partage ses ambitions de sportive de caractère, avec aussi un design très expressif. Celui-ci est emprunté à la plate-forme commune avec la Golf, tout comme 1.6 TDI de 110 ch à 94 g mais uniquement en carrosserie 5 portes (à partir de 25 980 euros en Style Business). Les autres carrosseries et moteurs TDi plus puissants dépassent les 100 g.
Remarque identique pour la Skoda Octavia mais qui a l’avantage de préserver son CO2 en berline comme en break à 99 g, en 1.6 TDI de 90 ou 110 ch – c’est bien. La finition Business Plus est à 24 550 euros en 90 ch, 25 700 euros en 110 ch et 27 200 euros en 110 ch DSG7. Ajoutez 1 100 euros en Combi.
Ces compactes rencontrent depuis quelques années une concurrence redoutable, les coréennes venues elles aussi d’Europe de l’Est. La Kia Ceed pointe à 99 g avec le 1.6 CRDi de 110 ch (23 500 euros en Active) et avec sa déclinaison en 136 ch commercialisée au même prix (étonnant !). Comptez 300 euros de moins pour la carrosserie coupé 3 portes Pro-Ceed. La cousine Hyundai i30 vient d’être présentée au Mondial et fait encore mieux pour le CO2.
La Logan, toujours imbattable
Plus au sud que la République Tchèque et la Slovaquie, la Roumanie et sa marque fétiche Dacia abreuvent toujours l’Europe de la moins chère des compactes, la Logan. Le 1.5 dCi de 75 ch émet 90 g pour 11 500 euros en Ambiance, absolument imbattable (mais il faudra se contenter de manivelles pour ouvrir les vitres).
Avec cette Logan, la finition Laureate mieux dotée permet d’accéder au 1.5 dCi en 90 ch, toujours à 90 g, pour 12 750 euros, toujours aussi compétitif. Grammage identique pour les breaks moyennant un supplément de 1 950 euros, c’est un peu exagéré… Sachez enfin qu’une version à boîte robotisée est proposée sur ce 90 ch et uniquement en break, à 14 550 euros en Laureate (92 g).
Passons au Japon qui fournit, venue d’Europe et plus précisément de l’usine britannique de Sunderland, une Nissan Pulsar en manque cruel d’image. Pourtant, le 1.5 dCi de 110 ch à 94 g se montre tout à fait à l’aise dans cette compacte, pour un tarif compétitif de 25 450 euros.
Constat similaire pour la Toyota Auris fabriquée à Burnaston au Royaume-Uni. Commercialisée pour les trois quarts de ses ventes en France en version hybride HSD, elle conserve au catalogue le petit 1.4 D-4D turbodiesel d’origine PSA de 90 ch pour 89 g (24 500 euros en Tendance Business). Le break Touring Sports se situe à 100 g avec ce 90 ch (25 600 euros).
Mazda a bien saisi l’avantage d’une petite motorisation diesel dans le segment des compactes. Le constructeur a récemment monté dans sa Mazda3 le très sobre, silencieux et agréable 1.5 turbodiesel de 105 ch venu du CX3, avec 99 g pour un prix débutant à 23 500 euros – c’est sage.
Concluons sur ce chapitre des modèles compacts par une ultime japonaise, la Honda Civic qui a fort à faire avec ses concurrentes asiatiques. Fabriquée elle aussi au Royaume-Uni, dans l’usine de Swindon, elle est commercialisée plus cher à 25 060 euros en Business, et fait valoir un 1.6 i-DTEC de 120 ch à seulement 94 g mais avec des performances de grande routière.
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