Segment C – SUV compacts (4,30 m à 4,50 m) : une offre pléthorique

Sans conteste, le Peugeot 3008 demeure le n° 1, loin devant ses concurrents. Son restylage fin 2019 et la simplification de sa gamme de motorisations (abandon des gros diesel et essence) en 2020 lui ont redonné un second élan. Pour ce 3008, ne subsiste donc en essence que le 3-cyl. 1.2 PureTech en 130 ch/140-144 g en boîte manuelle, à 31 450 euros ou 32 550 euros en Active Business ; en boîte auto à 144-149 g, comptez 34 200 euros ou 34 600 euros en Active Business.

En diesel, le 1.5 BlueHDi aligne aussi un seul 130 ch/130-131 g à 33 850 euros ou 34 950 euros en Active Business tandis qu’en boîte auto à 135-138 g, le tarif atteint 36 600 euros ou 37 000 euros. Enfin, en PHEV, deux puissances mais pas de Business : 225 ch/30-32 g à 45 500 euros ; 300 ch/29-31 g à 51 000 euros.

3008, C5 Aircross et Grandland

Le Citroën C5 Aircross, également sur la plate-forme EMP2, a aussi bénéficié d’un léger restylage en 2020, avec une simplification de sa gamme moteurs. On retrouve le 1.2 PureTech de 130 ch/139-140 g en boîte manuelle à 26 450 euros ou 30 100 euros en Business ; et en boîte auto à 146-148 g pour 31 050 euros ou 32 100 euros en Business. En 1.5 BlueHDi de 130 ch/130-131 g et en boîte manuelle, le prix débute à 28 800 euros ou 32 450 euros en Business ; en boîte auto à 138-139 g, les prix s’élèvent à 33 450 euros ou 34 500 euros en Business. Enfin, seule la version de 225 ch/31-33 g existe en hybride rechargeable, à 40 350 euros en Feel et en Business.

Récemment restylé, le cousin Opel Grandland suit la tendance avec un seul 1.2 Turbo-essence de 130 ch/141-145 g en boîte manuelle à 29 950 euros ou 33 850 euros en Élégance Business ; et, en boîte auto, à 149-152 g pour 34 050 euros ou 35 750 euros en Élégance Business. En diesel, le 1.5 D de 130 ch/136-139 g est obligatoirement en boîte auto, à 34 050 euros ou 37 750 euros en Élégance Business. Enfin, les PHEV sont en 225 ch/31-34 g à 42 750 euros ou 46 650 euros en Élégance Business, et en 300 ch/29-32 g uniquement à 52 700 euros en Ultimate.

Chez Renault, simplification de gamme pour le Kadjar avant son remplacement en 2022. Il est donc proposé avec le 1.3 TCe de 140 ch/141 g à 29 800 euros en Zen et à 31 300 euros en Business ; et, en boîte auto à 139 g, pour 35 500 euros en Intens et 33 300 euros en Business. En 1.5 dCi de 115 ch/142 g, obligatoirement en boîte auto, il est facturé 34 900 euros en Business.

L’arrivée de l’Arkana

C’est plutôt vers le récent Arkana qu’il faudra se tourner. Développé sur la plate-forme CMP du Captur mais fabriqué en Corée du Sud chez Samsung, ce cross-
over fait valoir son FHEV plus adapté à la fiscalité. Cette version E-Tech développe 145 ch pour 108-114 g à 31 200 euros ou 31 900 euros en Business. Elle est complétée par le 1.3 TCe de 140 ch en boîte auto à 130-135 g, pour 29 700 euros ou 30 400 euros en Business. Avec aussi une version de 160 ch/131-135 g en boîte auto à 33 050 euros, sans finition Business.

Si Renault doit encore attendre pour revoir son Kadjar, Nissan en étrenne la nouvelle plate-forme eCMP pour son Qashqai III, avec des motorisations hybrides, hybrides rechargeables et électriques. Cette dernière sera inaugurée sur la prochaine Mégane début 2022, dont le design et les prestations sont plus proches d’un crossover. Pour ce Qashqai en cours de lancement, seul le 4-cyl. 1.3 DIG-T est au catalogue en 140 ch/145-150 g et en boîte manuelle (31 100 euros), et en 160 ch/153-163 g et en boîte auto (34 550 euros). Ils seront complétés fin 2021 par une motorisation FHEV et par les finitions Business Edition et Business +.

T-Roc, Ateca et Karoq

Passons au groupe Volkswagen et à sa plate-forme MQB qui sert à l’Ateca, au Karoq et au T-Roc. Un T-Roc qui débute avec le 3-cyl. 1.0 TSI de 110 ch/136-164 g à 26 840 euros ou 28 540 euros en Lounge Business. Le 4-cyl. 1.5 TSI de 150 ch/142-168 g, plus adéquat pour la polyvalence d’usage, est à 29 020 euros ou 30 720 euros en Business Lounge. Sa version en boîte auto à 144-166 g est facturée 31 040 euros ou 32 740 euros en Lounge Business. En diesel, le 2.0 TDI existe en 115 ch/123-145 g à 30 760 euros ou 32 460 euros en Lounge Business ; et en 150 ch/126-147 g à 32 750 euros ou 34 450 euros en Lounge Business.

On retrouve donc cette gamme pour le Seat Ateca. Avec, en essence, le 1.0 TSI en 110 ch/137-150 g à 23 900 euros et 28 950 euros en Style Business ; et le 1.5 TSI de 150 ch/142-157 g à 29 500 euros ou 30 190 euros en Style Business. En diesel, le 2.0 TDI en 115 ch/128-139 g pointe à 31 800 euros ou 32 490 euros en Style Business ; et en 150 ch/126-137 g à 33 400 euros ou 34 090 euros en Style Business.

Enfin, le Skoda Karoq débute aussi avec le 1.0 TSI 110 ch/130-149 g à 27 740 euros et 29 630 euros en Business. Le 2.0 TSI de 150 ch/138-156 g s’affiche à 29 750 euros ou 31 640 euros en Business. En diesel, le 2.0 TDI en 116 ch/124-139 g commence à 31 050 euros ou 32 940 euros en Business ; en 150 ch/129-140 g, il est 32 690 euros ou 34 700 euros en Business.

Autre star, le Toyota C-HR fait toujours valoir ses deux motorisations. Soit le 1.8 de 122 ch/110-112 g en accès à la gamme à 30 500 euros ou 31 380 euros en Dynamic Business Hybrid Academy. Et le 2.0 de 184 ch/118-120 g à 34 000 euros et à 33 380 euros en Dynamic Business Hybrid Academy.

Passons au premium avec BMW et son X1-X2. L’accès à la gamme passe par le 18i de 136 ch/140-162 g essence à 32 500 euros ou 37 450 euros en Business Design. Ce 2.0 turbo-essence monte à 178 ch/148-166 g pour la 20i, pour 40 550 euros ou 44 050 euros en Business Design. En diesel, la 16d de 116 ch/133-150 g est à 32 900 euros ou 38 000 euros en Business Design ; sa version en 150 ch/129-151 g s’affiche à 35 650 euros ou 40 600 euros en Business Design. Enfin, ce 2.0 turbo-diesel poussé à 190 ch/142-164 g est obligatoirement en transmission intégrale xDrive pour 48 000 euros en Business Design. Mais c’est surtout la X1 xDrive25e qui séduit les entreprises avec son PHEV de 220 ch/40-47 g. Son prix : 50 250 euros en Business Design ou 46 750 euros en Lounge.

Passage au premium

Le Mini Countryman reprend ces plate-forme et motorisations. Avec, en accès à la gamme, un 3-cyl. 1.5 turbo-essence de 102 ch/140-152 g à la peine sur tous parcours, mais à 27 600 euros en One. La finition Business nécessite systématiquement 2 900 euros de plus. Il faudra plutôt privilégier le 1.5 turbo-diesel de 116 ch/128-144 g qui tire la note à 30 600 euros. En 136 ch/142-156 g essence, le prix débute à 29 600 euros. En diesel 4-cyl. 2.0 de 150 ch/124-137 g, il commence à 32 600 euros. Plus adéquat, le 2.0 turbo-essence en 178 ch/151-162 g est à 34 300 euros, et en 190 ch/134-144 g turbo-diesel, à 38 500 euros. Enfin, le PHEV de 220 ch/44-51 g venu du X1 pointe à 40 800 euros.

GLA contre Q3

Chez Mercedes, le GLA aligne des motorisations tout aussi diversifiées. En essence, le GLA 200 de 163 ch/148-167 g débute à 42 300 euros ou 42 700 euros en Business Line. En diesel et GLA 200d de 150 ch/138-152 g (2.0 turbo-diesel Mercedes et non plus 1.5 dCi Renault), l’accès se fait à 43 200 euros ou 43 600 euros en Business Line. Le GLA 220d 4Matic pousse à 190 ch/145-161 g pour 51 400 euros en AMG Line. En PHEV GLA 250e de 262 ch/29 g (1.3 turbo-essence Renault de 160 ch plus 102 ch électriques), le prix est de 50 000 euros tout rond en Business Line.

Enfin, le Mercedes EQA, récent SUV électrique, complète cette offre avec un moteur de 190 ch/400-426 km d’autonomie (batterie de 66 kWh utiles) à 47 900 euros ou 48 600 euros en Business Line ; et en 292 ch/409-432 km (66 kWh) à 59 200 euros en AMG Line.

Audi ne s’en laisse pas compter avec le Q3 qui reprend le 1.5 TFSI de 150 ch/147-164 g à 35 280 euros ou 39 480 euros en Business Line. Avec l’hybridation MHEV de 48 V, ce 150 ch passe à la boîte auto pour 146-166 g et 1 900 euros de plus. En diesel, le 2.0 TDI de 150 ch/133-146 g débute à 38 210 euros et 42 410 euros en Business Line. Le 1.4 TFSIe PHEV de 245 ch/37-44 g couronne la gamme à 46 150 euros et 48 760 euros en Business Line. En Sportback coupé, ajoutez 3 000 euros et 3 g.

Chez Volvo, l’anticipation du 100 % électrique est payante avec la commercialisation depuis un an du XC40 Recharge et, plus récemment, de sa version coupé C40 Recharge. Dans les deux cas, la puissance totale de 408 ch (moteur de 204 ch sur chaque essieu) assure des performances de haut niveau, pour 400-539 km d’autonomie, à 58 490 euros (XC40) et 62 250 euros (C40).

Pour sa part, le XC40 thermique débute en T2 de 129 ch essence à 157-173 g pour 30 250 euros ou 34 200 euros en Momentum Business ; et en T3 de 163 ch/165-179 g à 38 450 euros, toujours en Business. Avec l’hybridation MHEV de 48 V, le B4 essence de 197 ch/161-169 g s’affiche à 44 600 euros. Le diesel a disparu cette année au profit du PHEV : avec la Recharge T4 de 211 ch/47-55 g (129 ch essence plus 82 ch électriques) à 47 600 euros en Inscription Business ou la Recharge T5 de 262 ch (180 ch essence plus 82 ch électriques) à 49 100 euros.

L’offre Jaguar Land Rover

Chez Land Rover, le Range Rover Evoque débute en 2.0 turbodiesel de 163 ch/158-170 g, unique version deux roues motrices de la gamme, à 39 550 euros. Avec une hybridation MHEV de 48 V et en 4×4, ce 2.0 TD est à 44 750 euros pour 168-177 g, tout juste dans nos critères de sélection. La version Flexfuel du 2.0 turbo-essence de 200 ch, avec hybridation MHEV de 48 V, émet 196-212 g, à 45 850 euros. Enfin, l’Evoque P300e reprend le 2.0 turbo-essence plus un moteur électrique, le tout développant 309 ch pour 44 g. Son prix : 61 800 euros.

Le cousin Jaguar reprend ces motorisations sur son E-Pace. Avec un accès à la gamme en 2.0 turbo-diesel de 165 ch/158-179 g en deux roues motrices à 38 800 euros ; et, en 4×4 et boîte auto, à 44 050 euros. En essence, seul le 2.0 turbo-essence Flex Fuel MHEV est au catalogue en 200 ch/194-213 g à 44 200 euros. Enfin, le P300e hybride rechargeable de 300 ch/44 g s’affiche à 58 800 euros.

Passons aux coréens avec Hyundai qui a revu cette année le best-seller Tucson sur une nouvelle plate-forme électrifiable en MHEV de 48 V (essence et diesel), FHEV et PHEV, excusez du peu.

Les gammes du Tucson

Ce Tucson débute donc par le 1.6 T-GDi de 150 ch/148-151 g à 29 900 euros ; ou, en T-CRDi turbo-diesel de 136 ch/139-143 g, à 35 000 euros en Business. Le full hybrid de 230 ch/127-132 g, avec le 1.6 T-GDi de 180 ch plus 60 ch électriques, pointe à 34 300 euros ou 36 900 euros en Business. Enfin, le Plug-in de 265 ch/31 g (1.6 T-GDi de 180 ch plus 91 ch électriques) est à 42 800 euros en Business.

De son côté, le Kia Sportage reprend ces plate-forme et motorisations pour sa dernière génération commercialisée début 2022. Pour l’heure, le Sportage actuel reste au catalogue dans un unique 1.6 turbo-diesel MHEV de 48V en 136 ch/146-155 g, à 28 490 euros ou 33 140 euros en Business.

C’est plutôt vers le Niro qu’il faudra se tourner pour goûter aux joies du FHEV. Avec le 1.6 GDi de 105 ch, aidé par le moteur électrique de 43 ch, le tout alignant 141 ch pour 109-120 g, il débute à 29 190 euros ou 31 840 euros en Active Business. Sa version PHEV reprend cette chaîne de propulsion mais avec un moteur électrique porté à 60 ch ; le tout développe toujours 141 ch pour 31 g à 36 190 euros ou 38 840 euros en Active Business. Enfin, l’e-Niro électrique, avec 136 ch, 39 kWh de batterie et 289-405 km d’autonomie, est à 37 100 euros ou 39 750 euros en Active Business. La version de 204 ch s’équipe d’une batterie de 64 kWh pour 455-615 km, à 41 100 euros ou 43 750 euros en Active Business.

Mitsubishi mise sur L’Eclipse Cross

Chez Mitsubishi, on revient de loin avec un retrait programmé du continent européen, qui ne s’est pas concrétisé. Avec l’arrivée de la version FHEV de l’Eclipse Cross, l’avenir semble mieux assuré. Celui-ci reprend et optimise la chaîne hybride de l’Outlander, avec son 2.4 essence de 98 ch, aidé par deux moteurs électriques de 82 ch à l’avant et 95 ch à l’arrière. Le tout délivre au maximum 188 ch pour 46 g. Son prix : 39 990 euros. Dans le Groupe Stellantis qui comprend Jeep, le 4×4 Compass s’est équipé cette année de la chaîne PHEV venue du Renegade. Le 1.3 turbo-essence de 130 ch est aidé par un moteur électrique de 60 ch, le tout alignant 190 ch pour 47-49 g, à 43 000 euros. Sa version poussée à 240 ch/48-50 g, avec 180 ch essence et 60 ch électriques, est facturée 46 000 euros.

Suzuki préfère miser sur la légèreté intrinsèque du S-Cross, tout juste 1,2 t à vide, pour se passer de FHEV ou de PHEV. Et fait confiance au 1.4 Boosterjet MHEV de 48 V, avec 122-126 g pour une puissance confortable de 129 ch, à 25 090 euros. En boîte auto, il passe à 129-134 g et 27 990 euros ; la version 4×4 Allgrip débute à 28 290 euros pour 132-136 g.

Pour Mazda, l’offre est double avec un CX-30 doté du 2.0 e-Skyactiv-G MHEV de 48 V en 122 ch/134 g, à 26 900 euros ou 29 500 euros en Business Executive. Mais aussi en 2.0 e-Skyactiv X de nouvelle génération qui développe la bagatelle de 186 ch pour seulement 127 g, à 31 800 euros en Business Executive. Pour l’électrique, on choisira le MX-30. Son moteur de 145 ch a tôt fait d’épuiser la petite batterie de 35 kWh, avec 200-265 km d’autonomie. Son prix : 34 650 euros, pas moins.

À l’autre bout du spectre de ce segment, citons le Dacia Duster de dernière génération, développé sur la plate-forme de la Clio V. Il est commercialisé avec le 3-cyl. 1.0 Eco-G au GPL, pour 100 ch/125 g à 14 490 euros. Il est aussi proposé avec le 1.5 dCi de 115 ch/127 g à 16 990 euros. Sa version 4×4, toujours en 115 ch/138 g, monte à 19 290 euros. Enfin, le 1.3 TCe est de la partie en 150 ch/141 g et en boîte auto, mais uniquement en 4×2 à 21 150 euros.