
Tous les tarifs s’entendent TTC.
À l’instar des générations précédentes, les évolutions se font subtiles bien que le design doive marquer la différence avec la Golf 7. Pour cela, il « suffit » de regarder les récentes faces avant des SUV T-Roc et T-Cross pour se faire une idée du style. Pour la face arrière, ce sera assez proche du Tiguan actuel, tout du moins dans les croquis que Volkswagen a bien voulu révéler.
VW fait place à la Golf 8
Sous le capot avant de cette Golf, on retrouvera bien sûr les 3-cylindres 1.0 TSI de 116 ch et 4-cylindres 1.5 TSI de 130 et 150 ch, complétés par le 2.0 TFSI plus puissant. En diesel, les 1.5 TDI de 115 ch...
Tous les tarifs s’entendent TTC.
À l’instar des générations précédentes, les évolutions se font subtiles bien que le design doive marquer la différence avec la Golf 7. Pour cela, il « suffit » de regarder les récentes faces avant des SUV T-Roc et T-Cross pour se faire une idée du style. Pour la face arrière, ce sera assez proche du Tiguan actuel, tout du moins dans les croquis que Volkswagen a bien voulu révéler.
VW fait place à la Golf 8
Sous le capot avant de cette Golf, on retrouvera bien sûr les 3-cylindres 1.0 TSI de 116 ch et 4-cylindres 1.5 TSI de 130 et 150 ch, complétés par le 2.0 TFSI plus puissant. En diesel, les 1.5 TDI de 115 ch et 2.0 TDI de 150 ch et plus seront à l’honneur comme actuellement – tout cela reste à confirmer. Mais Volkswagen généralisera, en diesel et essence, une hybridation légère avec alterno-démarreur de 48 V.
Notez enfin que l’e-Golf électrique ne sera pas reconduite après 2020 : la nouvelle gamme I.D. dévolue à cette énergie débutera par une berline révélée dans sa version définitive à Francfort, pour une commercialisation début 2020. Cette compacte électrique au format de la Golf devrait assurer 330 km d’autonomie avec sa batterie de 48 kWh (500 km en option) et un moteur de 150 ch environ, pour un prix d’accès de 25 000 euros selon Volkswagen. Il s’agira de la première salve d’une longue série de modèles électriques développés sur la plate-forme MEB spécifique à cette énergie avec, entre autres, l’I.D. Buzz, version VUL révélée à l’automne dernier au salon IAA.
La cousine Audi A3, quatrième du genre, sera aussi révélée et commercialisée à Francfort en 2019. Pour cette « revenante » qui devait être lancée il y a deux ans à Genève mais avait été recalée en raison du « Dieselgate », c’est le grand bain avec des motorisations revues et corrigées. Pour l’heure, c’est l’inconnu complet sur cette future compacte qui succédera à l’A3 actuelle lancée fin 2012 et restylée au printemps 2016.
L’Audi A3 refait ses gammes
On sait simplement que cette future A3 partage sa plate-forme allégée MQB avec la Golf, comme précédemment. On sait aussi que, comme chez Volkswagen, sa version e-Tron ne devrait pas survivre sur cette plate-forme mais être développée sur un châssis spécifique. Abandonnées aussi les carrosseries 3 portes et cabriolet, à l’instar de Volkswagen pour sa Golf 8.
Mais pour ceux qui ne voudraient pas attendre et seraient tentés, comme un acheteur sur trois, de choisir une déclinaison SUV au format de la compacte A3, le nouvel Audi Q3 est dorénavant commercialisé. Révélé au dernier Mondial de Paris, cette deuxième génération (4,49 m de longueur, 10 cm de plus que le précédent) repose naturellement sur la plate-forme MQB dans sa version commune au Tiguan 2.
Sous son capot, ce Q3 s’offre en diesel le 2.0 TDI en 150 ch (à partir de 41 300 euros) et 190 ch Quattro (à partir de 44 000 euros). En essence, il reprend le 1.5 TFSI de 150 ch (à partir de 36 570 euros) ou le 2.0 TFSI de 190 ch (à partir de 44 000 euros), voire de 230 ch Quattro (à partir de 46 700 euros).
Toujours dans le groupe Volkswagen mais chez Skoda maintenant, la Scala sera commercialisée en juin après sa révélation à Genève. Cette compacte 5 portes de 4,36 m de longueur (empattement de 2,65 m, coffre de 467/1 410 l) remplace la Rapid mais elle est développée sur la plate-forme MQB-A0, celle de la Polo et non de la Golf, d’où un prix inférieur de 25 % à cette dernière.
Les motorisations de cette Scala seront on ne peut plus classiques dans le groupe Volkswagen avec le 3-cylindres 1.0 TSI essence en 95 et 115 ch, puis le 1.5 TSI en 150 ch ; en diesel, on retrouvera le 1.6 TDI de 115 ch, complété par le 1.0 G-TEC de 90 ch au GNC (gaz naturel comprimé).
Pour répliquer à ces compactes et à ces déclinaisons SUV du groupe Volkswagen, Mercedes dégaine sa nouvelle Classe B et sa version SUV GLB (4,60 m de longueur) ou GLC (4,66 m).

Mercedes riposte
Dévoilée au Mondial de Paris, la Classe B s’apparente toujours à une Classe A monospace, à l’instar d’une Golf Sportsvan par rapport à une Golf. Les motorisations sont donc identiques et fabriquées par Renault : 1.5 l turbodiesel en 180d de 116 ch à 109 g et 200d de 150 ch à 112 g ; 1.3 l essence B180 de 136 ch ou 163 ch à 124 g pour les deux ; au-dessus, le 2.0 l turbodiesel Mercedes sera à l’ouvrage en 190 ch à 116 g.
Il est probable que c’est le Mercedes GLB qui remportera les suffrages face à la Classe B et celui-ci devrait être commercialisé au printemps. Basé sur la plate-forme MFA2 des Classe A et B – à mi-distance entre le GLA (4,42 m) et le GLC (4,66 m) – il sera proposé en 5 ou 7 places.
Ces derniers-nés allemands trouveront devant eux le BMW X1 qui tient le haut du pavé depuis 2015 et sa deuxième génération. Ce X1 sera restylé cette année, nous n’en savons pas plus pour l’heure, mais ce restylage devrait s’accompagner d’une nouvelle gamme de motorisations commune au X2.
Les SUV compacts se portent bien
En revanche, on en sait plus sur l’une des stars du segment, le Range Rover Evoque de deuxième génération commercialisé à partir de ce printemps. Dans ses 4,37 m de longueur, il reprend tous les atouts qui ont fait le succès de son prédécesseur mais sur une nouvelle plate-forme qui pourra recevoir une chaîne hybride (3-cylindres essence de 200 ch et moteur électrique de 100 ch).
Pour l’heure, la carrière de cet Evoque débute avec le 2.0 turbodiesel Ingenium bien connu en 150 ch (4×2, à partir de 39 350 euros, 143 g), 180 ch (4×4, à partir de 46 650 euros, 150 g) et 240 ch en 4×4 également (à partir de 50 500 euros, 163 g).

Du côté des constructeurs japonais, il nous faut citer pour 2019, sur le segment des compactes, l’arrivée de la Toyota Corolla. Révélée au Mondial de Paris à l’automne dernier, cette ex-Auris berline et break sera commercialisée dès mars pour la berline 5 portes et en juin pour le break Touring Sports (+ 1 000 euros).
Toyota l’avait annoncé : il n’y a plus de diesel dans sa gamme VP, y compris en entreprises, et c’est donc sur les motorisations hybrides que tout repose pour cette Corolla – en plusieurs puissances, c’est bien. On retrouve donc le 1.8 l essence-électrique pour une puissance cumulée de 122 ch à 76 g (28 750 euros en Dynamic Business), mais aussi le 2.0 l de 180 ch cumulés à 86 g (30 750 euros en Dynamic Business).

Toyota en plein renouvellement
Outre cette Corolla qui essaiera de se faire une place parmi la pléthore des compactes européennes, il faut citer le restylage de la star des hybrides, la Prius dont on a vu les modifications début décembre dernier au salon de Los Angeles, à commencer par l’abandon des signes stylistiques trop clivants comme les optiques arrière en Z… Rien de plus si ce n’est l’arrivée d’une version « 4×4 » à transmission intégrale, à l’instar du HR-V ou du RAV-4 dont elle reprend la plate-forme et les groupes motopropulseurs, mais qui ne sera pas commercialisée dans l’Hexagone, niveau de CO2 oblige. Citons enfin la commercialisation en avril de la quatrième génération de Mazda3 (4,46 m de longueur), révélée elle aussi à Los Angeles. Celle-ci a l’honneur d’étrenner une plate-forme alors qu’elle reprend les motorisations apparues récemment sur le CX3 en essence comme en diesel. L’accès à la gamme est donc confié au 2.0 l essence de 122 ch de la génération actuelle (à partir de 24 100 euros) et en diesel au 1.8 l de 116 ch (à partir de 28 400 euros).
À la rentrée 2019, cette Mazda3 recevra aussi le nouveau 2.0 SkyActiv-X avec un alterno-démarreur de 24 V et un taux de compression équivalent à celui d’un diesel (avec auto-allumage par compression dans certaines phases), ce qui devrait réduire les consommations moyennes selon le constructeur.

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