Segment C – Berlines et breaks compacts : hybridation tricolore

Dans le groupe Stellantis, la récente Peugeot 308 tient le devant de la scène sur ce segment des berlines et breaks compacts, avec sa nouvelle motorisation PHEV venue du 3008. Il s’agit ici d’une version V3 liée à la génération revue et corrigée de la plate-forme EMP2 (voir l’essai flash page 67). Qui sert aussi aux DS 4, C5 X ou Astra.

Pour la 308, ce PHEV se décline en deux puissances de 180 et 225 ch. Il repose sur le 4-cyl. 1.6 turbo-essence de 150 ou 180 ch, plus les 110 ch du moteur électrique, avec une batterie de 12,4 kWh. La 308 PHEV de 180 ch/24-27 g débute à 38 050 euros en Active Pack et à 44 050 euros en GT en 225 ch/27 g. Ajoutez 1 000 euros pour le break SW avec un CO2 en très légère hausse : 25-27 g en 180 ch et 26-27 g en 225 ch.

Les gammes Stellantis…

La cousine Opel Astra n’a droit qu’à la version en 180 ch/25-27 g (150 ch essence plus 110 ch électriques), à 36 250 euros. Mais elle se pare d’une finition Elegance Business à 39 450 euros. Cette Astra n’est pour l’heure pas disponible en break.

Chez DS, le choix est inverse pour la DS 4 avec le seul PHEV de 225 ch/29-32 g à 39 500 euros en Bastille +. Pas de break au programme pour la marque premium de Stellantis. Quant à Citroën, il faut passer aux segments supérieurs pour accéder au PHEV avec les C5 Aircross et C5 X (voir ci-dessous).

La concurrente la plus sérieuse reste donc la Renault Mégane E-Tech PHEV, avec 160 ch/28 g. Son moteur se compose du 1.6 essence de 91 ch, plus deux moteurs électriques totalisant 110 ch (66 ch et alterno-démarreur de 34 ch). La batterie affiche 9,8 kWh, soit 50 km d’autonomie. Le prix : 38 750 euros en berline 5 portes Evolution avec 1 000 euros de plus pour le break Estate (+ 1 g). Mais cette cavalerie hexagonale doit faire face à la concurrence allemande généraliste et premium. Dont la Volkswagen Golf PHEV qui se décline en deux puissances, à partir du 1.4 turbo-essence de 150 ch plus les 110 ch du moteur électrique. Les deux versions sont donc la 204 ch/21-33 g à 44 705 euros, et la GTE de 245 ch/25-36 g à 45 880 euros. La batterie de 10,4 kWh, qui autorise 50 km d’autonomie, n’équipe pas le break SW.

Sa cousine la plus proche, la Seat Leon, partage ces plate-forme et motorisations. On retrouve donc l’ensemble 1.4 TSIe PHEV en 204 ch/25-27 g avec une batterie de 10,4 kWh. Ces caractéristiques lui valent un prix de 38 600 euros en Xcellence et de 40 230 euros en break Sportstourer (26-28 g).

… ou Volkswagen ?

Mais pour la puissance plus sportive de 245 ch, il faudra passer chez Cupra, marque devenue autonome de Seat dans la galaxie Volkswagen. La Cupra Formentor V existe en effet en PHEV avec ce même attelage 1.4 TSIe. Elle se décline en 204 ch/27-30 g à 44 900 euros et à 45 250 euros en Business Edition. En 245 ch/32-34 g pour la Formentor VZ, il faudra débourser 49 900 euros.

Enfin, le premium Audi propose son interprétation de la famille compacte du groupe VW. Ainsi, son A3 Sportback 40 TFSIe, en 204 ch/24-31 g, est à 39 670 euros et à 42 880 euros en Business Line. Pour les 245 ch/31-34 g, comptez un prix unique de 46 270 euros. Mais sa carrosserie berline 4 portes n’offre pas de PHEV : la capacité de son coffre, son atout principal, serait trop affectée par la place de la batterie.

Restons dans le premium allemand avec Mercedes et ses Classe A 5 portes et berline 4 portes, et ses CLA coupé 4 portes et coupé 5 portes Shooting Brake. Toutes ces déclinaisons recourent au PHEV 250 e de 218 ch, soit le 1.3 turbo-essence commun à Renault en 160 ch plus 102 ch électriques. La grosse batterie de 15,6 kWh autorise 76 km d’autonomie électrique en circuit urbain WLTP.

L’offre Mercedes

Pour la Classe A 250 e (22-30 g), comptez 43 100 euros en Style Line, 44 700 euros en Business Line et 45 530 euros en berline 4 portes Business Line (20-30 g). Les CLA Coupé et CLA Shooting Brake en 250 e de 218 ch commencent respectivement à 48 800 euros (21-29 g) et 49 500 euros (23-32 g). En Business Line, le tarif débute à 49 650 euros en Coupé, et à 50 350 euros en Shooting Brake.

Pour sa part, la carrosserie typée mono-space Classe B, dernière survivante du genre avec la BMW Série 2 Active Tourer, va à nouveau subir un restylage. Sa motorisation PHEV 250 e, toujours de 218 ch (23-33 g), s’affiche à 47 300 euros et à 45 600 euros en Business Line.

Enfin, sur ce segment des compactes PHEV, Hyundai se fait remarquer avec la Ioniq Hybrid Plug-in de 141 ch/26 g (1.6 GDi de 105 ch plus 60 ch électriques, batterie de 8,9 kWh) à 33 600 euros en Intuitive.

Chez Kia, la Ceed se décline en PHEV uniquement en break SW avec ce 1.6 GDi de 105 ch et un moteur électrique de 60 ch, pour 141 ch/29-33 g au total. Son prix commence à 36 290 euros en Motion, en baisse par rapport à 2021. Sa carrosserie XCeed surélevée, sur la base de la berline 5 portes, toujours en PHEV de 141 ch, passe à 32-38 g et 35 690 euros.