
Les CO2 indiqués sont ceux retenus par l’administration fiscale pour 2019 (malus et TVS), donc en NEDC corrélé et non en WLTP, même si ces derniers chiffres existent et seront obligatoires au 1er janvier 2020. Certains constructeurs indiquent les deux dans leur communication, d’où notre précision. Attention donc, avant de faire votre choix, de bien anticiper la valeur du CO2 ! Les prix des modèles s’entendent TTC et « à partir de » avec la finition d’accès à la gamme ou, le cas échéant, avec la finition Business.
Commençons par le Peugeot 5008, un 3008 allongé de 19 cm à 4,64 m, avec une capacité de chargement accrue à 780 l contre 520 l… mais...
Les CO2 indiqués sont ceux retenus par l’administration fiscale pour 2019 (malus et TVS), donc en NEDC corrélé et non en WLTP, même si ces derniers chiffres existent et seront obligatoires au 1er janvier 2020. Certains constructeurs indiquent les deux dans leur communication, d’où notre précision. Attention donc, avant de faire votre choix, de bien anticiper la valeur du CO2 ! Les prix des modèles s’entendent TTC et « à partir de » avec la finition d’accès à la gamme ou, le cas échéant, avec la finition Business.
Commençons par le Peugeot 5008, un 3008 allongé de 19 cm à 4,64 m, avec une capacité de chargement accrue à 780 l contre 520 l… mais en 5 places. Ce 5008 est emmené par les mêmes diesel de 130 ch à 111 g (34 300 euros en Active Business), de 130 h à 102 g avec la boîte auto (36 350 euros en Active Business) et de 180 ch à 124 g (43 400 euros en Allure Business).
3008 ou DS 7 Crossback ?
En essence, le 3008 s’offre 130 ch et 118 g (31 800 euros en Active Business) et 180 ch et 128 g (39 800 euros en Allure Business). Comme pour le 3008, l’hybride essence de 300 ch avec moteur électrique entraînant les roues arrière sera commercialisé début 2020. Cet ADN est partagé par le DS 7 Crossback qui reprend cette plate-forme EMP2 rallongée en empattement et affiche 4,57 m de long, sans offrir pour autant une troisième rangée de sièges – ce n’est pas son standing. Le DS 7 Crossback a en revanche droit à un train arrière multibras et à une suspension pilotée qui le place d’emblée parmi les plus confortables et agréables à conduire des SUV.
Cette réussite du DS 7 Crossback se paie au prix fort : l’accès à la gamme en 3-cylindres essence de 130 ch boîte manuelle à 120 g – pas très noble pour ce segment – s’affiche à 31 300 euros et 35 150 euros en Business, pas moins ! Le 4-cylindres 2.0 turbo essence de 180 ch en BVA limite le CO2 à 119 g mais à 39 650 euros en Business. Pour ce DS 7 Crossback, c’est le 1.5 BlueHDi qui aura les faveurs des professionnels à 32 300 euros en Chic ou 36 150 euros en Business, en 130 ch et boîte manuelle (102 g). Plus efficient, la version boîte auto est à tout juste 100 g pour 38 150 euros en Business. Le 2.0 BlueHdi de 180 ch et boîte auto, d’une souplesse inégalée, n’est qu’à 128 g et 42 250 euros en Business. Enfin, ce DS 7 Crossback est le premier à être commercialisé en hybride de 300 ch à 49 g pour 54 050 euros en Business.

Koleos ou X-Trail ?
Renault et Nissan ont décliné un principe identique pour les Koleos et X-Trail : la plate-forme CMF des Kadjar et Qashqai rallongée à 4,67 m pour le premier et à 4,64 m pour le second avec un empattement de 2,70 m. Et tout comme le DS 7 Crossback n’offre pas 7 places, le Renault Koleos ne le propose pas non plus alors que le Nissan X-Trail peut s’équiper de deux sièges supplémentaires.
Le Koleos a été prématurément restylé cet été après deux années de commercialisation, et adopte les nouveaux 1.7 dCi de 150 ch à 143 g en 4×2 et 2.0 dCi de 190 ch à 150 g, obligatoirement en BVA et 4×4 (prix non déterminés). Nissan est un peu plus en avance et son X-Trail remotorisé est déjà au catalogue en Business Edition avec le 1.7 dCi de 150 ch en boîte manuelle à 138 g pour 35 150 euros (+ 1 500 euros en boîte auto) ou à 151 g en 4×4 pour 37 050 euros.
Volkswagen a aussi bien compris l’avantage de décliner sur une plate-forme deux formats en 5 et 7 places : son Tiguan de 4,49 m de long (615 l de coffre) se transforme en Tiguan Allspace de 4,70 m de long, ménageant un coffre de 230 l sous tablette et une troisième rangée de sièges en place (700 l en configuration 5 places).
Tiguan ou Allspace ?
En Confortline Business, tous deux sont emmenés par le traditionnel et réputé mais sonore 2.0 TDI de 150 ch en boîte manuelle à 122 g pour le Tiguan (38 580 euros) et 124 g pour l’Allspace (42 070 euros). L’excellente boîte double embrayage DSG7 augmente de 1 g le CO2 alors que son prix nécessite 2 150 euros de plus, toujours en Confortline Business. La transmission intégrale 4Motion, DSG7 obligatoire, est facturée 42 250 euros pour le Tiguan et 45 740 euros pour l’Allspace, tous deux en Confortline Business et à 136 g au minimum.
Restons dans le groupe allemand avec Audi qui a enfin accouché d’une seconde génération pour le Q3 né il y a huit ans ! Ce Q3 s’allonge donc de 10 cm à 4,48 m afin de rester dans son segment. Excellent sous tous rapports, il fait payer assez cher son positionnement premium, quasiment du luxe à 42 500 euros en 2.0 TDI de 150 ch à 120 g en boîte auto et Business Line.
La version de 190 ch de ce Q3, obligatoirement en Quattro, émet 145 g et nécessite pas moins de 5 000 euros supplémentaires. L’essence 1.5 TFSI de 150 ch n’est pas pour autant à négliger en boîte auto à tout juste 130 g et 39 970 euros en Business Line.
Du premium avec le GLC et l’UX
Toujours en Allemagne, Mercedes vient de restyler légèrement et, surtout, de remotoriser son GLC (4,66 m) qui gagne donc en statut et en modernité avec une planche de bord intégralement revue.
Le récent 1 950 cm3 a les honneurs en diesel avec le GLC 200d de 163 ch et boîte auto 9G-Tronic à 52 650 euros pour 132 g (152 g en WLTP) en propulsion, et 135 g (154 g en WLTP) en 4Matic à transmission intégrale (55 400 euros). Une puissance de 245 ch existe aussi en GLC 300d 4Matic à 149 g (167 g en WLTP) pour 59 800 euros.

En premium, notons aussi l’arrivée du Lexus UX 250h qui, en 4,50 m de long, mérite toute l’attention, bien que son habitabilité soit plus proche de celle de la catégorie inférieure des SUV compacts. Outre une ligne unique et très japonisante avec ses angles « dans tous les sens », l’UX s’offre le nouveau 2.0 de 152 ch plus les 109 ch du moteur électrique, soit au cumul 184 ch. En 2 roues motrices, il affiche tout juste 94 g (34 490 euros, 39 990 en Pack Business), mais passe à 101 g en transmission intégrale 4XD pour 38 990 euros.
Ajoutons dans cette catégorie le Volvo XC40 (4,43 m de long) dont le récent 2.0 turbodiesel de 150 ch D3 à 2 roues motrices n’est qu’à 127 g pour un prix d’accès à 34 250 euros (38 270 euros en Business). La boîte auto Geartronic8 nécessite 2 000 euros de plus (131 g), alors que la version AWD mais en boîte manuelle débute à 38 970 euros (139 g) ou 40 370 euros en Business. Le CO2 passe à 141 g en BVA et AWD pour 42 370 euros en Business (40 470 euros en Momentum). Enfin, pour ce XC40, la puissance de 190 ch BVA AWD redescend à 131 g pour 43 770 euros en Momentum et 45 670 euros en Business. Enfin, la version T5 Twin Engine double embrayage de 262 ch (180 ch essence + 82 ch électriques) affiche 44 g seulement pour 45 600 euros en Momentum et 45 670 euros en Business.
Tout aussi premium mais moins luxueux, le Mazda CX-5 (4,55 m de long) de deuxième génération a revu ses liaisons au sol pour un meilleur agrément de conduite et un confort plus moelleux alors qu’il s’équipe d’un nouveau 2.2 turbodiesel de 150 ch à 130 g en 4×2 et boîte manuelle (30 800 euros). La boîte auto fait passer le CO2 à 143 g, toujours en 4×2 (34 500 euros). La transmission 4×4 modifie peu le CO2 à 137 g en boîte manuelle (37 200 euros), mais beaucoup plus en boîte auto à 147 g (39 200 euros). Ce CX-5 existe aussi en 184 ch à 137 g mais uniquement en 4×4 et boîte manuelle (41 750 euros) ou en boîte auto à 145 g (43 750 euros).

Le RAV4 en mode hybride
Dans cette catégorie, on retrouve le récent Toyota RAV4 (4,60 m de long) développé sur la plate-forme TNGA-K des Toyota Camry et Lexus ES, totalement conçue pour l’hybridation. Le 2.5 essence et son moteur électrique sur le train avant de 118 ch développent au cumul 218 ch pour 102 g (35 550 euros), ou 222 ch pour 100 g tout rond en version 4×4 avec un moteur électrique supplémentaire de 54 ch sur le train arrière (39 750 euros).
Toujours venu du Japon, il faut aussi citer Honda qui fait valoir son indestructible CR-V (4,60 m de long) depuis cinq générations, mais qui a renoncé au diesel pour ce dernier opus. C’était pour mieux commercialiser, depuis début 2019, une motorisation hybride essence de 184 ch à 119 g seulement en 4×2 et 125 g en 4×4, pour respectivement 34 600 et 39 350 euros.

Le Ford Kuga (4,52 m de long) accuse le poids des ans : il est né en 2013, a été restylé en 2016, remotorisé fin 2018 et sera remplacé en 2020. En diesel, on retrouve le 1.5 TDCi de 120 ch 4×2 en boîte manuelle qui pointe tout de même à 136 g (27 100 euros) ou le 2.0 TDCi de 150 ch à 154 g dans une configuration identique (32 500 euros) – plutôt dissuasif. Ford a donc dégainé une version Flexifuel E85 au super éthanol, basée sur le 1.5 essence de 150 ch à 156 g, pour 29 100 euros.
Enfin, sur ce segment des SUV, évoquons ceux nés avant cette mode, les Jeep Cherokee (4,65 m) et Land Rover Discovery Sport (4,59 m). De « vrais » 4×4 mais qui ont troqué au fil des générations leurs capacités de franchissement pour des transmissions intégrales moins gourmandes en CO2.
Les SUV « historiques »
Le Cherokee mise dorénavant sur ses atouts de SUV « made in USA » dans une unique version 2.2 turbodiesel de 190 ch et boîte auto 9 rapports qui limite ses émissions à 161 g en 4×2, pour 44 450 euros ou 46 950 euros en 4×4 et 169 g.
Le Discovery Sport vient d’adopter la nouvelle plate-forme de son petit frère Evoque et a donc droit à de nouvelles motorisations dont une hybridation attendue fin 2019. En 4×2 avec le 2.0 turbodiesel de 150 ch et boîte manuelle, il débute à tout juste 140 g et 38 100 euros. Il passe à 144 g en boîte auto pour un minimum de 43 250 euros ; il faut opter pour la version 180 ch afin d’accéder aux 4 roues motrices et boîte auto à 147 g pour 45 400 euros.
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