
Tous les prix sont indiqués en euros TTC hors bonus, malus et aides fiscales. Les émissions de CO2 sont indiquées en NEDC corrélé, base servant aux calculs fiscaux en 2019.
Débutons par le premier qui a su habilement dissimuler ses prestations de monospace sous les traits plus dynamiques de son frère de lait, le BMW X1 de seconde génération. Le tour de passe-passe fonctionne bien depuis quatre ans et après un restylage l’an passé. D’autant que cet Active Tourer (4,34 m de long) se décline en hybride rechargeable 225 xe de 224 ch à 52 g (41 600 euros en Business Design).

Tous les prix sont indiqués en euros TTC hors bonus, malus et aides fiscales. Les émissions de CO2 sont indiquées en NEDC corrélé, base servant aux calculs fiscaux en 2019.
Débutons par le premier qui a su habilement dissimuler ses prestations de monospace sous les traits plus dynamiques de son frère de lait, le BMW X1 de seconde génération. Le tour de passe-passe fonctionne bien depuis quatre ans et après un restylage l’an passé. D’autant que cet Active Tourer (4,34 m de long) se décline en hybride rechargeable 225 xe de 224 ch à 52 g (41 600 euros en Business Design).

BMW Active Tourer ou Gran Tourer
Pour la version 216d de l’Active Tourer, le classique petit 3-cylindres 1.5 turbodiesel de 116 ch à 112 g retombe à 33 350 euros en Business Design. En 218d de 150 ch avec le 2.0 turbodiesel, comptez 119 g et 35 450 euros (+ 2 000 euros en xDrive, 133 g). La 220d pousse à 190 ch mais retombe à 116 g ou 124 g en xDrive pour des prix « premium » de 40 000 et 42 200 euros en Business Design. Une gamme disponible en carrosserie Gran Tourer 7 places rallongée à 4,56 m (+ 2 000 euros, CO2 inchangé).
La plate-forme UKL de l’Active Tourer sert aussi au plus seyant et valorisant X1 (4,44 m de long) qui en reprend l’intégralité des motorisations sauf l’hybride rechargeable – c’est dommage. Lancée en Chine, une version électrique sera peut-être importée en Europe selon la demande.
Pour l’heure, on se « contentera » du X1 sDrive 16d d’entrée de gamme, soit 116 ch à 115 g ou 112 g en BVA (+ 2 200 euros) à partir de 36 250 euros en Business Design. Plus à l’aise, le 4-cylindres 2.0 turbodiesel de 150 ch à 118 g est facturé 38 500 euros en Business Design (+ 2 050 euros en xDrive, 123 g) ; le 190 ch se fait toujours remarquer par ses 115 g en BVA (43 900 euros) et 124 g en xDrive (45 900 euros).
Les mêmes plate-forme et carrosserie, sauf à partir du pied milieu, servent à la déclinaison crossover du X1, le récent X2, avec une longueur réduite de 8 cm à 4,36 m. Plus compact et moins logeable mais plus racé et plus amusant à conduire, ce X2 reprend les diesel du X1 et la finition Business Design pour 2 000 euros en sus et des CO2 inchangés.
Du neuf pour la Classe B et le GLA
Seul autre constructeur premium avec une telle gamme de crossovers, SUV et monospaces compacts, Mercedes vient de présenter sa dernière Classe B (4,42 m de long) dérivée de la récente Classe A, et lancera cette année la deuxième génération de son GLA sur une même nouvelle plate-forme – la première génération n’est plus au catalogue en diesel.
La Classe B reprend la palette de motorisations commune à la Classe A avec le 1.5 turbodiesel de 116 ch à 109 g de la B180d (36 000 euros en Business) et le 2.0 de la B 200d de 150 ch à 116 g (38 000 euros). Notez que les versions essence de l’excellent 1.3 turbo de 136 ch (124 g) en B 180 offrent un accès à la gamme à 34 750 euros toujours en Business, et à 36 700 euros en B 200 de 163 ch et aussi à 124 g.

Et Mercedes a fort à faire avec Audi qui vient de lancer la seconde génération de son Q3. Un Q3 qui grandit à 4,48 m et se veut plus efficient pour faire oublier les déboires de la marque dans le diesel. Sous le capot, le 2.0 TDI en 150 ch officie en Business Line à 42 500 euros et seulement 120 g en boîte auto S-Tronic 7 et 4×2.
Avec ce Q3, la transmission intégrale quattro n’est malheureusement proposée qu’en boîte manuelle et fait passer le CO2 à 143 g (42 600 euros en Business Line). Il faudra patienter pour la boîte automatique. Ou passer au 2.0 TDI de 190 ch qui n’existe qu’en quattro et boîte auto pour un CO2 identique de 143 g (47 500 euros en Business Line).
La Mini hybride rechargeable
Autre vedette du premium, le Mini Countryman (4,30 m de long) a su se renouveler il y a deux ans pour offrir de véritables prestations de SUV compact. En plus de se décliner en hybride rechargeable, ce qu’il partage, comme ses dessous, avec l’Active Tourer. Le Countryman débute donc sagement avec le 3-cylindres 1.5 turbodiesel de 116 ch à 115 g (119 g en boîte auto) pour 31 650 euros en One Business. Le 4-cylindres turbodiesel de 150 ch nécessite 2 000 euros de plus pour un CO2 identique en Cooper Business. Il faudra ajouter 2 000 euros pour passer à la transmission intégrale All4 avec un CO2 qui grimpe à 128 g. Enfin, la version de 190 ch de ce 2.0 turbodiesel à 136 g est facturée 35 350 euros (SD Business) ou 41 250 euros en All4 à 127 g. Mieux vaut alors se tourner vers le Countryman hybride rechargeable e-All4 Business facturé 41 850 euros pour 224 ch (136 ch essence et 88 ch électrique) et… 55 g.

Cette gamme germano-britannique ne fait pas peur au sino-suédois Volvo et à son XC40 (4,43 m de long). Ce SUV compact inaugure un 3-cylindres essence T3 de 156 ch, le premier chez Volvo. Un accès à la gamme séduisant pour le prix, soit 35 270 euros en Business 4×2 et boîte manuelle, mais moins pour le CO2 à 144 g.
Pour ce XC40, c’est donc toujours le 4-cylindres 2.0 turbodiesel qu’il faudra viser (37 870 euros en Business 4×2 et boîte manuelle à 127 g) ; il fait très correctement son travail si l’on opte pour la boîte auto Geartronic (+ 2 000 euros, 131 g). La transmission 4×4 nécessite aussi 2 000 euros et pousse le CO2 à 139 g, toujours en Business (39 970 euros et 41 970 euros en boîte auto à 141 g).
Volvo ou Land Rover ?
Enfin, les plus valeureux choisiront la version 190 ch de ce turbodiesel qui fait baisser le CO2 à 131 g malgré sa boîte auto et sa transmission intégrale (45 270 euros en Business). Une version hybride du XC40 est annoncée pour la fin d’année sur la base du 3-cylindres essence. Mais Volvo n’est plus le seul non germanique.
L’indo-britannique Land Rover vient de lancer son nouvel Evoque (4,37 m de long), totalement repensé sur la base d’une nouvelle plate-forme acceptant l’hybridation (3-cylindres essence de 200 ch et moteur électrique de 100 ch). Ce « Baby Range » se décline avec le 2.0 turbodiesel en 150 ch (4×2, à partir de 39 350 euros, 143 g), en 180 ch (4×4, à partir de 46 650 euros, 150 g) et en 240 ch en 4×4 également (à partir de 50 500 euros, 163 g).

Dans le groupe appartenant à l’indien Tata, Jaguar fait aussi feu de tout bois avec son E-Pace (4,40 m de long) encore basé sur l’ancienne plate-forme de l’Evoque. Ce SUV compact premium est emmené, en accès à la gamme, par le 2.0 turbodiesel de 150 ch en 4×2 et boîte manuelle à 124 g pour 37 160 euros en Business. Plus agréable et confortable, la version boîte auto et 4×4 fait grimper la facture à 42 310 euros en Business pour 158 g… Pour faire redescendre le CO2 de cet E-Pace, il faudra plutôt opter pour la version 190 ch en boîte manuelle et 4×4 à 149 g pour un prix quasi identique de 42 010 euros. Car en boîte auto, le CO2 remonte à 158 g et le prix pointe à 44 460 euros en Business. Bref, pas facile de se bagarrer face aux allemands !
Volkswagen en « access premium »
Surtout quand ces allemands se voient rejoints par l’« access premium » Volkswagen avec la deuxième génération de Tiguan née il y a trois ans. Par rapport au premier, ce Tiguan a grandi à 4,49 m de long, et la qualité haut de gamme des matériaux se compare tout à fait à celle des Audi, BMW et Mercedes.
À la faveur du changement de norme Euro 6d Temp et du WLTP, les petites puissances du 2.0 turbodiesel du Tiguan ont disparu ; la gamme débute donc en 150 ch à 122 g en boîte manuelle et 4×2 (à partir de 35 530 euros en Trendline Business), et à 136 g en 4×4 et boîte auto (41 600 euros en Confortline Business).
Citons enfin un dernier arrivé promis à un bel avenir, le Lexus UX 250h emmené par le 2.0 essence de 153 ch, aidé par un moteur électrique de 71 ch ; soit au total 178 ch pour 96 g en traction avant et 106 g en transmission intégrale. Son prix est de 39 990 euros en Pack Business, disponible uniquement en 4×2.