Segment C (SUV compacts, 4,30 m à 4,50 m) : une offre pléthorique

Généralistes ou premium, les constructeurs ne tarissent pas en SUV compacts pour séduire une clientèle qui en demande toujours plus. Avec l’Austral, Renault veut faire mieux qu’avec le Kadjar. Pour cela, l’Austral adopte la plate-forme CMF-CD du Qashqai, avec des motorisations HEV et MHEV. Avec, en accès à la gamme, un nouveau 3-cyl. 1.2 turbo-essence MHEV en 48 V de 130 ch/118-128 g, à 33 400 euros (uniquement en boîte manuelle). L’excellent 4-cyl. 1.3 TCe MHEV en 12 V de 160 ch, avec la boîte à variateur du Qashqai, est reconduit, à 140-147 g et 37 400 euros. Avec l’E-Tech full hybrid, il s’agit d’une nouvelle configuration basée sur le 3-cyl. 1.2 turbo-essence de 130 ch, couplé à un moteur électrique de 67 ch. Comptez 160 ou 200 ch pour 104-117 g dans les deux cas. Les prix : 39 900 euros en 160 ch, 40 700 euros en 200 ch.

L’Alliance…

Dans le groupe franco-nippon, chaque constructeur joue toujours sa propre partition. Ainsi, la nouvelle motorisation full hybrid du Nissan Qashqai n’a rien à voir avec celle de Renault. Elle s’appuie sur un 3-cyl. 1.5 essence de 158 ch plus un moteur électrique de 190 ch qui entraîne seul les roues avant. À 120-123 g, l’accès à la gamme s’affiche à 38 200 euros (39 200 euros en Business Edition). Pour le 4-cyl. 1.3 DIG-T, comptez 31 300 euros en 140 ch/142-146 g et boîte manuelle (34 800 euros en Business Edition), et 36 900 euros en 158 ch/141-145 g et boîte auto. Une version 4×4 et boîte auto existe en 158 ch/155-160 g, à 40 800 euros.

Le Peugeot 3008 aura donc fort à faire pour défendre son rang de n ° 1 du segment. Il compte toujours sur son PHEV, à 45 600 euros en 225 ch/31-33 g, et à 52 800 euros en 300 ch/30-32 g. En essence, le 3-cyl. 1.2 PureTech de 130 ch/140-143 g débute à 32 600 euros (34 650 euros et 144-149 g en boîte auto). En diesel, le 1.5 BlueHDi de 130 ch/130 g est à 33 500 euros (37 550 euros en boîte auto et 135-139 g). Des prix sans augmentation depuis 2021.

Son proche cousin, le Citroën C5 Aircross restylé au printemps, reprend cette plate-forme EMP2 avec une gamme simplifiée de motorisations. Comptez, pour le 1.2 PureTech de 130 ch, 28 850 euros en boîte manuelle (140 g) et 34 350 euros en boîte auto (148 g). En diesel, le 1.5 BlueHDi de 130 ch débute à 31 600 euros en boîte manuelle (129-130 g), et à 36 150 euros en boîte auto (136-139 g). Un seul PHEV, de 225 ch/31-33 g, est proposé à 42 750 euros.

… ou Stellantis

Autre cousin chez Stellantis, l’Opel Grandland se dote du PHEV en 225 ch/43 g, à 43 550 euros (45 450 euros en Élégance Business). La version 4×4 de 300 ch/43 g bondit à 54 500 euros. Le 1.2 turbo-essence de 130 ch pointe à 139-144 g et 32 400 euros en boîte manuelle (36 300 euros en Élégance Business), puis à 144-150 g et 37 000 euros en boîte auto. En diesel, le 1.5 D de 130 ch/133-140 g, boîte auto obligatoire, est à 36 500 euros (40 200 euros en Élégance Business).

En face, le Volkswagen Tiguan, toujours premier des ventes en Europe, a droit au 4-cyl. 1.5 TSI de 130 ch/143-147 g à 39 135 euros en Life Business, et à 42 660 euros en 150 ch/151-163 g. Le 1.4 eHybrid de 245 ch/35-42 g s’affiche à 47 520 euros. En diesel avec le 2.0 TDI de 150 ch/144-156 g et boîte DSG7, tablez sur 45 590 euros. Logique identique chez Skoda avec le Karoq. Le 3-cyl. 1.0 TSI 110 ch/132-145 g est à 30 690 euros (33 060 euros en Business). Le 1.5 TSI de 150 ch pointe à 32 780 euros et 138-150 g en boîte manuelle (35 150 euros en Business), puis à 34 560 euros et 139-150 g en boîte auto (36 930 euros en Business). En diesel, le 2.0 TDI de 116 ch débute à 34 000 euros en boîte manuelle à 124-136 g (36 370 euros en Business), et à 35 760 euros en boîte auto à 129-137 g (38 130 euros en Business). En 150 ch/150-160 g, ce 2.0 TDI est à 45 410 euros, obligatoirement en 4×4 et boîte auto.

Le Seat Ateca attaque avec le 1.0 TSI en 110 ch/138-142 g, à 29 960 euros (30 655 euros en Business). Le 1.5 TSI Evo de 150 ch/144-155 g, uniquement en boîte auto, est proposé à 33 360 euros (34 055 euros en Business). En diesel, le 2.0 TDI en 115 ch/128-139 g s’affiche à 33 860 euros (34 555 euros en Business). Enfin, le 150 ch/129-140 g est à 37 260 euros (37 955 euros en Business).

L’offre Seat-Cupra

Dernier-né de la galaxie VW, le Cupra Formentor, fabriqué chez Seat, est basé sur la plate-forme MQB de la Golf. Il en reprend les motorisations les plus puissantes et hybridées. On retrouve donc le 1.4 PHEV VW de 204 ch/27 g, à 44 900 euros (45 520 euros en Business). En 245 ch/32 g, il passe à 49 900 euros. Le plus sage 1.5 TSI Evo de 150 ch est à 36 295 euros en Business (143 g) et à 38 205 euros avec la boîte DSG7 (151 g). En diesel, le 2.0 TDI de 150 ch/124 g pointe à 40 105 euros en Business Edition.

Chez le concurrent Toyota, le C-HR ne dispose pas encore des deux nouvelles puissances en HEV apparues récemment sur sa sœur Corolla berline. En attendant son restylage, sa gamme est simplifiée depuis l’été. Avec le 1.8 de 122 ch/110-113 g en accès à la gamme à 32 750 euros (33 650 euros en Dynamic Business), et le 2.0 de 184 ch/119-121 g à 37 200 euros (35 650 euros en Dynamic Business). L’UX, son homologue pour la marque premium Lexus, reprend le 2.0 de 184 ch/120-128 g, mais à 37 690 euros (39 670 euros en Business). La version 4×4 monte à 131-137 g et 46 190 euros. Et Lexus a fort à faire face aux concurrents allemands.

BMW, qui vient de revoir son X1 sur la base de la plate-forme UKL de seconde génération V2, profite en effet d’une gamme de motorisations réputées pour leur agrément de conduite. La version 3-cyl. 1.5 turbo-essence 18i de 136 ch/143-157 g est à 42 640 euros (44 550 euros en Business Design). Le 4-cyl. 2.0 turbo-essence 23i de 204 ch/146-162 g débute à 47 500 euros ou 44 050 euros. En diesel, le 4-cyl. 2.0 turbo-diesel 18d de 150 ch/129-143 g est à 42 200 euros (45 050 euros en Business Design). Enfin, le 2.0 turbo-diesel 23d en 4×4 de 211 ch/129-144 g démarre à 55 460 euros. Mais c’est surtout la X1 xDrive30e qui intéressera les entreprises avec son PHEV de 300 ch/17-24 g (150 ch + 177 ch électriques), pour une commercialisation fin 2022.

Passage au premium

Le X2, version coupé du X1, n’est pas encore concerné par ce renouvellement. Le 18i de 136 ch/139-158 g essence est à 34 550 euros (39 100 euros en Business Design). Ce 2.0 turbo-essence passe à 178 ch/145-165 g pour la 20i, à 41 150 euros (45 700 euros en Business Design). Quant au 2.0 turbo-diesel 16d, il est à 34 950 euros en 116 ch/131-148 g (39 500 euros en Business Design) ; en 150 ch, il aligne 128-146 g pour 37 700 euros (42 250 euros en Business Design). Enfin, poussé à 190 ch/141-164 g, il est obligatoirement en transmission intégrale xDrive, à 49 600 euros en Business Design. Mais c’est surtout la X2 xDrive25e qui demeure attractive pour les professionnels avec son PHEV de 220 ch/38-44 g, à 51 900 euros en Business Design et 48 000 euros en Lounge.

La Mini Countryman ne se sert pas non plus de la plate-forme UKL V2. Ses motorisations débutent toujours par le 3-cyl. 1.5 turbo-essence de 102 ch/140-152 g, à 28 900 euros en One. Le 136 ch/142-156 g essence est pour sa part à 30 900 euros, alors que le 2.0 turbo-essence de 178 ch/151-162 g pointe à 35 600 euros. En diesel, le 4-cyl. 2.0 de 150 ch/124-137 g est proposé à 33 900 euros, puis à 41 800 euros en 190 ch/134-144 g turbo-diesel. Le 1.5 turbo-diesel de 116 ch/128-144 g fait baisser la note à 31 900 euros. Enfin, la version PHEV demeure en 220 ch/44-51 g, à 42 100 euros. La déclinaison Business Design nécessite 3 300 euros de plus en finitions One, One D, Cooper et Cooper D ; ou 2 700 euros de plus en Cooper S, Cooper S 4×4 et Cooper SD 4×4.

Q3 ou GLA

Audi ne modifie pas la trajectoire de son Q3 face au renouvellement du X1. Son 1.5 TFSI de 150 ch/146-162 g se vend à 36 550 euros. En Business Line, seule la boîte auto est disponible, pour 42 170 euros. En diesel, le 2.0 TDI de 150 ch/132-146 g commence à 39 580 euros (43 780 euros en Business Line). Le 1.4 TFSIe PHEV de 245 ch/37-44 g s’affiche à 47 800 euros (50 410 euros en Business Line). Les versions Sportback coupé supposent 3 000 euros et 2 à 5 g de plus.

Stratégie moteur identique pour Mercedes et son GLA, avec d’abord le 200 essence de 163 ch/148-167 g, à 42 300 euros (43 050 euros en Business Line), sans hausse ou presque d’une année à l’autre. En diesel, le 200d de 150 ch/138-152 g monte à 43 200 euros (43 950 euros en Business Line). Le 220d 4Matic pousse à 190 ch/145-161 g et 51 400 euros en AMG Line. Et pour le 250e PHEV de 262 ch/29 g (1.3 turbo-essence de 160 ch + 102 ch électriques), prévoyez 50 600 euros (51 300 euros en Business Line).

Une politique commerciale partagée par Volvo pour le XC40 qui démarre en 2.0 T2 essence de 129 ch/158-173 g à 38 450 euros en boîte manuelle. Le 2.0 B3 essence MHEV de 48 V en 163 ch/151-166 g est proposé à 43 900 euros en boîte double embrayage. Toujours en MHEV de 48 V, le 2.0 B4 essence de 197 ch/151-166 g débute à 48 800 euros en boîte DCT7. Enfin, la version Recharge 2.0 T4 PHEV de 211 ch/47-57 g (129 ch essence + 82 ch électriques) est commercialisée à 52 050 euros, puis à 53 550 euros pour la Recharge 2.0 T5 de 262 ch/47-57 g (180 ch essence + 82 ch électriques).

Les cousins Tucson et Niro

Du côté coréen, Hyundai a passé le Tucson sur sa nouvelle plate-forme de motorisations thermiques à hybridation légère MHEV de 48 V (essence et diesel), ou PHEV et full hybrid HEV. Ce Tucson débute donc avec le 1.6 T-GDi MHEV de 150 ch/148-151 g à 30 200 euros, ou à 36 150 euros en Business avec le CRDi turbo-diesel MHEV de 136 ch/129-134 g. Le PHEV de 265 ch/31 g (1.6 T-GDi de 180 ch + 91 ch électriques) commence par la Business à 43 950 euros. Enfin, le HEV de 230 ch/127-132 g (1.6 T-GDi de 180 ch + 60 ch électriques) est à 34 950 euros ou 38 050 euros en Business. Légèrement plus compact que le Tucson, le Kia Niro (4,42 m de long contre 4,50 m) en reprend la plate-forme « électrifiée » pour sa troisième génération. Sa motorisation full hybrid HEV de 141 ch/100-105 g (1.6 GDi de 105 ch + 43 ch électriques) démarre à 31 790 euros. Le PHEV de 183 ch/18-21 g (105 ch essence + 84 ch électriques) grimpe à 38 990 euros.

L’offre britannique de Jaguar Land Rover

Outre-Manche, Land Rover pense avoir trouvé la parade pour continuer à commercialiser son Range Rover Evoque aux motorisations peu performantes (le diesel de 200 ch émet 169 g au minimum). Le P200 et son 2.0 turbo-essence de 200 ch carburent donc à l’E85, faisant tomber le CO2 à 196-212 g, avant abattement de 40 % pour le calcul du malus. Sans oublier l’Evoque P300e PHEV qui reprend le 2.0 turbo-essence plus un moteur électrique, soit au total 309 ch/32-35 g, à 61 800 euros. Son cousin Jaguar E-Pace, qui partage sa plate-forme, reprend ces motorisations. Le diesel 200 ch à 169 g étant hors de nos critères, notons le 2.0 turbo-essence Flex Fuel de 200 ch/194-213 g, à 53 670 euros, et le P300e PHEV de 300 ch/32-36 g, à 61 040 euros.

Retour dans le groupe Stellantis où l’hybride simple et le PHEV sauvent le Jeep Compass. Le récent 1.5 turbo T4 eHybrid de 130 ch/128-136 g est ainsi à 37 450 euros en 4×2. Il complète le PHEV de 190 ch/47-49 g 4×4 (1.3 turbo-essence de 130 ch + 60 ch électriques) à 46 450 euros. En 240 ch/48-50 g (180 ch essence + 60 ch électriques), le prix passe à 48 700 euros. Des plate-forme et motorisations que l’on retrouve chez l’Alfa Romeo Tonale avec le 1.5 Hybrid de 130 ch/135-139 g à 35 400 euros. Comptez 41 000 euros pour le 160 ch/138-142 g. Les versions PHEV sont attendues fin 2022. En diesel, le 1.6 MJT de 130 ch/146-154 g et boîte à double embrayage est à 38 400 euros.

Chez les japonais maintenant, Suzuki a remotorisé le S-Cross avec le 1.4 Boosterjet MHEV de 48 V en 129 ch/120 g, à 27 890 euros en 4×2 ; en 4×4 Allgrip (133 g), le prix débute à 31 090 euros. Avec le nouveau 1.5 Dualjet Hybrid HEV de 115 ch (102 ch essence + 33 ch électriques), ce S-Cross pointe à 31 890 euros en 4×2 (118 g) et à 36 290 euros en 4×4 (131 g).

Les gammes japonaises

Chez Mazda, le CX-30 a droit à deux versions de son 2.0 essence atmosphérique à taux de compression identique à celui d’un moteur essence et hybridé. L’entrée de gamme est l’e-Skyactiv-G à simple hybridation de 122 ch/134 g et en boîte manuelle, à 28 800 euros ou 31 400 euros en Business Executive. En boîte auto à 143 g, il débute à 33 400 euros en Business Executive. Ensuite, l’e-Skyactiv X de 186 ch/127 g et à hybridation plus poussée (MHEV de 48 V et récupération d’énergie) est à 33 700 euros en Business Executive. La boîte auto le fait passer à 137 g et 35 700 euros, toujours en Business Executive, la moins chère des finitions. Enfin, en transmission intégrale, ce 186 ch est à 37 350 euros en boîte manuelle (136 g), et à 39 350 euros en boîte auto en Sportline (148 g).

Chez Mitsubishi, une seule motorisation full hybrid FHEV pour l’Eclipse Cross, successeur de l’Outlander. Il reprend et optimise sa chaîne hybride avec un 2.4 essence de 98 ch, aidé par deux moteurs électriques, 82 ch à l’avant et 95 ch à l’arrière ; le tout génère 188 ch/46 g, à 40 990 euros. En version Business, comptez à partir de 43 990 euros.

Le vétéran Honda CR-V, qui sera remplacé en 2023 par une sixième génération, réduit la voilure. Honda supprime donc sa transmission 4×4 et ne conserve que la 4×2 en 2.0 essence hybride de 184 ch/151 g, à 38 100 euros. Enfin, le Dacia Duster affiche toujours son 3-cyl. 1.0 Eco-G au GPL à 100 ch/125 g, pour 15 490 euros. Imbattable. Le 1.5 dCi de 115 ch/127 g débute à 16 990 euros. Le 4-cyl. 1.3 TCe essence de 130 ch/141 g monte à 20 350 euros, puis à 22 650 euros avec la boîte double embrayage. Depuis juin, les versions 4×4 sont temporairement retirées du catalogue.