Segment C – SUV compacts 2023 : un large choix

 Avec cependant une grande nouveauté pour 2023 : la commercialisation du BMW X1 de troisième génération, basé sur la plate-forme UKL V2. Avec, enfin, une version électrique : cet iX1 xDrive30 s’équipe d’un moteur de 188 ch sur chaque essieu, soit au total 313 ch (272 ch en mode Standard, 128 ch en Eco). La batterie affiche 65 kWh de capacité, soit 394-439 km d’autonomie (16,8-19,1 kWh/100 km). Le prix : 55 150 euros (59 300 euros en Business Design).

BMW s’électrise

En thermique, la gamme du X1 s’ouvre toujours avec le 3-cyl. 1.5 de 136 ch/143-160 g de la sDrive18i, à 39 900 euros (43 800 euros en Business Design). Le 2.0 turbo-essence de 178 ch/133-149 g pointe à 41 900 euros en sDrive20i (45 800 euros en Business Design). Sa version à transmission intégrale xDrive23i de 218 ch/146-163 g s’affiche à 47 500 euros. En PHEV xDrive25e, avec le 3-cyl. 1.5 de 136 ch plus un moteur électrique de 109 ch, soit au total 245 ch pour 15-22 g, le prix s’établit à 51 100 euros (55 000 euros en Busines Design). Sa version xDrive30e, avec 150 ch essence plus 177 ch électriques, soit 326 ch, passe à 16-23 g, pour 54 100 euros (58 000 euros en Business Design).

Les inconditionnels du diesel choisiront le X1 sDrive18d et son 4-cyl. 2.0 turbo-diesel de 150 ch/129-146 g, à 42 200 euros (46 100 euros en Business Design). Équipée de la transmission intégrale, la xDrive23d de 211 ch, encore plus sobre à 125-141 g, débute à 48 900 euros (pas de Business Design).

Pour sa part, la version coupé X2 reste basée sur la précédente plate-forme UKL V1 et reprend la gamme du précédent X1. Rien de dramatique ! Le X2 xDrive25e PHEV de 220 ch/37-44 g débute à 48 800 euros. Le X2 sDrive18i de 136 ch/139-162 g s’affiche à 35 750 euros, et le X2 sDrive20i de 178 ch/145-164 g, à 42 350 euros. En diesel, le X2 sDrive16d de 116 ch/131-149 g est à 36 150 euros, le X2 sDrive18d de 150 ch/129-152 g, à 38 900 euros, et le X2 xDrive20d de 190 ch/141-164 g, à 46 250 euros. Des prix sans évolution par rapport à 2022. Ajoutez 5 750 euros en Business Design.

Un Countryman électrique

Son cousin Mini Countryman partage plate-forme et moteurs avec ce X2. Et il sera renouvelé, comme ce dernier, d’ici un an sur la plate-forme UKL V2 étrennée par les X1 et Série 2 Active Tourer. Le PHEV SE e-All4 aligne donc 220 ch/39-47 g, à 42 100 euros. En essence, le 3-cyl. 1.5 de 102 ch/140-155 g pointe à 28 900 euros, et le 1.5 turbo-diesel de 116 ch/128-144 g, à 31 900 euros. En essence de 136 ch/142-157 g, comptez 30 900 euros et 33 900 euros en 2.0 turbo-diesel de 150 ch/124-14 g. Ce turbo-diesel existe en 190 ch/141-150 g et 4×4 à 41 800 euros. La finition Business Design nécessite 2 900 euros en sus sur les finitions One et Cooper, ou 2 600 euros sur les finitions Cooper S, SD et SE.

Les concurrents Audi Q3 et Q3 Sportback coupé (+ 4 200 euros, CO2 équivalents) restent inchangés d’une année sur l’autre, avec des tarifs en hausse de quelques centaines d’euros. L’accès à la gamme passe toujours par le 1.5 TFSI de 150 ch/146-162 g, à 37 070 euros. Sa version en boîte auto S-Tronic 7 a droit à l’hybridation MHEV en 48 V, ce qui limite le CO2 à 146-163 g, pour 38 490 euros. En 2.0 TFSI de 190 ch/172-189 g et en boîte auto plus Quattro, le prix est à 53 150 euros. Enfin, le PHEV de 245 ch/37-44 g débute à 48 470 euros.

Le Q3 se décline

En diesel pour ce Q3, le 2.0 TDI s’affiche en 150 ch/132-146 g à 40 140 euros, ou à 42 240 euros en boîte auto à 141-154 g. En transmission Quattro, ce 2.0 TDI passe à 157-168 g, pour 47 340 euros. Enfin, en Quattro et boîte auto en 200 ch, il émet 160-181 g, pour 51 630 euros. La Business Line nécessite toujours 4 200 euros de plus, et 1 300 euros pour les Quattro S-Tronic 7.

Chez Mercedes, il y a pléthore de SUV compacts avec les GLA et GLB thermiques et PHEV, doublonnés par les EQA et EQB, leurs déclinaisons électriques basées sur une plate-forme spécifique. L’accès à cette gamme passe par le 1.3 turbo-essence fabriqué avec Renault-Nissan. En 163 ch/148-167 g et boîte double embrayage 7G-DCT, celui-ci équipe le GLA 200 à 46 050 euros en Business Line, finition la moins chère. Il est complété par le 2.0 de 224 ch/172-191 g du GLA 250, boîte 8G-DCT et transmission intégrale 4Matic de série, au prix unique de 54 400 euros en AMG Line. En PHEV, le GLA 250e de 218 ch/29-37 g est à 54 100 euros (54 850 euros en Business Line). En diesel, le 2.0 de 150 ch/138-152 g du GLA 200d débute à 46 950 euros en Business Line. Il est complété par la déclinaison du GLA 220d en 190 ch/145-161 g et transmission 4Matic, à 54 400 euros en AMG Line.

En carrosserie 7 places GLB, le 1.3 turbo-essence de 163 ch/156-176 g commence à 48 750 euros (48 600 euros en Business Line). En 2.0 de 224 ch/177-199 g, le GLB 250 4Matic est à 58 150 euros en AMG Line. Le 2.0 turbo-diesel en GLB 200d de 150 ch/143-159 g coûte 49 650 euros (49 500 euros en Business Line), avec un prix unique de 58 150 euros en 220d 4Matic et une puissance portée à 190 ch/150-168 g en AMG Line.

EQA et EQB

En électrique, l’EQA 250+ de 190 ch/375 Nm débute à 55 750 euros en Business Line, avec sa batterie de 70,5 kWh pour 490-532 km d’autonomie (15,3-16,7 kWh/100 km). Il est complété par l’EQA 350 4Matic de 292 ch/520 Nm avec un moteur en plus sur le train arrière ; sa batterie de 66,5 kWh affiche 411-438 km d’autonomie (14,6-15,5 kWh/100 km) pour 64 700 euros en AMG Line.

L’EQB n’existe qu’en 350 4Matic de 292 ch, toujours avec la batterie de 66,5 kWh pour 395-423 km d’autonomie (18,1-19,4 kWh/100 km), au prix unique de 64 150 euros en AMG Line. La version 7 places EQB 250+ développe 190 ch, avec la batterie de 66,5 kWh pour 433 km d’autonomie, à 59 200 euros (59 700 euros en Business Line). En EQB 350 4Matic de 292 ch, toujours avec 66,5 kWh de batterie et 395 km d’autonomie, le prix passe à 68 150 euros en AMG Line.

Volvo n’a pas renoncé au thermique pour le SUV XC40, alors que sa déclinaison SUV Coupé C40 n’existe qu’en électrique. Et les finitions Business ont disparu. Le XC40 est donc emmené par le 4-cyl. 2.0 turbo-essence MHEV en 48 V de 163 ch/150-166 g, à 41 000 euros ; en 197 ch/151-166 g, le prix débute à 48 800 euros. Une offre limitée complétée par le PHEV avec une batterie de 10,7 kWh pour 41-55 km d’autonomie en 211 ch/47-57 g à 52 050 euros, et en 262 ch/47-57 g à 53 550 euros.

L’offre électrique pour ce XC40 Recharge s’organise autour de trois puissances et deux batteries : 238 ch/330 Nm et 66 kWh (50 250 euros, 438-461 km d’autonomie), 252 ch/330 Nm et 75 kWh (48 950 euros, 490-515 km) et, avec un moteur en plus à l’arrière, 408 ch/660 Nm et 75 kWh (59 650 euros, 478-501 km). De son côté, le C40 en électrique Recharge débute à 55 850 euros en 238 ch (453-477 km d’autonomie) ou à 54 050 euros en 252 ch Extended Range (507-544 km). En 408 ch, le prix est à 61 650 euros (483-508 km).

UX 300e ou MX-30 ?

Chez Lexus, l’UX a été renouvelé en 2022, en hybride et en électrique. L’UX 250h constitue l’accès à la gamme premium du japonais qui a légèrement augmenté la puissance de son moteur full hybrid : celle-ci passe à 184 ch cumulés (152 ch essence + 109 ch électriques), à 120-128 g en 2 roues motrices, pour 41 990 euros. En 4 roues motrices, avec un second moteur électrique à l’arrière, le CO2 monte à 132-137 g pour 47 290 euros. En électrique, l’UX 300e reste toujours emmené par un moteur de 204 ch et 300 Nm, mais la batterie passe de 53,3 à 72,8 kWh, assurant 440 km d’autonomie contre 305 km jusque-là. Heureuse nouvelle, son prix débute toujours à 49 990 euros.

Chez Mazda, le MX-30 électrique poursuit sa route avec son moteur de 145 ch, alimenté par une petite batterie de 35,5 kWh pour seulement 200 km d’autonomie, soit 19 kWh/100 km. Son prix débute toujours à 36 750 euros. Une version PHEV sera commercialisée à l’été, soit 170 ch avec une batterie de 17,8 kWh et un moteur rotatif essence de 74 ch servant de générateur, afin d’assurer une autonomie mixte de 600 km (85 km électrique). D’ici là, pour ne pas renoncer au thermique, le CX-30 reste au catalogue. Ce SUV compact de bon aloi, avec son 2.0 essence MHEV en 48 V, est proposé en 122 ch/134-144 g à 28 800 euros, ou en 186 ch/128-149 g à 33 700 euros.

Le Jeep Compass tente de résister à cette vague germano-nipponne. Avec une offre en 1.5 Turbo MHEV en 48 V de 130 ch/126-136 g, à 37 450 euros. Ou, en PHEV, avec le 1.3 Turbo en 190 ch/44-45 g, à 46 450 euros, ou en 240 ch/44-48 g, à 48 700 euros. Arrivant récent, l’Alfa Romeo Tonale partage sa plate-forme avec ce Compass. Ce SUV compact a donc droit au 1.5 turbo-essence MHEV en 48 V de 130 ch/130-142 g, à 36 400 euros, ou de 160 ch/130-142 g, à 43 400 euros. Le PHEV complète le tout sur la base du 1.3 turbo-essence en 180 ch/26-33 g, à 53 500 euros. Enfin, les irréductibles du diesel choisiront le 1.6 de 130 ch/137-155 g, à 36 900 euros.

Jaguar Land Rover

Enfin, Land Rover fait toujours valoir son Evoque en PHEV P300e de 309 ch/31-35 g, à 59 885 euros. En diesel, ne subsiste que le 2.0 turbo-diesel MHEV en 48 V de 204 ch/167-183 g, obligatoirement en 4×4 et BVA, à 55 735 euros. Enfin, en essence, le 2.0 turbo-essence MHEV en 48 V de 200 ch/188-212 g fonctionnant à l’E85 Flexfuel s’affiche à 53 895 euros. Même rationalisation de gamme chez Jaguar pour l’E-Pace qui partage sa plate-forme avec l’Evoque. Le P300e PHEV de 309 ch/31-44 g est à 63 600 euros. Le 2.0 essence Flexfuel MHEV en 48 V de 200 ch/193 g débute à 54 400 euros. Le 2.0 turbo-diesel MHEV en 48 V de 200 ch/169 g complète cette petite gamme, à 58 400 euros.