
Certains, par leur encombrement, font concurrence au segment D supérieur des SUV routiers mesurant jusqu’à 4,80 m de long.
Toujours bien placé, le Peugeot 5008, un 3008 allongé de 16 cm, en reprend les motorisations à l’exception des PHEV, troisième rangée de sièges oblige. Des PHEV remplacés par le 1.6 PureTech essence de 180 ch/158-161 g à 43 700 euros, et le 2.0 BlueHDi de 180 ch/153-156 g à 43 900 euros (pas de Business). Plus accessible, le 1.5 BlueHDi de 130 ch/133-137 g débute à 35 650 euros ou 34 950 euros en Active Business. En essence, le 1.2 PureTech de 130 ch/143-148 g est à 32 250 euros ou 32 550 euros en Active Business.
...Certains, par leur encombrement, font concurrence au segment D supérieur des SUV routiers mesurant jusqu’à 4,80 m de long.
Toujours bien placé, le Peugeot 5008, un 3008 allongé de 16 cm, en reprend les motorisations à l’exception des PHEV, troisième rangée de sièges oblige. Des PHEV remplacés par le 1.6 PureTech essence de 180 ch/158-161 g à 43 700 euros, et le 2.0 BlueHDi de 180 ch/153-156 g à 43 900 euros (pas de Business). Plus accessible, le 1.5 BlueHDi de 130 ch/133-137 g débute à 35 650 euros ou 34 950 euros en Active Business. En essence, le 1.2 PureTech de 130 ch/143-148 g est à 32 250 euros ou 32 550 euros en Active Business.
Basé sur la même plate-forme et aussi fabriqué dans l’usine Stellantis de Rennes La-Janais, le DS 7 Crossback défend toujours le haut de gamme à la française avec une présentation premium. Il reprend les motorisations du 5008, toutes en boîte auto. Mais il y ajoute l’hybridation rechargeable puisqu’il n’est pas décliné en 7 places.
Les gammes PSA
Pour ce DS 7 Crossback, l’E-Tense PHEV de 225 ch/31 g débute à 50 800 euros ou 50 050 euros en Business. En E-Tense PHEV de 300 ch/30 g, le prix s’affiche à 56 300 euros, mais pas en Business. Plus abordable, le petit 3-cyl. PureTech de 130 ch/143 g pointe à 37 300 euros ou 38 850 euros en Business, complété par le 1.6 PureTech de 180 ch/152 g à 41 900 euros ou 41 150 euros en Business. En diesel, une seule motorisation dorénavant, le 1.5 BlueHDi de 130 ch/134 g à 38 300 euros ou 39 850 euros en Business.
Son concurrent hexagonal, le Renault Koleos n’a pas réussi à percer et son remplaçant n’est pas programmé. Basé sur la plate-forme du X-Trail, celle du Qashqai de seconde génération à l’empattement allongé, il ne démérite pourtant pas avec le 1.3 TCe en 160 ch/151 g à 40 250 euros. Mais le 1.7 BluedCi de 185 ch émet 176 g, 10 g au-delà de nos critères de sélection.
En revanche, le Nissan X-Trail sera remplacé en 2022 par une génération basée sur la récente plate-forme du Qashqai III, l’eCMF-C/D qui accepte l’électrification. Il renoncera alors aux 7 places pour laisser la batterie se loger sous la banquette arrière en PHEV, ou entre les deux essieux en 100 % électrique. Le X-Trail actuel est reconduit cette année sans augmentation par rapport à 2020. Avec une unique motorisation, le 1.7 dCi de 150 ch/156-161 g, à 36 700 euros et 1 000 euros supplémentaires en 7 places (158-163 g).
VW aligne le Tiguan
Pour Volkswagen, nous retrouvons le Tiguan, n° 1 des ventes en Europe, à cheval entre deux segments avec ses 4,50 m de long et son prix. Ce Tiguan restylé a droit au 1.5 TSI de 130 ch/141-152 g en accès à la gamme à 32 300 euros et 33 550 euros en Business. En 150 ch/146-157 g, ce 4-cyl. est accessible à 33 580 euros ou 34 830 euros en Business. En 2.0 TDI de 150 ch/133-142 g, il débute à 36 320 euros ou 37 570 euros en Business. C’est surtout le 1.4 eHybrid de 245 ch/37-43 g qui intéressera les gestionnaires de parc, à 44 065 euros en Life Business ou 42 600 euros en Life.
Toujours chez VW, soulignons l’arrivée de l’ID.4 électrique (4,58 m de long). Ce SUV-crossover est basé sur la plate-forme MLB du groupe et sert aussi au Q4 e-tron et à l’Enyaq iV. Il est commercialisé avec deux capacités de batteries, la 52 kWh pour 345 km d’autonomie et la 77 kWh pour 520 km, en fonction des moteurs. L’accès à la gamme avec le 148 ch/52 kWh est fixé à 39 900 euros (ID.4 Pure) ; sa version en 170 ch/52 kWh est à 41 400 euros (ID.4 Pure Performance). En 204 ch/77 kWh, le prix atteint 47 500 euros (ID.4 Pro Performance), complété par le 299 ch/77 kWh et un moteur supplémentaire sur le train avant, à 52 450 euros (ID.4 GTX).
Le cousin Skoda Enyaq iV en reprend la plate-forme et les motorisations, à savoir la « 50 » avec son moteur électrique de 146 ch et 55 kWh de batterie pour 340-362 km d’autonomie (36 050 euros) ; la « 60 » de 177 ch/62 kWh et 390-412 km (41 270 euros) ; et la plus puissante « 80 » de 201 ch/82 kWh et 510-534 km (47 820 euros).

Le Kuga se décline
Chez Ford, le Kuga s’offre une palette de motorisations assez large. L’accès à la gamme se fait avec le 1.5 EcoBoost essence de 120 ch/150 g à 27 000 euros ; ou en 1.5 EcoBlue diesel de 120 ch/123 g à 28 000 euros ou 34 410 euros en ST-Line Business. Cette finition permet d’accéder au 1.5 Ecoboost essence MHEV en 150 ch/149 g à 34 410 euros. Toujours en ST-Line Business, le 2.0 EcoBlue turbo-diesel de 190 ch/149 g est à 40 410 euros. Pour le FHEV de 200 ch/130 g basé sur le 2.5 essence, il faudra débourser 37 000 euros ou 40 410 euros en ST-Line Business. Enfin, ce 2.5 Duratec, avec un moteur électrique supplémentaire, passe à 225 ch/32 g en PHEV, moyennant un ticket d’entrée à 40 000 euros ou 43 410 euros en ST-Line Business.
La palette de motorisations est moins fournie chez le RAV-4 de Toyota. Elle repose sur le FHEV deux roues motrices de 218 ch/126-131 g à 37 900 euros (+ 3 030 euros en Business Hybrid Academy) ; et en 4×4 de 222 ch/128-133 g à 42 100 euros. S’ajoute une version PHEV à 306 ch/22 g pour 52 650 euros (55 680 euros en Business Hybrid Academy). On retrouve ce RAV-4 PHEV chez Suzuki sous le nom d’Across dans une version identique à 53 990 euros (voir l’essai flash).
Cet ensemble du RAV-4 PHEV et de sa plate-forme se décline aussi chez Lexus pour le nouvel UX 250h (livraison début 2022). Soit 218 ch/120-128 g à 36 990 euros ou 38 970 euros en Business Hybrid Academy, et en 4×4 222 ch/132-137 g à 45 490 euros. Mais Lexus a droit à une version électrique UX 300e de 204 ch/54 kWh avec 306 km d’autonomie, à 49 990 euros.
Pareillement importé du Japon, le Mazda CX-5 reprend le 2.0 Skyactiv essence du CX-3 en 165 ch/152-165 g à 32 300 euros. Celui-ci complète le 2.2 diesel de 150 ch/147 g à 37 300 euros et de 184 ch/147 g, ou en 4×4 à 165 g pour 44 150 euros.


Le premium
Dans le premium, Mercedes renonce avec son GLB aux PHEV du GLA du fait de la troisième rangée de sièges. Le 1.3 turbo-essence de 163 ch/156-175 g fait office d’accès à la gamme à 45 750 euros ou 46 150 euros en GLB 200 Business Line. En diesel, le 2.0 de 150 ch/143-158 g à 46 650 euros du GLB 220d est proposé à 47 050 euros en Business Line. Enfin, le GLB 220d de 190 ch/150-168 g et 4×4 est à 55 150 euros. Fin 2021, l’EQB 100 % électrique viendra compléter cette offre.
Chez Audi, le Q4 e-tron prend place dans ce segment, puisque situé juste à mi-distance entre le Q3 et le Q5, 10 cm plus court et plus long (4,59 m de long). Il partage sa plate-forme MEB avec l’ID.4 et l’Enyaq iV, et tous trois sont fabriqués dans l’usine allemande dédiée à l’électrique de Zwickau.
Pour l’heure, trois modèles au catalogue avec, en accès à la gamme, le Q4-35 équipé d’un moteur électrique de 170 ch et d’une batterie de 55 kWh/310-336 km d’autonomie, à 42 800 euros. Le Q4-40 pousse le moteur à 204 ch avec une batterie de 82 kWh/472-513 km, à 48 700 euros. Enfin, le Q4-50 aligne 299 ch avec un moteur électrique de plus sur le train avant, et une batterie de 82 kWh/412-478 km, pour 65 700 euros. D’autres versions et finitions Business Line sont attendues fin 2021.
BMW peut aussi faire valoir son iX3 électrique de 286 ch/460 km d’autonomie (batterie de 74 kWh effectifs) à 69 950 euros. Plus abordable et tout aussi intéressant fiscalement, le X3 en PHEV xDrive30e de 292 ch/45-56 g est à 59 800 euros ou 61 900 euros en Business Design. Plus raisonnable, le 2.0 turbo-diesel de 150 ch/147-166 g pointe à 49 950 euros ou 52 050 euros en Business Design, et sa version de 190 ch/151-169 g à 53 950 euros ou 56 050 euros en Business Design.
BMW iX3, X3 et X4
Sa carrosserie coupé X4, revue il y a deux ans, ne reprend que les plus puissantes motorisations en MHEV de 48 V, mais fait l’impasse sur le PHEV et l’électrique pur. Le xDrive20d de 190 ch/149-170 g à 57 800 euros est donc complété par le xDrive30d de 286 ch/161-183 g à 64 500 euros.
Face au premium allemand, Volvo creuse son sillon avec le XC60 B4 qui débute en 2.0 turbo-diesel MHEV de 48 V en 197 ch/158-167 g à 48 630 euros ou 53 130 euros en Momentum Business. Mais les PHEV sont plus recommandables avec la T6 Recharge de 340 ch (253 ch essence plus 87 ch électriques) à 55-60 g pour 65 980 euros en Inscription Business. La T8 Recharge, poussée à 390 ch pour un CO2 identique, débute à 68 980 euros.
Fidèle au poste, le Land Rover Discovery Sport partage avec le Range Rover Evoque sa plate-forme et ses motorisations MHEV de 48 V, avec le P200 Flexfuel de 200 ch/201-219 g, à 45 860 euros. Il est rejoint depuis le printemps 2021 par le 2.0 turbo-diesel de 165 ch/165-188 g – attention aux versions trop lourdes – à 39 510 euros. En PHEV P300e de 309 ch, le CO2 est à 40 g et le prix à 51 860 euros.
Concluons ce segment des SUV segment C « familiaux » avec les deux derniers entrants : le Hyundai Ioniq 5 et la Kia EV6 qui partagent la nouvelle plate-forme E-GMP entièrement électrique. Le Ioniq 5 débute avec une petite batterie de 58 kWh/384 km d’autonomie et un moteur de 170 ch, à 43 600 euros. Suit la plus grosse batterie de 73 kWh pour le moteur de 218 ch, avec 451 km, à 46 800 euros. La gamme est coiffée par le 306 ch/430 km avec la batterie de 73 kWh, à 59 900 euros.


Ioniq 5 et Kia EV6
Chez Kia, l’EV6 est commercialisée avec une batterie de 77 kWh et un moteur de 229 ch sur le train arrière, à 47 990 euros (les autonomies normalisées ne sont pas encore certifiées, un maximum de 510 km est annoncé). Avec un moteur supplémentaire sur le train avant, la puissance totale passe à 325 ch, à 51 990 euros. La version GT de 584 ch est vendue 66 990 euros.
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