
Tous les prix sont indiqués en euros TTC hors bonus, malus et aides fiscales. Les émissions de CO2 sont indiquées en NEDC corrélé, base servant aux calculs fiscaux en 2019.
On retrouve donc en majesté le récent BMW X3. Tout comme ses concurrents, ce SUV grandit à chaque génération et atteint les 4,71 m, soit 5 cm de plus. L’adoption de la plate-forme CLAR commune aux Série 3, 5, 7 et au X5 favorise la perte de poids, tout en ouvrant le futur à l’hybride rechargeable et au tout-électrique pour 2020.
Toujours plus luxueux, ce X3 donne le ton en matière de premium, voire de luxe, y compris en accès à la gamme. Soit 44 650 euros en Lounge avec le...
Tous les prix sont indiqués en euros TTC hors bonus, malus et aides fiscales. Les émissions de CO2 sont indiquées en NEDC corrélé, base servant aux calculs fiscaux en 2019.
On retrouve donc en majesté le récent BMW X3. Tout comme ses concurrents, ce SUV grandit à chaque génération et atteint les 4,71 m, soit 5 cm de plus. L’adoption de la plate-forme CLAR commune aux Série 3, 5, 7 et au X5 favorise la perte de poids, tout en ouvrant le futur à l’hybride rechargeable et au tout-électrique pour 2020.
Toujours plus luxueux, ce X3 donne le ton en matière de premium, voire de luxe, y compris en accès à la gamme. Soit 44 650 euros en Lounge avec le 2.0 turbodiesel de 150 ch, les deux roues motrices sDrive et la boîte manuelle de la 18d à 134 g. Plus recommandable, la version boîte auto passe à 140 g et 51 900 euros. Et en xDrive 25d de 231 ch, le prix s’élève à 55 550 euros pour 145 g, encore acceptable.
Le X3 garde la tête
La version Coupé plus sportive X4 (4,75 m de long) a été lancée à l’été 2018 en ne reprenant que les motorisations les plus puissantes en xDrive 4×4 : 30d de 265 ch à 156 g à partir de 64 800 euros en Business Design.
Pour contrer cet ennemi bavarois, Audi a dégainé le Q5 lancé fin 2016 lui aussi (4,66 m de long), mais la marque n’a pas bien géré le passage au WLTP avec l’Euro 6d Temp. Résultat : le 2.0 TDI de 150 ch n’est pas encore homologué et la gamme ne débute qu’avec sa version 163 ch en quattro S-Tronic 7 à 141 g (52 740 euros en Business Executive). Pas d’accès à la gamme à moins, sauf sur stock…
Le troisième concurrent a été plus prévoyant et le GLC de Mercedes (4,66 m de long), lancé aussi en 2016, offre toute sa panoplie de motorisations. Son seul souci, c’est le poids, au minimum 1,8 t, qui signe un CO2 de 155 g pour le 2.0 turbodiesel de 170 ch 4Matic et 9G-Tronic (4×4 boîte auto) à partir de 52 100 euros en Business. Ce grammage est valable pour la version de 204 ch débutant à 57 300 euros. Pour l’heure, le GLC 350e hybride rechargeable n’est pas homologué en Euro 6d Temp et WLTP.
Comme BMW, Mercedes décline son GLC en version sportive GLC Coupé (7,73 m de long) dont une motorisation hybride rechargeable plus récente a été homologuée d’emblée en Euro 6d Temp. Celle-ci est commercialisée à partir de 66 700 euros en Business Executive : 211 ch essence et 116 ch électriques à 64 g. En revanche, toujours pas d’homologation pour les diesel…
Porsche renonce au diesel

Chez Porsche, on a tranché ce problème de l’homologation des diesel de façon radicale pour le Macan et le reste de la gamme : il n’y a plus de diesel au catalogue, c’est plus cohérent avec le positionnement de la marque. Et surtout, Porsche ne veut pas subir les conséquences désastreuses du Dieselgate en raison de la fourniture par Audi des diesel sous ses capots. Le Macan (4,70 m de long) fait donc appel au 4-cylindres 2.0 turbo-essence de 245 ch du groupe Volkswagen, soit au minimum 185 g en boîte auto et transmission intégrale. Comptez à partir de 60 860 euros.
Face à cette offensive allemande, les français avaient renoncé. Pourtant, le Groupe PSA a relevé le défi en 2018 avec DS et lancé le DS 7 Crossback qui coche toutes les cases du premium (4,57 m de long). Outre des prestations dynamiques tout à fait convaincantes, la qualité de fabrication et le soin apporté dans le choix et le design des matériaux de l’habitacle font de ce modèle un concurrent sérieux.
La gamme va s’enrichir en fin d’année d’une version hybride rechargeable à transmission intégrale et d’une version E-Tense 100 % électrique. En attendant, le 2.0 turbodiesel de 130 ch à 105 g offre un accès à la gamme Business tout à fait séduisant (à partir de 35 450 euros). La boîte auto fait baisser le CO2 à 103 g pour 2 000 euros de plus, ou à 102 g en Drive Efficiency moyennant une rallonge de 800 euros. Mais il faut surtout noter la version de 180 ch qui peut tenir la dragée haute aux allemands ; son CO2 débute à 128 g et 41 550 euros en Business et boîte auto.

DS 7 Crossback, XC60 ou I-Pace ?
Chez Volvo, le XC60, longtemps en tête des ventes, s’est incliné devant son petit frère XC40. Ce XC60 (4,64 m de long) n’en reste pas moins l’alternative aux allemands et après deux ans d’existence pour sa seconde génération, ses motorisations sont au complet. Le 2.0 turbodiesel débute à 150 ch et 131 g (45 700 euros en Business Executive) ou 190 ch et 129 g à 48 600 euros (+ 2 200 euros en BVA, 129 g) et 190 ch et 144 g en 4×4 (53 200 euros, Business Executive). Le T8 Twin Engine hybride rechargeable aligne 303 ch essence et 87 ch électriques pour 48 g et un prix élevé de 70 520 euros.
Jaguar a aussi une belle avance sur le SUV premium puisqu’il est le premier à en avoir commercialisé une version électrique, l’I-Pace (4,68 m de long). Le félin ne fait pas de quartier et aligne pas moins de 400 ch développés par deux moteurs électriques de 200 ch, l’un sur l’essieu avant, l’autre sur l’arrière. L’autonomie est de 415 km au minimum, c’est très bien, mais le prix débutant à 78 380 euros est élevé. Et attention ! Avec l’e-tron et l’EQC, Audi et Mercedes débarquent frontalement à la rentrée prochaine.
Jaguar aligne aussi le F-Pace. Mais ce SUV plus classique de 4,73 m de long est handicapé dès son accès à la gamme en 2.0 turbodiesel de 163 ch : en 4×2 propulsion et boîte manuelle, il émet déjà 145 g (à partir de 58 700 euros). Sa version en 180 ch, toujours en propulsion mais avec la boîte auto, fait passer le CO2 à 152 g et le prix à 61 800 euros. Pour accéder aux quatre roues motrices, il faut opter pour la boîte auto, soit un prix à partir de 64 400 euros et un CO2 à 151 g.
Jaguar face à Land Rover
Jaguar affronte aussi son cousin Land Rover qui a décliné son Discovery en carrosserie Sport en 2015, avec une longueur réduite d’une quarantaine de centimètres à 4,59 m. Ce Discovery Sport attaque le marché avec un 2.0 turbodiesel de 150 ch à 149 g en 4×2 et boîte manuelle dès 39 788 euros en Business. Le 180 ch permet d’accéder au 4×4 pour 44 788 euros en Business mais à 168 g en boîte manuelle ; la boîte auto est le meilleur choix avec 158 g pour 47 259 euros, toujours en Business.
À l’inverse, Volkswagen a allongé le Tiguan de 21 cm pour en décliner une version Tiguan Allspace de 7 places à 4,70 m. Objectif : occuper un terrain pas totalement débroussaillé par les concurrents premium alors que ceux de l’access premium en font un argument de vente avec les 5008, X-Trail, voire Koleos 2 ou Kodiaq. Ce positionnement pourrait tailler des croupières à des X3, GLC et autres Q3 dont les SUV 7 places se situent dans le haut de gamme à plus de 50 000 euros.
Bref, en 2.0 TDI de 150 ch boîte manuelle et 4×2, ce Tiguan Allspace débute à 38 470 euros en Trendline Business à 124 g ou 123 g en boîte auto à 43 620 euros en Confortline Business. La version 4×4 pointe à 136 g et 45 140 euros en Confortline Business. Une déclinaison du 2.0 TDI en biturbo à 190 ch 4×4 et DSG7 passe à 153 g et 49 700 euros en Carat pour ceux qui voudraient rivaliser en performances comme en confort avec un concurrent hexagonal…
Face aux déboires des allemands ou des britanniques avec leurs homologations en diesel retoquées sur ce segment, Lexus surfe sur l’hybridation simple. Qui a l’avantage de coûter bien moins cher que l’hybridation rechargeable des concurrents allemands ou de Volvo. Le NX 300h (4,63 m de long) peut s’enorgueillir d’un CO2 de 127 g pour 197 ch au total (155 ch essence + 143 ch électriques sur le train avant) en deux roues motrices, à partir de 44 190 euros en Business. Et la transmission intégrale, qui ajoute un moteur électrique de 68 ch sur le train arrière, se veut tout aussi vertueuse à 130 g pour 48 490 euros en Pack Business. Circulez, il n’y a plus rien à voir !
Lexus et Mitsubishi en hybride
Ou plutôt si chez Mitsubishi avec l’Outlander PHEV (4,70 m de long) qui remporte un franc succès en entreprise avec ses 49 g. Ce modèle a été revu l’an passé avec une motorisation essence plus puissante à 135 ch mais plus sobre, des moteurs électriques plus efficients (82 ch à l’avant, 95 ch à l’arrière) et une batterie plus forte (13,8 kWh). Le tout offre des puissances plus importantes : 230 ch en mode hybride parallèle, 190 ch en mode hybride série comme Lexus, et 95 ch en hybride tout électrique (autonomie poussée à 45 km). Les 36 990 euros en Business se montrent tout à fait compétitifs.

Dans ce vaste panorama du premium, citons deux marques qui avancent des arguments valables, ceux de « l’access premium » : Mazda avec le CX5 remotorisé et Ford avec l’Edge Vignale, Ford qui a bien compris que sa survie en Europe passait par une montée en gamme et l’abandon des C-Max ou S-Max.
De l’access premium au premium
Mazda a légèrement restylé son CX5 en 2018 et modifié son intérieur pour plus de qualité perçue (4,55 m de long). Celui-ci s’équipe toujours du 2.2 turbodiesel de 150 ch à 128 g en 4×2 et boîte manuelle (à partir de 32 500 euros), mais aussi de 184 ch en 4×4 à 137 g en boîte manuelle (41 750 euros).
Chez Ford, l’Edge fabriqué au Canada veut démontrer la pertinence d’un SUV « de luxe » face au premium. Il coche donc la case habitabilité avec 4,83 m de long et des prestations à l’avenant, dont une finition irréprochable et « la totale » en finition Vignale. Un seul turbodiesel au programme, le 2.0 TDCi de 238 ch en boîte auto et transmission intégrale à… 180 g. Le prix est à l’avenant : 56 900 euros.

Enfin, Alfa Romeo tente de se maintenir dans cette catégorie et mise tout sur une montée en gamme avec sa plate-forme commune à la Giulia et au grand SUV Stelvio. En Business, ce Stelvio est emmené par le 2.2 turbodiesel de 160 ch en boîte auto et propulsion à 136 g pour 42 300 euros, ou en 190 ch toujours à 136 g pour 44 700 euros, ainsi qu’en transmission intégrale à 144 g et 47 100 euros.