
Dans cette catégorie, la Renault Mégane E-Tech fait toujours l’actualité parmi les compactes, en 130 ou en 220 ch. Le 130 ch est proposé avec une batterie de 40 kWh pour 300 km d’autonomie (37 000 euros), ou de 60 kWh/470 km (43 000 euros). Le 220 ch n’existe qu’avec la 60 kWh/450 km (42 000 euros). Attention, deux puissances de chargeur sont prévues en 40 kWh : Standard de 7 kW en AC uniquement, Boost de 22 kW et 85 kW en DC (+ 2 000 euros). Pour la 60 kWh, le chargeur Super aligne 7 kW en AC et 130 kW en DC, et en Optimum 22 kW en AC et 130 kW en DC (+ 2 000 euros).

Dans cette catégorie, la Renault Mégane E-Tech fait toujours l’actualité parmi les compactes, en 130 ou en 220 ch. Le 130 ch est proposé avec une batterie de 40 kWh pour 300 km d’autonomie (37 000 euros), ou de 60 kWh/470 km (43 000 euros). Le 220 ch n’existe qu’avec la 60 kWh/450 km (42 000 euros). Attention, deux puissances de chargeur sont prévues en 40 kWh : Standard de 7 kW en AC uniquement, Boost de 22 kW et 85 kW en DC (+ 2 000 euros). Pour la 60 kWh, le chargeur Super aligne 7 kW en AC et 130 kW en DC, et en Optimum 22 kW en AC et 130 kW en DC (+ 2 000 euros).

Peugeot ne va pas lui laisser longtemps le champ libre : son e-308 est lancée en ce début 2023 avec l’eMotors de 156 ch/260 Nm et sa batterie de 51 kWh, pour 400 km d’autonomie (12,7 kWh/100 km). Le chargeur affiche 11 kW en AC et 100 kW en DC. Les prix ne sont pas encore connus.
Sans surprise, l’Opel Astra Electric reprend la plate-forme EMP2 V2 et le moteur de cette e-308 mais avec un couple supérieur de 10 Nm à 270 Nm, pour une puissance inchangée de 156 ch. L’autonomie atteint 416 km avec la batterie de 51 kWh (12,7 kWh/100 km). Le chargeur fonctionne aussi en 11 kW en AC et en 100 kW en DC. Commercialisation prévue au printemps.



Les gammes Volkswagen
Pour l’heure, c’est plutôt la Volkswagen ID.3 qui fait le plus concurrence à Renault. Et elle aura déjà droit à un restylage à mi-vie en 2023. La gamme ne devrait pas être modifiée avec un moteur de 145 ch à l’arrière, et une batterie de 58 kWh pour 417 km d’autonomie (15,5-16,4 kWh/100 km). Comptez 41 750 euros et 44 000 euros en Business (chargeur de 11 kW en AC, et de 120 kW en DC). En 204 ch et 58 kWh, l’autonomie et la consommation restent identiques, mais pour 43 400 euros ou 45 650 euros en Business avec le même chargeur. Enfin, ce moteur de 204 ch peut aussi être alimenté par une batterie de 77 kWh, portant l’autonomie à 548 km (15,9 kWh/100 km). Le chargeur DC passe alors à 135 kW, et le prix à 47 400 euros et 48 900 euros en Business.

La cousine Cupra Born VZ reprend cette plate-forme MEB avec un moteur poussé à 230 ch/320 Nm et une batterie de 77 kWh pour 550 km d’autonomie, à 46 500 euros. Avec la batterie de 58 kWh, l’autonomie revient à 375 km pour 45 500 euros. En 204 ch/310 Nm et 58 kWh, elle atteint 395 km pour une consommation de 16,7 kWh/100 km, à 44 500 euros pour la Born V. Le chargeur est en 11 kW en AC et en 120 kW en DC pour la 204 ch, avec en plus le 170 kW en DC pour la 230 ch.
Toujours dans le segment de la berline compacte, la Citroën Ë-C4 trace sa route avec l’ensemble moteur-batterie du Peugeot e-2008 de 136 ch/260 Nm en mode Sport (109 ch en Normal et 82 ch en Eco) ; sa batterie aligne 48,1 kWh pour 357 km d’autonomie en mode Standard. Son prix débute à 37 750 euros ou 41 172 euros en Feel Nav Business R. Le chargeur délivre 7,4 kW en AC (11 kW en AC optionnel à 300 euros) et 100 kW en DC. Sa carrosserie 4 portes et malle arrière Ë-C4 X (+ 24 cm à 4,60 m de long) est lancée ce printemps, avec la même l’architecture, le moteur de 136 ch/260 Nm et une batterie de 48,1 kWh (360 km d’autonomie). Son prix : 41 900 euros.

Hyundai et Kia
Si le Hyundai a repositionné sa Ioniq 5 sur le segment supérieur des familiales et ne commercialise plus sa Ioniq « tout court », le cousin Kia persiste et signe avec la récente deuxième génération du Niro électrique, positionné en SUV compact avec ses 4,42 m de long. Ce Niro reprend le plus puissant des moteurs communs aux deux marques pour ce segment, soit 204 ch avec une batterie de 64,8 kWh, pour une belle autonomie de 460 km (16,2 kWh/100 km). Comptez 44 490 euros en Motion et 47 140 euros en Active Business.
En revanche, toujours pas de renouvellement pour la vénérable Nissan Leaf, née en 2011, revue en 2017 et restylée fin 2021, qui fait face à une concurrence impitoyable. Avec deux puissances de moteur et deux capacités de batterie : 150 ch/320 Nm et 40 kWh pour 270 km d’autonomie (17,1 kWh/100 km) ; 217 ch/340 Nm et 62 kWh pour 385 km d’autonomie (18,5 kWh/100 km). La première s’affiche à 36 900 euros et la seconde à 43 050 euros. Le chargeur en AC est en 6,6 kW ou 20 kW grâce à sa prise Chademo peu répandue ; il passe à 50 kW en DC pour la 150 ch ou 130 kW pour la 217 ch.
Mais l’étoile de la Leaf pâlit avec l’arrivée fin 2022 de l’Ariya, SUV aux allures de coupé compact, quoique plus long à 4,59 m. Cet Ariya aligne 218 ch/63 kWh pour 403 km d’autonomie (chargeur de 7,4 kW en AC, 130 kW en DC), à 47 300 euros. En 242 ch/87 kWh, l’autonomie passe à 520 km, pour 54 400 euros. Une version 4×4, avec un moteur en plus sur l’essieu arrière, porte la puissance à 306 ch/87 kWh pour 493 km d’autonomie. Son prix : 57 400 euros. Dans tous les cas, le chargeur de 22 kW en AC est facturé 1 000 euros (voir l’essai flash page 61).
Arrivée du BMW iX1
Dans le premium, BMW vient de lancer son iX1, uniquement pour l’heure en xDrive30 équipé d’un moteur par essieu. L’ensemble développe 272 ch/494 Nm (313 ch en mode Boost pendant 10 s), avec une batterie de 64,7 kWh pour 413-438 km d’autonomie (17,3-18,4 kWh/100 km). Le chargeur embarqué est en 11 kW ou 22 kW en AC (option à 950 euros) et jusqu’à 130 kW en DC. Son prix commence à 55 150 euros et 59 300 euros en Business Design.
De son côté, la Mercedes EQA poursuit son chemin depuis son lancement au printemps 2021. En 190 ch/375 Nm pour l’EQA 250 et en 292 ch/520 Nm pour l’EQA 350 4Matic qui a donc droit à un moteur en plus sur le train arrière. La 190 ch s’équipe d’une batterie de 70,5 kWh pour 490-532 km d’autonomie (15,3-16,7 kWh/100 km) ; la 292 ch, avec sa batterie de 66,5 kWh, affiche 411-438 km (14,6-15,5 kWh/100 km). Dans les deux cas, le chargeur AC est en 11 kW et en 100 kW en DC. Comptez 55 750 euros pour l’EQA 250+ en Business Line et 64 700 euros pour l’EQA 350 4Matic AMG Line.
Volvo à la Recharge
Parmi les compactes, Volvo propose deux carrosseries avec le crossover Coupé C40 Recharge (voir l’essai flash ci-dessus) et le SUV classique XC40 Recharge, tous deux avec trois puissances et deux batteries. D’abord 231 ch/330 Nm et 66 kWh ou 252 ch/330 Nm et 75 kWh en versions tractions baptisées Recharge, alors que la version Recharge Twin s’offre un moteur supplémentaire sur le train arrière, portant la puissance totale à 408 ch/660 Nm, toujours avec la batterie de 75 kWh. Le chargeur est en 11 kW en AC et en 150 kW en DC pour la 66 kWh, et passe en 200 kW en DC pour la 75 kWh.
Le C40 Recharge est à 55 850 euros en 238 ch (453-477 km d’autonomie) et débute à 54 050 euros en 252 ch Extended Range (507-544 km). En Recharge Twin de 408 ch, comptez 61 650 euros (483-508 km). Pour sa part, le XC40 Recharge pointe à 50 250 euros en 238 ch (438-461 km) ou à 48 950 euros en 252 ch (490-515 km). Le XC40 Recharge Twin débute à 59 650 euros (478-501 km).
Dans le premium, notons aussi que Lexus a revu en profondeur son UX 300e (4,50 m de long) à l’automne 2022 et veut jouer la carte du luxe à défaut de celle de l’habitabilité. La nouvelle batterie de 72,8 kWh offre 440 km de rayon d’action contre 305 km jusque-là, toujours avec le moteur de 204 ch/300 Nm. Son prix : 49 990 euros.

Autre japonais, Mazda avec son crossover MX-30 qui souffre toujours de sa petite batterie de 35,5 kWh. Celle-ci alimente un moteur de 143 ch/271 Nm consommant 17,9 kWh/100 km, soit une autonomie réduite de 200 km, insuffisant pour un usage polyvalent (chargeur à 6,6 kW). Avantage de cette batterie : le prix débute à 36 750 euros seulement. Une version avec un original « range extender », prolongateur d’autonomie constitué d’un petit moteur rotatif servant de générateur mais n’entraînant jamais les roues, est prévue pour 2023. Seule restriction, ce MX-30 n’est pas classé en électrique mais en PHEV.
Enfin, citons le chinois MG avec son ZS EV récemment restylé et remotorisé. Ce SUV compact se dote d’un moteur de 177 ch/280 Nm, alimenté par une batterie de 50,3 kWh, pour 320 km d’autonomie. Son prix : 33 990 euros. Une seconde version, moins puissante à 156 ch/280 Nm mais équipée d’une batterie plus grosse de 70 kWh, assure 440 km d’autonomie pour 37 990 euros. Les chargeurs en AC sont en 11 kW pour la grosse batterie et en 6,6 kW pour la petite, et jusqu’à 92 kW en DC.
L’offre chinoise
Ce ZS EV est complété par la récente MG4, basée sur une nouvelle plate-forme dédiée à l’électrique. Cette compacte reprend la motorisation en 170 ch avec une batterie de 50,3 kWh (350 km d’autonomie), au prix unique de 28 990 euros. En 204 ch et 64 kWh (435-450 km), le prix commence à 32 990 euros. Le chargeur est en 11 kW en AC et en 150 kW en DC.
L’autre chinois Seres commercialise le SUV compact Seres 3 emmené par un moteur de 163 ch/300 Nm. Un moteur alimenté par une batterie de 53,6 kWh, assurant 329 km d’autonomie, soit une consommation de 18 kWh/100 km. La gamme débute à 33 990 euros en Confort.
Dossier - Véhicules électriques : les gammes 2023 au complet
- Segments A-B, citadines et SUV urbains : les français en tête
- Segment C, berlines et SUV compacts : un large choix
- Essai flash – Nissan Ariya 2023 : enfin là !
- Essai flash – Volvo C40 Recharge : amplement suffisant
- Segment D, berlines et SUV familiaux : montée en concurrence
- Segments E-H, berlines et SUV routiers et haut de gamme-luxe : hégémonie allemande
- Utilitaires légers : multiplication électrique