
Volkswagen mise donc sur le crossover ID.4 et sa carrosserie coupé ID.5, des versions allongées de l’ID.3 dont ils partagent la plate-forme MEB. L’accès à la gamme se fait en 148 ch, avec une batterie de 52 kWh pour 359 km d’autonomie, à 44 000 euros (chargeur AC/DC en 7,2/50 kW). Suit la 174 ch avec une batterie de 77 kWh/531 km, à 51 900 euros (11 kW en AC, 135 kW en DC). En 204 ch et 77 kWh/531 km, le prix est à 53 650 euros (11 kW en AC, 135 kW en DC) ; en 299 ch et 77 kWh/499 km, il atteint 60 650 euros (11 kW en AC, 150 kW en DC). La finition Life Plus, « pensée pour les besoins professionnels », reste accessible aux particuliers (+ 2...
Volkswagen mise donc sur le crossover ID.4 et sa carrosserie coupé ID.5, des versions allongées de l’ID.3 dont ils partagent la plate-forme MEB. L’accès à la gamme se fait en 148 ch, avec une batterie de 52 kWh pour 359 km d’autonomie, à 44 000 euros (chargeur AC/DC en 7,2/50 kW). Suit la 174 ch avec une batterie de 77 kWh/531 km, à 51 900 euros (11 kW en AC, 135 kW en DC). En 204 ch et 77 kWh/531 km, le prix est à 53 650 euros (11 kW en AC, 135 kW en DC) ; en 299 ch et 77 kWh/499 km, il atteint 60 650 euros (11 kW en AC, 150 kW en DC). La finition Life Plus, « pensée pour les besoins professionnels », reste accessible aux particuliers (+ 2 800 euros).



VW décline ses ID.
Pour l’ID.5, la gamme se limite aux plus fortes motorisations avec la batterie de 77 kWh. L’ID.5 Pro débute en 174 ch à 55 800 euros (533 km d’autonomie), suivi par l’ID.5 Pro Performance de 204 ch à 57 550 euros (533 km) et complété par l’ID.5 GTX 4×4 de 299 ch à 62 900 euros (511 km). Le chargeur est en 11 kW en AC et en 135 kW en DC, et en 11 kW en AC et en 150 kW en DC pour la GTX.
On retrouve chez Audi cette plate-forme MEB et ces motorisations pour le Q4 e-Tron et sa carrosserie coupé Sportback (+ 2 000 euros). En accès à la gamme, la 40 e-tron développe 204 ch/310 Nm avec la batterie de 77 kWh, pour 480 km d’autonomie (18,8 kWh/100 km, 53 000 euros). La 45 Quattro passe aux quatre roues motrices avec un moteur en plus sur le train avant, pour un total de 265 ch/460 Nm, toujours avec la batterie de 77 kWh pour 460 km d’autonomie (19,4 kWh/100 km, 59 300 euros). Enfin, la 50 Quattro pousse à 299 ch/460 Nm et 452 km d’autonomie (19,5 kWh/100 km, 70 700 euros). Les chargeurs sont en 11 kW en AC et en 125 kW en DC.

Dans la famille MEB, la Skoda Enyaq iV aligne des prestations identiques à ses deux cousines, mais à un prix plus mesuré. Cerise sur le gâteau, la carrosserie Coupé est aussi au programme. En accès à la gamme, la version 60 aligne 180 ch/310 Nm avec sa batterie de 58 kWh, pour 405 km d’autonomie (17,6 kWh/100 km, 44 580 euros ou 48 010 euros en Coupé). Elle est suivie par la 80 de 204 ch/310 Nm et sa batterie de 77 kWh, pour 539 km d’autonomie (21,6 kWh/100 km, 51 820 euros ou 53 350 euros en Coupé).
En version 80x et quatre roues motrices pour cet Enyaq iV, la puissance passe à 265 ch/425 Nm, avec cette batterie de 77 kWh pour 509 km d’autonomie, à 54 090 euros ou 55 620 euros en Coupé. Enfin, la version RS avec ses 299 ch/460 Nm est facturée 61 130 euros ou 62 210 euros en Coupé, toujours en 77 kWh pour 493 km d’autonomie. Les chargeurs sont en 11 kW en AC et en 120 kW en DC pour la 60, et en 11 kW en AC et en 125 kW en DC pour les 80 et 80x.

Mercedes EQB et EQC
Mercedes a préféré décliner le SUV GLB thermique dans une version électrique EQB 250+, soit 190 ch, une batterie de 66,5 kWh pour 433 km d’autonomie, à 59 200 euros ou 59 700 euros en Business Line. En EQB 350 4Matic de 292 ch, avec 66,5 kWh de batterie et 395 km d’autonomie, le prix passe à 68 150 euros. Le chargeur, dans les deux cas, est en 11 kW en AC et en 100 kW en DC.
Plus statutaire mais conçu il y a plus de quatre ans sur la plate-forme du GLC thermique, l’EQC (4,77 m de long) n’existe qu’en 4Matic. Ses deux moteurs cumulent 408 ch/760 Nm, avec une batterie de 80 kW pour 25 kWh/100 km de consommation et une autonomie limitée à 373 km. Prix unique : 86 150 euros en AMG Line, avec un chargeur en 11 kW en AC et en 110 kW seulement en DC. Cet EQC devrait être remplacé par une version basée sur le nouveau GLC toujours thermique, lancée au printemps.
Chez BMW, c’est pareillement le X3 thermique qui a servi de base au iX3, un SUV emmené par un moteur de 286 ch/400 Nm. Ce dernier est alimenté par une batterie de 74 kWh, pour 461 km d’autonomie, soit une consommation moyenne de 18,5-18,9 kWh. Son chargeur embarqué est en 7,4 kW en AC et il accepte jusqu’à 150 kW en DC. Comptez 72 100 euros.
iX3 et i4 chez BMW
De son côté, la BMW i4 se décline en i4 eDrive35 de 286 ch. La batterie de 66 kWh aligne 483 km d’autonomie (15,8-16,7 kWh/100 km), pour 53 550 euros ou 56 650 euros en Business Design. En i4 eDrive40 de 340 ch avec une batterie de 80,7 kWh, l’autonomie atteint 589 km (16,1-19,1 kWh/100 km), pour 61 500 euros ou 64 600 euros en Business Design. Enfin, l’i4 M50 en quatre roues motrices xDrive pousse la puissance à 544 ch avec un second moteur sur le train avant, pour 519 km d’autonomie, à 74 900 euros (18,1-22,5 kWh/100 km). Les chargeurs DC sont à 185 kW en 286 ch et en 205 kW en 340 et 544 ch, avec un chargeur en 11 kW en AC.

Face à cette offre germanique, Tesla se pose en précurseur de l’électrique haut de gamme. Son offre s’ouvre avec la Model 3, à 44 990 euros depuis janvier, contre 53 490 euros précédemment, afin de décrocher le bonus. La puissance offre toujours 275 ch, avec une batterie de 57 kWh pour 510 km d’autonomie. La Grande Autonomie AWD passe à 62 490 euros, pour 462 ch, 74 kWh de batterie et 614 km d’autonomie. La Performance AWD de 482 ch s’affiche à 66 490 euros pour 523 km. La Model Y, déclinaison SUV de la Model 3, a aussi eu droit à une baisse de tarif importante au 1er janvier 2023, de 3 000 euros à 11 000 euros ! L’accès à la gamme, baptisé Propulsion, est emmené par le moteur en 300 ch, pour 46 990 euros. Comptez 53 990 euros en Long Range (64 990 euros auparavant), pour 476 ch 4×4 et 505 km d’autonomie. Enfin, en Performance, le prix est à 63 990 euros (69 990 euros auparavant), pour 480 km d’autonomie.
L’Ioniq 5 sur les rangs
Mais tout ce petit monde doit se méfier du Ioniq 5 de Hyundai. Vendu depuis début 2021, ce crossover au design très réussi offre les atouts d’un SUV et les qualités dynamiques d’une berline. Il faut noter l’arrivée d’une batterie de 77,4 kWh au lieu de 72,6 kWh, qui porte l’autonomie de 451 km à 476-507 km. Cette version emmène le Ioniq 5 de 229 ch, à 51 200 euros, et la 325 ch transmission intégrale à 454-481 km d’autonomie, pour 63 900 euros. La puissance de charge est en 11 kW en AC et pas moins de 350 kW en DC. Attention : la version d’accès à la gamme de 170 ch, avec une batterie de 58 kWh pour 384 km d’autonomie, n’est plus disponible que sur stock (46 500 euros).
Même concurrence venant du cousin Kia avec son EV6 qui partage la plate-forme du Ioniq 5, avec deux batteries et trois puissances : 170 ch avec une batterie de 58 kWh/394 km d’autonomie en propulsion à 48 990 euros ; 229 ch et 77,4 kWh/528 km en 4×4, à 52 990 euros ; 325 ch avec 77,4 kWh/506 km, à 56 990 euros. Les capacités de recharge sont identiques à celle du Ioniq 5 (11 kW en AC, 350 kW en DC).

Pour sa part, Toyota mise sur le SUV coupé BZ4X, version électrique du RAV4 dont il partage la plate-forme multi-énergies. La batterie affiche 71,4 kWh et alimente un moteur de 204 ch/265 Nm, pour 450 km d’autonomie. Une version 4×4 existe aussi en 217 ch/336 Nm, avec deux moteurs de 109 ch chacun. Le chargeur embarqué est en 11 kW en AC et en 150 kW en DC. Le prix débute à 46 900 euros (+ 3 000 euros en 4×4).

Ford en Mach-E
Parmi les berlines et SUV familiaux, Ford a choisi une voie originale, en esthétique, en prestations et en positionnement marketing, avec sa Mustang, rebaptisée Mach-E en électrique, avec quatre puissances et deux capacités de batterie. L’accès à la gamme se fait en 269 ch/430 Nm deux roues motrices, avec une batterie de 68 kWh pour 440 km d’autonomie (17,2 kWh/100 km, 61 050 euros). Suit sa version 4×4 dont l’autonomie descend à 400 km (67 600 euros). En version de 294 ch/430 Nm et 4×2, la batterie grimpe à 88 kWh et l’autonomie bondit à 610 km (16,5 kWh/100 km, 69 350 euros). Cette batterie dote aussi la version de 351 ch/580 Nm et 4×4 pour 540 km d’autonomie (18,7 kWh/100 km, 76 800 euros). Enfin, la GT 4×4 de 487 ch/860 Nm, avec sa batterie de 88 kWh, aligne 500 km d’autonomie (20 kWh/100 km, 87 200 euros).
Passons à l’offre chinoise avec Aiways et son U5. Un SUV équipé d’un moteur de 204 ch/310 Nm, alimenté par une batterie de 63 kWh, pour 400 km d’autonomie et 17 kWh/100 km de consommation. Son prix : 39 300 euros. Il est concurrencé par MG et son Marvel R, soit 180 ch/410 Nm et deux roues motrices, avec une batterie de 70 kWh pour 402 km d’autonomie. Ce SUV à 43 990 euros passe à 49 990 euros en 4×4, avec un moteur de 288 ch/665 Nm pour 370 km d’autonomie.
L’offensive chinoise
Première apparition en revanche pour BYD, avec le grand SUV 7 places Tang ou sa version berline classique 4 portes Seal, tous deux à 73 000 euros.
Enfin, Seres lance dès mars son SUV familial Seres 5 (4,71 m de long) en deux versions : 4×2 de 285 ch/80 kWh pour 500 km d’autonomie (63 900 euros), et 4×4 de 585 ch/90 kWh pour 530 km d’autonomie (67 900 euros).
Concluons avec le vietnamien Vinfast dont les VF8 (402 ch, batterie de 82 kWh, 471 km d’autonomie, 62 200 euros) et VF9 (402 ch, batterie de 123 kWh, 594 km, 82 950 euros) sont en cours de commercialisation.
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