
Audi fait donc valoir le Q5 et ses motorisations toutes hybridées en MHEV de 48 V et PHEV. Cette dernière est majoritaire en France, il s’agit de la chaîne de traction 2.0 TFSIe de 265 ch, aidée par un moteur électrique de 143 ch ; le tout développe 299 ch/35-42 g, à 62 990 euros ou 63 840 euros en Business Executive. Une version de 367 ch/35-42 g est au catalogue à 70 950 euros en S-Line. Pas d’autres motorisations essence. En accès à la gamme, il faudra passer par le 2.0 TDI de 163 ch/148-162 g, à 49 890 euros ou 53 840 euros en Executive Business. Il est complété par sa version en 204 ch/167-182 g à 56 730 euros en Executive Business,...
Audi fait donc valoir le Q5 et ses motorisations toutes hybridées en MHEV de 48 V et PHEV. Cette dernière est majoritaire en France, il s’agit de la chaîne de traction 2.0 TFSIe de 265 ch, aidée par un moteur électrique de 143 ch ; le tout développe 299 ch/35-42 g, à 62 990 euros ou 63 840 euros en Business Executive. Une version de 367 ch/35-42 g est au catalogue à 70 950 euros en S-Line. Pas d’autres motorisations essence. En accès à la gamme, il faudra passer par le 2.0 TDI de 163 ch/148-162 g, à 49 890 euros ou 53 840 euros en Executive Business. Il est complété par sa version en 204 ch/167-182 g à 56 730 euros en Executive Business, au-delà de nos critères en CO2.
Q5, X5 et GLC
Gamme identique de motorisations pour le coupé Q5 Sportback. Avec le 35 TDI de 163 ch/150-160 g à 56 190 euros, le 40 TDI de 204 ch/167-180 g à 59 080 euros, le 50 TFSIe de 299 ch/36-43 g à 65 690 euros, et le 55 TFSIe de 367 ch/36-43 g à 73 650 euros.
BMW se repose toujours sur son X5 de facture classique mais efficace, et qui fait toujours l’impasse sur la Business Line. Sous les 167 g, une seule version répond à nos critères, celle choisie par les gestionnaires de parc : le xDrive45e PHEV de 394 ch/27-39 g, à 84 350 euros. Elle est complétée par sa nouvelle version électrique iX5 en xDrive40 de 326 ch/371-425 km d’autonomie (batterie de 71 kWh effectifs) à 86 250 euros, ou en xDrive50 de 523 ch/549-629 km (105 kWh) à 103 500 euros.
Chez Mercedes, l’offensive électrique passe par l’EQC 400 4Matic. Qui débute à 79 800 euros en AMG Line avec deux moteurs électriques cumulant 408 ch, alimentés par une batterie de 80 kWh effectifs, pour 361-420 km d’autonomie.
Le GLC existe pour sa part en PHEV et, originalité de Mercedes, en essence comme en diesel. En essence, le GLC 300e de 320 ch/45 g est commercialisé à 62 000 euros ou 61 200 euros en Business Line. En diesel PHEV, le GLC 300de de 316 ch/45 g pointe à 63 800 euros ou 63 000 euros en Business Line. Plus classique, le GLC 200d turbo-diesel de 163 ch/151 g permet un accès à la gamme à 54 450 euros ou 53 650 euros en Business Line.
Sa version GLC 220d en 194 ch/153 g débute à 58 300 euros ou 57 500 euros en Business Line. En 300d de 245 ch/167 g, le prix s’affiche à 60 800 euros. La carrosserie Coupé de ce GLC reprend la majorité de ces motorisations en Business Line : le 220d/152 g à 63 100 euros, le PHEV 300de/45 g à 68 300 euros, et le 300d/44 g à 66 500 euros.
Volvo XC60 ou Lexus NX ?
Pas de grand SUV électrique pour Volvo. Mais le suédois fait valoir le PHEV pour son XC60 Recharge en T6 de 340 ch/55-60 g à 65 980 euros en Inscription Business, ou en T8 de 390 ch/55-60 g pour 2 000 euros de plus. La version Polestar Engineered de ce T8 pousse à 405 ch/73 g, pour 81 880 euros. Plus raisonnable, l’accès à la gamme s’effectue avec le 2.0 turbo-diesel B4 MHEV de 48 V en 197 ch/158-167 g, à 49 630 euros ou 53 130 euros en Momentum Business.
Lexus accueille depuis peu son dernier NX basé sur la plate-forme TNGA-K commune au RAV-4. Il en reprend le 350h FHEV poussé à 245 ch/150 g (CO2 non définitif) à 65 990 euros en Executive. Il y ajoute, enfin, une version PHEV pour son NX 450h+, avec une batterie de 18 kWh portant la puissance à 306 ch/40 g (CO2 non définitif). Comptez 72 190 euros en Sport Executive.
Hyundai et Kia ont renouvelé leurs grands SUV, Santa Fe et Sorento, sur la même nouvelle plate-forme. Mais le Santa Fe de Hyundai offre la plus large palette : turbo-diesel, hybride et hybride rechargeable. Ce dernier se compose du classique 1.6 turbo-essence de 180 ch commun à toute la gamme HEV et PHEV, aidé par un moteur électrique de 91 ch, le tout développant 265 ch/37 g, à 53 800 euros en Business. Sa version hybride développe pour sa part 230 ch/144-153 g à 41 900 euros (pas de Business). En diesel, le 2.2 de 202 ch/166 g n’est disponible qu’en Executive à 52 800 euros. Le Kia Sorento se « contente » du seul 1.6 turbo-essence PHEV de 265 ch/38 g, à 48 990 euros et 57 640 euros en Design Business.
VW à l’attaque
Ces coréens ont creusé leur sillon en Europe avec des offres séduisantes fiscalement, mais les généralistes ne se sont pas endormis sur ce segment des grands SUV. Ainsi, Volkswagen avec son Tiguan Allspace, Skoda avec son Kodiaq et Seat avec son Tarraco, font valoir des prestations, identiques, plate-forme commune exige, avec une qualité de fabrication « access premium ».
Le Tiguan Allspace (7 places uniquement) débute avec le 1.5 TSI de 150 ch/154-170 g (41 945 euros en Life Business) et le 2.0 TDI en 150 ch/140-151 g (44 835 euros en Life Business). En Business, le Skoda Kodiaq (5 ou 7 places) pointe à 34 850 euros en 1.5 TSI 150 ch/149-163 g, et à 41 850 euros en 2.0 TDI 150 ch/140-151 g. Enfin, Seat a choisi pour le Tarraco une unique version 5 places, mais avec un PHEV, celui du Tiguan « court » de 5 places. On retrouve donc le 1.4 TSI de 150 ch et son moteur électrique de 117 ch, le tout développant 245 ch/37-47 g, pour 47 220 euros en Style. Plus classiques, le 1.5 TSI de 150 ch/152-172 g est vendu 35 640 euros en Business, et le 2.0 TDI de 150 ch/142-157 g, 38 640 euros.
Volkswagen y ajoute un concurrent plus haut de gamme, le Touareg récemment restylé et remotorisé. Mais exclusivement en PHEV avec le 3.0 V6 TSI eHybrid en 381 ch/61-65 g (340 ch thermiques plus 136 ch électriques), à 79 050 euros. Ou en 462 ch/63-70 g à 93 500 euros pour le Touareg R avec cette chaîne hybride 4×4 partagée avec Audi pour son Q5 et Porsche pour son Cayenne (voir l’essai flash).
Land Rover fait valoir deux SUV sur ce segment : le Range Rover Velar (4,80 m de long) et le Range Rover Sport (4,88 m), conçus sur des plates-formes différentes. Le Velar reprend celle de la Jaguar F-Pace, pas vraiment taillée pour le 4×4, alors que le Sport hérite de celle de son grand frère le Range Rover dont les prestations en tout-terrain ne sont plus à démontrer. Notez que fin 2022, la prochaine génération de ces Range Rover et Range Rover Sport seront basées sur celle du récent Defender, une référence en hors-piste !

Les Range Rover
Bref, le Velar fait valoir ses prix plus accessibles (tout est relatif) avec le P400e hybride rechargeable de 404 ch/49-58 g à 71 900 euros. En 2.0 turbo-diesel de 200 ch/165-183 g, le D200 débute à 60 600 euros. De son côté, le Range Sport ne peut faire valoir que son P400e PHEV qui entre dans nos critères avec ses 404 ch pour 72-87 g. Son prix débute à 91 700 euros. Toutes les autres motorisations dépassent largement les 200 g.
Jaguar reprend donc les motorisations du Velar pour son F-Pace. Avec le petit 2.0 turbo-diesel en 163 ch/163-176 g à 54 940 euros, ou en 204 ch/163-176 g à 57 850 euros. Sans oublier le P400e PHEV de 404 ch/49-57 g, à 72 290 euros.
Terminons par Alfa Romeo et son Stelvio, toujours privé d’hybridation rechargeable et toujours emmené par son 2.2 turbo-diesel de 160 ch/159 g à 42 000 euros (sans hausse par rapport à 2020). Sa puissance poussée à 190 ch/160 g fait grimper la facture à 49 100 euros. En transmission intégrale Q4, ce 190 ch pointe à 168 g pour 52 100 euros.

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