
Tous les prix des modèles évoqués dans ce dossier s’entendent TTC.
Toujours en quête de perfection, l’équipement de l’A4 a fait le plein d’innovations. Insonorisation et confort progressent aussi. Bien sûr, apparue simultanément, la version Avant bénéficie pleinement de ses bienfaits. Rappelons que le break représente deux tiers des commandes.
L’A4 se décline en version Allroad
Côté consommation, l’A4 décroche 95 g (99 g pour l’Avant) en 2.0 TDI 150 accompagné de l’écolabel ultra (à partir de 35 320 euros en berline et 37 020 euros en break). Quant au 2.0 TDI de 122 ch enregistré à 98 g, il assure l’accès à la gamme (à partir de 33 080 euros)...
Tous les prix des modèles évoqués dans ce dossier s’entendent TTC.
Toujours en quête de perfection, l’équipement de l’A4 a fait le plein d’innovations. Insonorisation et confort progressent aussi. Bien sûr, apparue simultanément, la version Avant bénéficie pleinement de ses bienfaits. Rappelons que le break représente deux tiers des commandes.
L’A4 se décline en version Allroad
Côté consommation, l’A4 décroche 95 g (99 g pour l’Avant) en 2.0 TDI 150 accompagné de l’écolabel ultra (à partir de 35 320 euros en berline et 37 020 euros en break). Quant au 2.0 TDI de 122 ch enregistré à 98 g, il assure l’accès à la gamme (à partir de 33 080 euros).
Au printemps 2016, pour élargir son horizon, une version Allroad a rejoint l’aventure, mais dans cette configuration l’A4 Avant hausse le ton en motorisation (à partir de 47 960 euros en 2.0 TDI 163 à 128 g) ; le TDI 150 ne devrait pas tarder à intégrer les propositions.
Dans un premier temps, ne réserver ses prestations qu’aux moteurs les plus puissants, c’est aussi le cas de la toute nouvelle A5 Sportback qui vient d’entrer en piste, animée au minimum d’un 2.0 TDI 190 (à partir de 42 000 euros). De quoi allier l’allure d’un coupé au pragmatisme d’une berline aux multiples ouvrants.
Si l’A4 s’affiche au meilleur de sa forme, elle est talonnée sur le marché par une Mercedes Classe C qui, chaque jour, doit se féliciter d’avoir radicalement changé de cap lors de son renouvellement il y a maintenant trois ans. En se débarrassant d’une image bien trop sage, elle a grandement gagné en attractivité. Sans se départir de son confort, cet élan de modernité l’a métamorphosée jusque dans son comportement. Sans compter que, malgré ses 4,69 m, en s’inspirant pour son design de la Classe S, la Classe C se fait plus statutaire que jamais. Mais elle n’en n’oublie pas pour autant de surveiller sa consommation.
Vérification avec pas plus de 99 g en 180 et 200 d, de 116 et 136 ch (à partir de 33 200 et 35 700 euros). Sur la base de la berline, les variantes hybrides de cette Classe C se montrent plus économes en carburant, avec officiellement 94 g pour la C 300h en diesel (à partir de 48 650 euros) et 48 g pour le C 350e en essence hybride rechargeable (à partir de 54 650 euros). Quant au Break (tel est son nom), il ajoute la commodité d’usage en échange de 1 300 euros.
Pour le triumvirat d’outre-Rhin, le segment D reste l’incubateur de toutes les expériences. Ainsi retrouve-t-on Mercedes avec le très audacieux CLA qui décline le concept de l’impressionnant CLS dans un moindre format. Le résultat est spectaculaire et bigrement séduisant, Bien que, dans la démarche, l’habitabilité ne soit à l’évidence pas une priorité.
Classe C, CLA et CLA Shooting Brake
Techniquement, la plate-forme est celle de la Classe A, mais avec 4,63 m, le gabarit s’apparente à celui de la Classe C. Depuis l’optimisation des ressources réalisée l’an passé, la flamboyance du style n’interdit pas une sobriété dans les émissions, avec 98 g en 180 d et 104 g en 200 d (à partir de 33 600 et 35 850 euros). Enfin, pour 900 euros de plus que le CLA Coupé, le CLA Shooting Brake se veut encore plus envoûtant dans la performance du trait, mais aussi plus accueillant.
Chez BMW aussi on multiplie les déclinaisons, mais l’ouvrage de référence demeure la Série 3. L’apparition de cette sixième génération remonte à 2012. Ce qui, après sa mise à jour en 2015, signifie qu’elle se dirige vers la fin de sa carrière. Cela se ressent dans sa diffusion et elle se révèle désormais largement distancée dans les ventes par ses deux incontournables rivales.
La Série 3 conserve pourtant de sérieux atouts tels qu’un bilan sans faille, en présentation comme en comportement. Pour témoigner du talent de motoriste de BMW, elle allie la frugalité aux performances dans une version 320d en EfficientDynamics Edition de 163 ch à 102 g (à partir de 38 050 euros). Sobriété identique en entrée de gamme avec des 316d et 318d, de 116 et 150 ch, à 102 et 106 g (à partir de 32 100 et 34 650 euros).
La Série 3 en hybride rechargeable
Début 2016, l’hybride rechargeable en essence a fait son apparition dans une mouture 330e forte de 252 ch pour des émissions évaluées à 44 g, mais le prix flambe (à partir de 47 100 euros). Profiter du break Touring est facturé 1 600 euros. Pour répondre à d’impérieux besoins d’espace, la Série 3 s’étire à 4,82 m (contre 4,64 m pour la berline « standard » ou le Touring), et devient le Gran Turismo (à partir de 37 850 euros en 318d). Elle peut aussi verser vers plus de sportivité en endossant des allures de coupé et en changeant de nom : Série 4 Gran Coupé (à partir de 38 200 euros en 418d).

Depuis 2015, une Jaguar conteste la suprématie des allemandes, la XE. Des qualités routières indéniables (voir notre essai flash), assorties d’une silhouette enviable, l’anglaise a tout pour plaire. Un référencement à 99 g de son 2.0 E-Performance de 163 ch tient lieu de sauf-conduit à l’adresse des entreprises (à partir de 37 000 euros). Originalité au catalogue, la variante à 180 ch de ce 4-cylindres diesel est commercialisée rigoureusement au même tarif.
Bien que cette Jaguar XE présente deux ou trois défauts, on ne peut avoir qu’un seul regret : il n’est pas certain qu’elle connaisse une déclinaison en break. Dommage.
Au rayon nouveautés, l’Alfa Romeo Giulia effectue un retour remarqué. Sa robe fascine au point qu’elle vient d’être élue « La plus Belle Voiture de l’année » (voir notre brève). Un titre enviable qui fait référence à son élégance à laquelle elle a l’intelligence d’ajouter de grandes qualités dynamiques, mais aussi un confort remarquable. Et l’habitabilité ne souffre pas de la comparaison avec la concurrence.
Sous le capot, il faut hisser le curseur jusqu’au 2.2 Turbo de 180 ch en Adv Efficiency pour trouver une version à 99 g (à partir de 39 690 euros) ; les autres motorisations sont enregistrées à 109 g, y compris la mouture à 136 ch de ce 2.2 Turbo faisant office d’entrée de gamme, compensé par un tarif attractif (à partir de 30 990 euros).
Confrontée à une telle diversité de talents, mais aussi au temps qui passe, la DS5 résiste comme elle peut. Avec à peine plus de 4 300 exemplaires écoulés l’an passé, elle disparaît du Top 100 des ventes automobiles dans l’Hexagone. Considéré comme avant-gardiste en 2011, son arsenal technologique ne fait plus recette.
La DS5 entre en résistance
La DS5 n’en demeure pas moins un modèle attachant, doté d’une vraie personnalité, qui a toujours milité pour la réduction des émissions. En plus du fameux Hybrid 4×4 à 90 g (à partir de 45 600 euros), un dispositif bientôt classé sans suite par PSA, les diesels non hybridés sont très fréquentables et plus accessibles, à l’instar d’un BlueHDi 120 mesuré à tout juste 100 g (à partir de 29 750 euros).
Chez Volvo, s’inspirant des nouvelles S90 et autres V90, les S60 et V60 seront bientôt rattrapés par les codes identitaires actuellement en vigueur dans les bureaux de style à Göteborg. Nous le découvrirons en 2018, peut-être avant.
Pour l’heure, S60 et V60 misent sur le caractère remarquable de leurs émissions pour terminer une carrière entamée en 2010. Quelle que soit la puissance extraite de leur 4-cylindres diesel 2.0, à savoir 120 ch en D2, 150 en D3 ou 190 en D4, toutes les propositions bénéficient d’un enregistrement à 99 g (respectivement à partir de 29 100, 31 200 ou 35 960 euros). Le V60 s’octroie même 98 g en D2.

48 g pour le V60 D6 Twin Engine
Rappelons qu’avec son profil enjôleur, le break V60 s’est toujours accaparé l’essentiel des commandes (1 500 euros de plus que la berline). C’est d’ailleurs lui qui accueille la très vertueuse mais aussi très coûteuse version hybride rechargeable, D6 Twin Engine à 48 g (à partir de 57 790 euros). Et c’est encore lui qui endosse la panoplie Cross Country (à partir de 41 070 euros en D3 de 150 ch à 111 g).
Côté japonais, Lexus aligne une IS 300h hyper technologique. Cette hybride essence vient d’ajuster son équipement, notamment sécuritaire, à l’occasion d’un restylage très visible. En revanche, l’harmonie régnant dans ses prestations, il n’a pas été nécessaire de reconsidérer sa motorisation. L’IS 300h profite donc toujours de 223 ch en puissance cumulée, avec dorénavant 97 g. Les liaisons au sol ont été optimisées pour plus de dynamisme. De quoi rendre encore plus attrayant à la conduite un modèle déjà très richement doté (à partir de 39 990 euros).

La Q50 d’Infiniti n’est pas en reste sur la modernité et l’exploration des solutions futures, à l’image de sa direction électrique sans aucun lien mécanique avec le train avant. Malheureusement, l’absence de réseau entrave la diffusion de cette grande berline familiale (4,79 m) qui ne manque pas de personnalité et pour laquelle un 2.2d de 170 ch emprunté à Mercedes remplit pleinement son office, accompagné d’une transmission automatique de même origine, le tout pour 114 g (à partir de 37 200 euros).
Dossier - Premium : un segment porteur
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