
Les prix s’entendent TTC, « à partir de » et hors bonus ou aides de l’État. Les CO2 sont indiqués en WLTP et, quand elle est communiquée, avec la fourchette du moins émetteur au plus émetteur selon la finition. Attention donc à la finition Business, souvent mieux équipée que l’accès à la gamme et parfois dans une tranche de CO2 moins favorable.
Il en va ainsi du Peugeot 5008 qui partage sa plate-forme EMP2 avec le 3008 mais avec un empattement augmenté de 16 cm, ce qui porte la longueur totale à 4,64 m. Il en reprend logiquement les motorisations à l’exception notable de l’hybride rechargeable. La batterie de cette motorisation ne peut...
Les prix s’entendent TTC, « à partir de » et hors bonus ou aides de l’État. Les CO2 sont indiqués en WLTP et, quand elle est communiquée, avec la fourchette du moins émetteur au plus émetteur selon la finition. Attention donc à la finition Business, souvent mieux équipée que l’accès à la gamme et parfois dans une tranche de CO2 moins favorable.
Il en va ainsi du Peugeot 5008 qui partage sa plate-forme EMP2 avec le 3008 mais avec un empattement augmenté de 16 cm, ce qui porte la longueur totale à 4,64 m. Il en reprend logiquement les motorisations à l’exception notable de l’hybride rechargeable. La batterie de cette motorisation ne peut s’accommoder d’une troisième rangée de sièges.
L’accès s’effectue en PureTech 130 ch/149-154 g en boîte manuelle à 32 850 euros en Active Business et 34 900 euros en boîte auto pour 154-158 g. En diesel et Active Business, le BlueHDi de 130 ch/138-143 g boîte manuelle est à 35 050 euros ; en boîte EAT8, comptez 138-143 g et 37 100 euros. Plus costaud, le 2.0 BlueHDi de 180 ch/164-166 g pointe à 44 250 euros en Allure Business.

Du 5008 au DS 7 Crossback
Ce grand SUV sert de base dans le Groupe PSA au DS 7 Crossback. Qui aligne un encombrement à 4,57 m, une longueur censée le classer statutairement dans le premium. Faisant l’impasse sur la troisième rangée de sièges, il est logiquement proposé en Business et en hybride rechargeable E-Tense de 225 ch/31 g à 49 950 euros et de 300 ch/30 g et transmission intégrale à 55 450 euros. Plus abordable, le petit 3-cyl. PureTech de 130 ch/147 g et uniquement en boîte auto s’affiche à 38 550 euros en Business et 35 300 euros en finition Chic. On passera ensuite au 1.5 BlueHDi boîte auto également de 131 ch/131 g à 39 550 euros en Business ou 36 300 euros en Chic. Enfin, le 2.0 BlueHDi de 180 ch/158 g obligatoirement en boîte auto revient à 43 650 euros en Business. Jusqu’à la fin 2020, vous pourrez passer à sa puissance de 225 ch/163 g boîte auto en Executive à 51 200 euros.

Autre constructeur hexagonal, Renault avec son Koleos (fabriqué en Corée du Sud) tente de se maintenir dans ce segment. Ce grand SUV de 4,67 m est pourtant très agréable à conduire… Sa gamme est réduite au 1.7 dCi de 150 ch/161 g en boîte auto X-Tronic à 34 850 euros en Life (pas de finition Business), ou de 190 ch/180 g boîte auto et transmission intégrale à 41 250 euros en Zen.

Son inspirateur avec il partage quasiment tout, le Nissan X-Trail (4,64 m de long), se porte mieux mais sera remplacé début 2021 par une génération basée sur le Qashqai, nouveau lui aussi. Il renoncera alors aux 7 places pour laisser la batterie se loger sous la banquette arrière en version hybride rechargeable. Le X-Trail actuel a donc simplifié sa gamme avec une motorisation unique, le 1.7 dCi de 150 ch/156-161 g à 36 700 euros et 1 000 euros supplémentaires en 7 places (158-163 g).

Tiguan et Tiguan Allspace
La logique de la plate-forme allongée est aussi de mise chez Volkswagen avec le Tiguan (4,49 m de long), n° 1 des ventes en Europe. Qui est aussi décliné en Tiguan Allspace de 4,70 m de long. Son récent restylage s’accompagne d’un changement en profondeur : la motorisation hybride rechargeable se glisse sous le capot avant du Tiguan (245 ch, commercialisation fin 2020), la version Allspace et ses 7 places ne pouvant accueillir une batterie sous la banquette arrière.
Pour l’heure, la gamme du Tiguan se compose toujours du 1.5 TSI de 130 ch/142-160 g à
34 285 euros en Confortline Business ou 38 705 euros en boîte double embrayage DSG7 (155-180 g). En diesel, le 2.0 TDI de 150 ch/146-162 g est à 39 995 euros en Confortline Business ou 42 145 euros avec la boîte DSG7 (150-175 g). Comptez 43 995 euros en transmission intégrale 4Motion avec un CO2 qui grimpe à 167-197 g.
Le Tiguan Allspace reprend intégralement ces motorisations aux prix respectifs de 40 210 euros (essence 150 ch, 155-173 g), 42 360 euros (essence 150 ch DSG7, 161-180 g), 43 370 euros (diesel 150 ch, 156-170 g), 45 520 euros (diesel 150 ch DSG7, 156-175 g) et 47 140 euros (diesel 150 ch 4Motion, 172-197 g).

Le Kuga veut s’imposer
Face à ces constructeurs généralistes européens, le dernier-né Ford Kuga de troisième génération veut jouer les intrus avec des arguments. À commencer par sa nouvelle plate-forme (4,63 m de long, + 11 cm par rapport au Kuga 2) qui accepte toutes sortes d’hybridations, légères ou rechargeables, essence et diesel.
La gamme de ce Kuga s’ouvre avec le 1.5 turbo-essence EcoBoost de 120 ch/152 g à 26 600 euros en Trend. Mais il faudra s’orienter vers sa déclinaison en 150 ch/155 g pour des parcours autoroutiers (34 100 euros en ST-Line Business). En diesel, le 1.5 EcoBlue de 120 ch/136 g s’affiche à 34 400 euros en ST-Line Business (+ 2 000 euros en boîte auto, 145 g). Le plus conséquent 2.0 EcoBlue de 150 ch a droit à une hybridation légère de 48 V à 135 g (35 900 euros en ST-Line Business). Ce moteur poussé à 190 ch/159 g fait l’impasse sur l’hybridation mais a droit à la boîte auto et uniquement en transmission intégrale (41 200 euros en ST-Line Business). Enfin, le 2.5 essence à cycle Atkinson (mélange pauvre stratifié) officie pour l’hybride rechargeable de 225 ch/32 g à 42 200 euros.

Toyota a bien vu venir cet intérêt pour l’hybride rechargeable et son récent RAV4 (4,60 m de long), qui ne « jurait » que par le « full hybrid » maison, passe au PHEV cet automne. La gamme débute toujours par le RAV4 Hybrid deux roues motrices de 218 ch/126-130 g à 37 300 euros (+ 3 030 euros en Business), et en 4×4 de 222 ch/128-131 g à 41 500 euros. S’y ajoute donc une version hybride rechargeable dont la puissance passe à 306 ch et le CO2 retombe à 29 g, à 52 650 euros (55 500 euros en Business). Cette hybridation rechargeable sera aussi commercialisée par Suzuki sous le patronyme d’Across fin 2020, suite aux accords entre les deux constructeurs pour amortir les coûts de R&D et de fabrication de cette version plus coûteuse.

Toyota décline ses gammes
Restons au Japon avec Lexus et son UX 250h (4,50 m de long). Qui, contrairement aux apparences, partage sa plate-forme avec le plus ancien Toyota C-HR et non avec ce plus imposant RAV4. Ce dernier servira par ailleurs en 2021 à la prochaine génération du NX 300h (voir ci-après). Cet UX 250h est donc à mi-parcours mais doit toujours se contenter de son 2.0 essence hybridé de 180 ch/121-128 g « full hybrid » à 36 990 euros et 38 970 euros en Pack Confort Business en deux roues motrices. En transmission intégrale 4WD à 131-137 g, comptez 39 490 euros. Mais tout n’est pas perdu pour ce crossover compact qui sera épaulé en 2021 par sa version électrique UX300e.

Toujours venu du Japon, le Mazda CX-5 (4,55 m de long) fête ses trois ans d’existence pour cette seconde génération restylée. Qui en profite pour adopter un 2.0 Skyactiv essence à désactivation de cylindres de 165 ch/163 g à 32 300 euros. Celui-ci complète le 2.2 diesel de 150 ch/154 g à 37 300 euros et de 184 ch/175 g, obligatoirement en 4×4 et à 44 150 euros.

Dernier japonais de la bande, le Honda CR-V (4,60 m de long) fait de la résistance avec son hybride essence de 184 ch/156 g en 4×2 (35 750 euros) et à 166 g en 4×4 (41 500 euros).

Le premium allemand
Passons au premium avec Mercedes et son récent GLB qui repose sur la plate-forme MFA2 du GLA ou de la Classe A. Mais étirée à 4,63 m de long et avec deux strapontins dans le coffre pour une utilisation occasionnelle en 7 places (et limitée à deux adolescents de moins de 1,70 m). On retrouve, en Business Line, le 2.0 turbo-diesel de 150 ch/137-162 g à 46 650 euros et le 1.3 turbo-essence de 163 ch/150-180 g à 45 750 euros.

Autre acteur du premium, Audi et son Q3 (4,48 m de long). Qui vient de se décliner en carrosserie Coupé Q3 Sporback (4,45 m de long) et en version électrique Q4 e-tron (4,60 m de long, commercialisation en 2021). En essence, ce Q3 est emmené par le 1.5 TFSI de 150 ch à hybridation légère de 48 V pour 153-167 g en boîte S-Tronic 7 à 36 430 euros (40 630 euros en Business Line). En boîte manuelle, pas d’hybridation de 48 V, ce qui ne m’empêche pas d’aligner 146-164 g à 34 330 euros (38 530 euros en Business Line). Le 2.0 TFSI de 190 ch permet d’accéder à la transmission Quattro, moyennant un CO2 à 197-209 g tout de même (45 960 euros en Business Line) ; sa version de 230 ch/194-207 g s’affiche à 48 660 euros.
Pour ce Q3, le diesel reste recommandable en 2.0 TDI de 150 ch et S-Tronic 7 à 153-166 g et 43 460 euros en Business Line. Sa version Quattro est obligatoirement en boîte manuelle, préservant un CO2 à 175-187 g pour un prix supérieur de 1 000 euros seulement. En S-Tronic 7, le CO2 grimpe à 180-193 g et le prix à 45 660 euros, toujours en Business Line. Enfin, le 2.0 TDI de 190 ch/183-197 g pointe à 48 160 euros. Le Q3 Sportback nécessite 3 000 euros de plus pour des CO2 identiques.

Volvo creuse son sillon du SUV premium hybridé avec son XC40 (4,42 m de long) en 2.0 turbo-essence de 48 V à 197 ch/161-169 g pour 44 600 euros. En boîte auto Geartronic, comptez 43 300 euros et 172-180 g. En 3-cyl. 1.5 turbo-essence de 129 ch et boîte manuelle, le CO2 est limité à 157-173 g et le prix à 29 950 euros et 34 000 euros en Business. La boîte auto passe à 165-179 g et le prix en Business à 36 000 euros. En 4-cyl. 2.0 de 163 ch/157-173 g, le prix atteint 36 250 euros en Business, la boîte auto nécessitant 2 000 euros en sus à 165-179 g.
En diesel pour ce XC40, le D3 de 150 ch/143-154 g est à 39 350 euros en Business (+ 2 000 euros en Geartronic, 156-165 g). La transmission intégrale AWD, obligatoirement en boîte auto, fait passer ce 150 ch turbo-diesel à 165-185 g et 46 750 euros, toujours en Business. Il sera judicieux de regarder la version hybride rechargeable essence T4 de 211 ch/47-55 g qui débute à 47 400 euros en Business ou à 48 500 euros en T5 de 262 ch/47-55 g. Le récent XC40 P8 électrique de 408 ch se décline en finition R-Design à 59 940 euros.

Un suédois et un britannique
Enfin, le Land Rover Discovery Sport (4,59 m de long) partage avec son petit frère Range Rover Evoque sa plate-forme et ses motorisations à hybridation légère de 48 V en essence MHEV : le P200 ch (208-224 g, 44 450 euros) et le P250 ch (210-225 g, 48 650 euros). En hybride rechargeable P300e de 309 ch, le CO2 est à 62 g et le prix à 50 450 euros. En diesel, on retrouve le D 150 ch (165-186 g, 43 250 euros), le D 80 ch (184-199 g, 45 400 euros) et le 240 ch (187-202 g, 49 100 euros).

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