
Ces derniers ne cessent de grignoter des parts de marché mais pour les professionnels, le break conserve le plus souvent une longueur d’avance obtenue à grand renfort de centimètres supplémentaires, généralement aux environs d’une trentaine. En poussant les murs, les compactes se découvrent des aptitudes au chargement.
La Mégane Estate fait peau neuve
C’est vrai de la toute dernière Renault Mégane dont la version Estate portée à 4,63 m revendique une capacité de 521 à 1 504 l. Pas de quoi déborder la concurrence mais s’ajoutant aux nombreuses qualités de ce quatrième opus, cette faculté de transport, assortie d’une ingénieuse modularité, génère...
Ces derniers ne cessent de grignoter des parts de marché mais pour les professionnels, le break conserve le plus souvent une longueur d’avance obtenue à grand renfort de centimètres supplémentaires, généralement aux environs d’une trentaine. En poussant les murs, les compactes se découvrent des aptitudes au chargement.
La Mégane Estate fait peau neuve
C’est vrai de la toute dernière Renault Mégane dont la version Estate portée à 4,63 m revendique une capacité de 521 à 1 504 l. Pas de quoi déborder la concurrence mais s’ajoutant aux nombreuses qualités de ce quatrième opus, cette faculté de transport, assortie d’une ingénieuse modularité, génère une offre pertinente, pour ne pas dire séduisante, le tout dans le plus grand confort.
Autre point fort, cette Mégane Estate conserve le dynamisme insufflé à la berline. L’efficience demeure également de mise avec 90 g relevés en dCi 110 Eco2 (à partir de 24 500 euros et 26 700 en Business). Sans l’optimisation validée par l’écolabel, le dCi 110 affiche 95 g (à partir de 23 000 euros et 25 400 en Business), tout comme le dCi 90 (à partir de 23 000 euros et 25 400 en Business). Et la quintessence s’exprime au travers du dCi 130 (à partir de 27 500 euros).
Les avancées de la Mégane sont motivées par une Peugeot 308 débordant de talent, y compris dans sa version SW qui exploite au mieux ses 4,59 m en se dotant d’un espace de chargement de 610 à 1 660 l. L’opération est exécutée sans altérer le remarquable comportement routier de cette référence sur le segment.
Sans nul doute, le restylage dont la 308 bénéficiera au printemps ne fera qu’accroître son attractivité. Un nouveau 1.5 BlueHDi au large registre s’installera sous un capot remodelé pour la circonstance. Agrément en hausse avec des émissions s’inscrivant à la baisse pour ce 4-cylindres développé en collaboration avec Ford, voilà qui devrait conforter sa domination sur la concurrence.
En attendant, la 308 SW se conjugue en 1.6 BlueHDI 100 à 94 g (à partir de 23 450 euros et 25 200 en Active Business) ou 120 ch à 85 g (à partir de 26 450 euros et 26 700 en Active Business), sans oublier le 2.0 BlueHDi 150 à 97 g (à partir de 30 050 euros).
La Golf SW, star européenne
Autre star européenne à briller par sa contenance, la Golf SW de Volkswagen aligne, en 4,56 m, un coffre qui couvre l’essentiel des besoins et plus encore, avec des configurations de 605 à 1 620 l, doublées d’aménagements particulièrement bien pensés.
Cette allemande joue volontiers les utilitaires sans se départir du sérieux qui la caractérise ; on peut trouver l’ensemble un peu austère mais présentation et qualité de fabrication se font irréprochables. Les prestations de roulage restent à l’avenant. Cette Golf SW se révèle aussi efficace qu’imperturbable.
En revanche, aucun jusqu’au-boutisme sur le front de la consommation, Volkswagen a déjà donné. Désormais, le meilleur résultat est à mettre à l’actif du 1.6 TDI dans ses versions 90 (à partir de 25 080 euros et 26 370 en Trendline Business) et 110 (à partir de 25 700 euros et 26 990 en Trendline Business), à 102 g.
En basculant sur le 2.0 TDI 150, la Golf SW passe à 110 g (à partir de 30 530 euros et 31 580 en Confortline Business), pour grimper à 115 g avec le 2.0 TDI 184 de la GTD (à partir de 36 570 euros). Ces émissions étaient en vigueur lors de la rédaction de ce guide ; il est possible qu’elles évoluent avec un restylage annoncé pour début novembre, soit après notre bouclage. Question basse consommation, la récente Opel Astra Sports Tourer se distingue. Côté homologation, au gramme près, elle emboîte le pas à la berline, et ce malgré un allongement important.
Une Astra Sports Tourer très frugale
En effet, cette version break de l’Astra atteint 4,70 m, soit l’un des plus grands breaks du segment. Avec de 540 à 1 630 l, le coffre aurait pu tirer meilleur parti de ce gabarit en configuration « banquette non rabattue » ; l’espace va plutôt aux occupants, un choix tout aussi respectable.
Rappelons que l’Astra a décroché cette année le titre envié de « Voiture de l’année », voyant récompensées ses multiples avancées, notamment dans les domaines de l’accueil et du comportement.
Mais revenons sur la frugalité de cette Astra ST avec, à l’attention des entreprises, une mouture du 1.6 CDTi 110 à seulement 89 g (à partir de 27 370 euros en Business Connect). Ce moteur est référencé à 92 g dans les autres dotations (à partir de 24 000 euros). Porté à 136 ch, il émet 101 g (à partir de 27 100 euros). Enfin, pour les amateurs de performances, la version BiTurbo de 160 ch n’excède pas 109 g (à partir de 28 000 euros).
88 g pour la Ford Focus SW
Autre best-seller européen, la Ford Focus passera le relais en 2017 à une quatrième génération qui, selon toute vraisemblance, remédiera à un déficit d’hospitalité qui pénalise aussi sa déclinaison SW. Aujourd’hui, cette facette de sa personnalité se transforme en handicap. En 4,56 m, ce break ne propose pas mieux que 490 à 1 516 l.
Mais cette Focus SW se montre toujours aussi plaisante à conduire et ses émissions plaident en sa faveur : le 1.5 TDCi 105 proclame 88 g en ECOnetic (à partir de 24 100 euros et 25 100 en Business Nav). Joli score en entrée de gamme avec le 1.5 TDCi 95 à 98 g (à partir de 23 700 euros et 24 700 en Business Nav). Poussé à 120 ch, ce 1.5 TDCi demeure à 98 g (à partir de 26 600 euros et 25 900 en Business Nav). Il faut passer au 2.0 TDCi 150 pour grimper à 115 g (à partir de 27 800 euros et 27 100 en Business Nav).
Retour dans le giron de Volkswagen avec une Seat Leon ST bien plus récente que la Focus mais qui, comme elle, privilégie les sensations de conduite (voir aussi l’essai flash). Se positionner en contenance sous la Golf SW lui évite aussi de marcher sur ses plates-bandes : confirmation, en 4,54 m, avec un coffre se conditionnant de 587 à 1 470 l, via une modularité aussi pertinente qu’appréciée.
Faire plate-forme commune avec la Golf VII et ses dérivés procure bien des similitudes dans le comportement. Mais il y a pire situation que d’être apparentée à la référence européenne du segment. Des liens qui s’expriment aussi dans le catalogue des motorisations de cette Leon : TDI 110 à 109 g (à partir de 23 635 euros et 26 650 en Style Business), TDI 150 à 115 g (à partir de 28 720 euros et 28 050 en Style Business) et TDI 184 à 121 g (à partir de 31 135 euros).
L’Auris Touring Sports en hybride ou diesel
Avec ses 4,60 m et sur la base d’une capacité pouvant varier de 530 à 1 658 l, la Toyota Auris Touring Sports se défend plutôt bien en chargement. Pour le reste, depuis l’an dernier, elle profite des bienfaits d’une évolution dépassant le cadre du simple restylage. Le modèle y gagne grandement en attractivité. Qualité perçue et agrément sont revus à la hausse.
Autre argument de taille de cette Auris break à l’adresse des entreprises, une version hybride essence pourvue d’une homologation à 81 g, dont le tarif se révèle aussi attractif (à partir de 26 300 euros et 27 250 en Tendance Business). Résultat, cette offre monopolise l’essentiel des commandes.
Toutefois, les gros rouleurs préféreront s’orienter vers les diesels de l’Auris Touring Sports, fort convenables avec un 90 D-4D à tout juste 100 g (à partir de 24 550 euros et 25 500 en Tendance Business) et un 112 D-4D à 108 g (à partir de 27 150 euros et 28 100 en Dynamic Business).
Chez Honda, le break Civic, dénommé Tourer, serait sur la sellette, sa reconduction n’étant pas entérinée. Au regard du volume utile et des prestations, au sens large, de ce modèle, il serait dommage qu’il disparaisse. Sa présence plutôt discrète au sein du paysage automobile hexagonal ne reflète pas ses nombreuses qualités. À commencer par un sens inné de l’accueil qui s’accompagne d’une soute impressionnante, de 624 à 1 668 l selon la configuration, le tout s’inscrivant dans 4,59 m. En attendant, et malgré le renouvellement de la berline, il est toujours possible de profiter de cette Civic break avec un unique diesel, le 1.6 i-DTEC 120 référencé à 99 g (à partir de 25 180 euros et 26 600 en Business).
En matière de renouvellement, chez Hyundai, celui de l’i30 SW est annoncé pour le second semestre 2017. Ce break découlera de la troisième génération de la berline éponyme dévoilée au Mondial de Paris. Berline qui n’était pas encore disponible lors de la rédaction de ce guide. Il est donc prématuré d’en parler.
L’i30 SW attend sa prochaine version
Pour quelque temps encore, l’actuelle i30 SW poursuit donc sa route, nantie de caractéristiques appréciables. Avec de 528 à 1 642 l, le potentiel de chargement impressionne, d’autant qu’il est obtenu tout en préservant la silhouette très élancée d’un break ne dépassant pas 4,49 m. À découvrir sans plus tarder en 1.6 CRDi 110 Blue Drive à 102 g (à partir de 24 600 euros), le seul diesel de la gamme.
Profiter des bienfaits de l’évolution de l’i30 n’est pas encore d’actualité chez Kia pour la Cee’d. La version SW qui en découle n’est donc pas prête à passer le relais, surtout qu’elle s’est trouvée optimisée fin 2015 via, entre autres, l’adoption d’une nouvelle motorisation. Ses liens étroits de parenté avec l’i30 SW font que cette Cee’d SW affiche en 4,51 m, stricto sensu, les mêmes excellentes capacités d’accueil, avec un coffre de 528 à 1 642 l. Il va sans dire que l’agrément se montre également identique.
En revanche, cette Cee’d break se fait plus large dans le choix des motorisations avec, en guise d’entrée de gamme, un 1.4 CRDi 90 à 109 g (à partir de 21 090 euros), complété efficacement par un 1.6 CRDi en 110 et 136 ch, tous deux à 102 g (à partir de 24 600 euros et 25 010 euros en Active Business).
Terminons notre tour d’horizon des offres du segment C en privilégiant le volet comptable et commençons, pour cela, par évoquer l’actualité du moment. La Fiat Tipo Station Wagon a, en effet, choisi le récent Mondial de Paris pour faire son entrée sur le marché. L’occasion de mettre un coup de projecteur sur l’attractivité tarifaire et sans commune mesure avec la concurrence d’un break particulièrement pragmatique dans ses choix.
En 4,57 m, cette italienne ne commet aucun impair, pas plus dans le style que dans les prestations routières. En mettant à contribution la plate-forme de la 500X, Fiat a concocté un modèle fort convenable, jusque dans l’espace consacré au chargement, avec de 550 à 1 650 l. La carte des motorisations de cette Tipo SW s’inscrit dans cette logique, sur la base d’un 1.3 MultiJet 95 à 99 g (à partir de 17 990 euros) et d’un 1.6 MultiJet 120 à 98 g (à partir de 20 990 euros).
Fiat Tipo SW ou Dacia Logan MCV ?
Pour trouver encore moins cher, il faut se tourner vers Dacia et la Logan MCV qui vient justement de s’offrir un repoudrage, et ce toujours lors du Mondial de Paris. Évolution de la face avant, mais aussi de l’ambiance intérieure et enrichissement de l’équipement se traduisent par des appellations revues pour les finitions, le tout sans grande majoration de tarif – cela flaire la bonne affaire.
Rappelons qu’en 4,49 m, cette Logan MCV se veut aussi très « utilitaire », avec une capacité de 573 à 1 518 l. En diesel, pas de changement, dCi 75 (à partir de 12 800 euros) et dCi 90 (à partir de 13 400 euros), tous deux à 90 g, composent toujours le programme.