
Tous les tarifs s’entendent TTC. Le CO2 indiqué est obligatoirement WLTP.
Avec une fin 2018 mouvementée pour Volkswagen et Audi qui ont retiré du catalogue les Golf GTE et A3 e-tron qui partagent leur plate-forme et leur hybridation essence rechargeable. Pour l’heure, pas d’explication officielle sauf le temps d’attente pour l’homologation en Euro 6d-Temp et WLTP.
Les émissions de CO2 de 35 g/km pour la Golf et 38 g pour l’A3, revues à la hausse, ne devraient cependant pas modifier le coût de la TVS de ces modèles sous les 61 g (soit une exonération définitive de la première composante de la TVS). Nous ne pouvons donc vous exposer plus avant...
Tous les tarifs s’entendent TTC. Le CO2 indiqué est obligatoirement WLTP.
Avec une fin 2018 mouvementée pour Volkswagen et Audi qui ont retiré du catalogue les Golf GTE et A3 e-tron qui partagent leur plate-forme et leur hybridation essence rechargeable. Pour l’heure, pas d’explication officielle sauf le temps d’attente pour l’homologation en Euro 6d-Temp et WLTP.
Les émissions de CO2 de 35 g/km pour la Golf et 38 g pour l’A3, revues à la hausse, ne devraient cependant pas modifier le coût de la TVS de ces modèles sous les 61 g (soit une exonération définitive de la première composante de la TVS). Nous ne pouvons donc vous exposer plus avant les avantages et inconvénients de ces deux véhicules.
Le Scénic en hybride diesel
Passons à Renault qui équipe son Grand Scénic 7 places (32 000 euros en Business 7 places, longueur : 4,63 m) avec le bien connu 1.5 dCi de 110 ch, enrichi d’un alterno-démarreur en 48 V de 10 kW/12,6 ch et 15 Nm de couple supplémentaires. Les émissions sont limitées à 94 g mais sans droit à l’exonération de TVS car il s’agit d’un… diesel. Et l’homologation WLTP ne devrait pas améliorer le score, passant au-dessus de 100 g. Il est dommage que cette solution technique d’hybridation légère, relativement simple et peu coûteuse (1 000 euros de surcoût), n’équipe pas des modèles plus gros de la gamme Renault comme la Talisman ou l’Espace qui bénéficieraient encore plus de la réduction de consommation.
Ces déboires de la concurrence ne peuvent que favoriser toujours plus le n° 1 du secteur, Toyota qui aligne sa star, la Prius rechargeable ou pas. Et s’apprête à commercialiser début 2019 sa nouvelle Corolla, l’ex-Auris récemment rebaptisée de ce nom qui célèbre la voiture la plus vendue au monde. La Corolla reprendra la plate-forme TNGA de la Prius ou du C-HR mais avec une double proposition hybride en 122 ou 180 ch. La compacte Auris 136h actuelle demeure toujours au catalogue en Tendance Business à 27 000 euros. C’est le moment de négocier des remises sur stock ! Notez que son homologation en WLTP ne l’a pas favorisée : elle est passée de 79 g en 2017 à 90 g aujourd’hui.
Une Prius séduisante
En break Touring Sports à 4,60 m de longueur, l’Auris est aussi emmenée par le module « full hybrid » 1.8 l essence de 136 ch cumulés avec le moteur électrique ; son CO2 reste à 90 g (28 250 euros en Design Business).
Sur ce segment, c’est donc la Prius qui domine en version « full hybrid » non rechargeable (longueur : 5,54 m, à partir de 31 300 euros en Dynamic Business). Et ce, grâce à sa sobriété bien réelle à 3,4 l/100 km en cycle mixte, soit 78 g de CO2, et un peu plus de 4,0 l lors de nos essais. Rappelons que cette Prius, qui a servi depuis plus de vingt ans d’exemple pour une hybridation fiable et raisonnée, est emmenée par un moteur essence 1.8 l de 98 ch et un moteur électrique de 72 ch ; les deux cumulés développent au maximum 122 ch et 142 Nm de couple.
Si l’on met de côté son style pour le moins clivant, le seul « souci » de la Prius, c’est la concurrence interne du C-HR (29 750 euros en Dynamic Business) dont le succès ne se dément pas, les SUV et crossovers ayant le vent en poupe. Du vent qu’il faut l’évoquer car la pénétration dans l’air de ce « haut sur pattes » ne favorise pas ses émissions qui grimpent à 86 g (exonération de TVS sur trois ans), alors qu’il reprend l’intégralité de la plate-forme TNGA et l’hybridation de la Prius (122 ch), mais sur 4,36 m.
Une Prius déclinée sous toutes les formes
Au sommet de cette offre Toyota sur le segment C il faut aussi évoquer la Prius Hybride Rechargeable, un cas à part : elle s’allonge de 10 cm sur la plate-forme TNGA par rapport à la Prius classique et pointe à 4,64 m de longueur. Cet allongement permet d’embarquer une batterie supplémentaire lithium-ion d’une capacité de 8,8 kWh, soit une cinquantaine de kilomètres d’autonomie en mode électrique. Ce qui fait baisser ses émissions à 28 g, de quoi décrocher l’exonération à vie de la TVS. Son seul handicap : un prix très élevé de 39 500 euros en Business, soit 8 200 euros supplémentaires par rapport à la Prius non rechargeable – la rentabilité est un objectif très lointain !
Citons enfin la Prius+, monospace de 7 places à ne pas assimiler à la nouvelle Prius rechargeable ou pas. Son encombrement reste identique mais cette Prius+ est basée sur la précédente plate-forme et ne sera probablement pas remplacée. Elle est bien connue des chauffeurs de taxi mais son CO2 s’établit à 106 g (pas d’exonération de TVS) pour un prix de 35 600 euros (4 300 euros supplémentaires par rapport à la nouvelle Prius 5 places).
Restons dans le groupe Toyota pour évoquer la marque premium Lexus dont la berline CT 200h (longueur : 4,35 m) constitue la porte d’entrée dans l’univers du luxe automobile (31 540 euros en Business). Basée sur la précédente génération de Prius, sa puissance ressort à 136 ch cumulés mais le passage à l’homologation WLTP l’a fait bondir de 82 à 93 g. Rien de bien grave puisque l’exonération de TVS sur trois ans reste acquise. Cette CT 200h doit donc encore tenir un peu avant de tirer sa révérence pour être remplacée par une compacte basée sur la plate-forme TNGA.

Kia et Hyundai à la manœuvre
Toujours en Asie mais cette fois en Corée, le conglomérat Hyundai-Kia recueille les fruits de son avance technologique dans l’hybride, l’électrique, les batteries et, accessoirement, la pile à combustible à hydrogène.
Sur le segment des compactes et des crossovers de même encombrement, l’offre est donc large avec la déclinaison des Hyundai Ioniq en hybride, hybride rechargeable et électrique (longueur : 4,47 m, voir notre essai flash ci-dessous). Une plate-forme et un groupe motopropulseur que l’on retrouve chez Kia sur le crossover Niro Hybride et le Niro Hybride Rechargeable.
Dotée du 1.6 l essence de 105 ch aidé par un moteur électrique de 43,5 ch, soit une puissance totale maximale de 141 ch, la Hyundai Ioniq Hybride (27 950 euros en Business) affiche une consommation inférieure à 4,0 l et des émissions de 79 g. La version Hybride Rechargeable de cette Ioniq emporte en plus une batterie de 8,9 kWh, avec à la clé une puissance du moteur électrique portée à 60,5 ch et une autonomie en mode 100 % électrique d’une cinquantaine de kilomètres. Et les émissions de CO2 chutent à 26 g (exonération de TVS à vie). Mais attention, ce surcoût technologique est facturée 8 900 euros (une seule finition Executive à 36 850 euros).
Un redoutable concurrent pour la famille Prius !
Chez Kia, le Niro joue dans la catégorie des crossovers avec une longueur ramenée à 4,36 m (11 cm de moins que l’Ioniq) mais avec une hauteur et une garde au sol supérieures, ce qui est moins favorable au SCx et à la consommation. Rien de grave malgré tout : à partir du même groupe hybride (1.6 l de 105 ch et moteur électrique de 43,5 ch pour un total maximum de 141 ch), les émissions du Niro Hybride atteignent 88 g, soit 3,8 l/100 km en usage mixte (à partir de 27 450 euros). Pour sa part, le Niro Hybride Rechargeable passe à 29 g, toujours avec ce bloc moteur (à partir de 36 550 euros, voir aussi l’essai page 80).
BMW en mode premium
BMW n’est pas novice dans l’hybridation. Pour ses Série 1 et 2, X1 et X2 et l’intégralité de la gamme Mini, la plate-forme UKL a été conçue dès l’origine pour accueillir des versions hybrides simples ou rechargeables, et 100 % électriques – les BMW i3 et i8 possèdent leurs plates-formes propres).

On retrouve donc le « monospace » compact (longueur : 4,35 m) Active Tourer 225xe en hybride rechargeable eDrive qui cumule la puissance du 3-cylindres essence 1.5 l de 136 ch avec un moteur électrique de 88 ch sur le train arrière. Soit au total une confortable puissance de 224 ch pour 52 g de CO2 (46 g selon l’ancien cycle NEDC). À partir de 40 000 euros en finition Première, le prix de cet Active Tourer est au niveau du premium allemand. Sous la robe Mini, cet ensemble équipe la Countryman Hybride Rechargeable e-All4, à peine plus courte à 4,30 m de longueur et 1,56 m de hauteur mais qui émet un peu plus de CO2 en raison de son design de SUV et non plus de monospace : 55 g (49 g auparavant). À 41 850 euros en Business, son tarif se veut à l’image de la marque et de sa maison-mère BMW.
Dossier - Hybrides et hybrides rechargeables : la priorité pour 2019
- Hybrides et hybrides rechargeables : la priorité pour 2019
- Segments A et B (citadines et polyvalentes) : un choix très restreint
- Segment C (compactes et monospaces compacts) : le choix s’élargit
- Essai flash >> Hyundai Ioniq : Trois pour une, une pour toutes !
- Segment D (familiales) : le WLTP fait son effet
- Segment H (grandes routières et luxe) : le haut de gamme de l’hybride
- Segment SUV compacts : le segment se recompose
- Segment grands SUV : un choix restreint