Segment E – Grandes berlines routières : tiercé allemand

Cette année, c’est au tour de Mercedes de lancer sa dernière Classe E, référence sur ce segment très classique des grandes berlines routières. Audi et BMW répondront en 2024.

L’Audi A6 est entrée dans la maturité et va tranquillement vers sa seconde moitié de vie, tout comme ses versions break Avant et coupé 4 portes A7. Pas de modification dans la gamme de cette A6 avec un accès, en diesel, à 58 350 euros en Business Executive (toujours la moins chère, valable pour tous les modèles ci-dessous) et son incontournable 2.0 TDI de 163 ch/139-154 g pour les gros rouleurs.

L’Audi A6 se décline

Ce TDI existe en 204 ch/139-156 g à 62 020 euros, et en transmission intégrale 4×4 à 145-160 g (+ 2 900 euros). Il est complété par le 3.0 V6 TDI de 245 ch/166-181 g à 69 560 euros, et de 286 ch/170-181 g mais en S-Line à 74 040 euros. En essence, un unique moteur pour l’A6, le 2.0 TFSI de 265 ch/162-180 g à 64 420 euros. Il constitue la base des deux PHEV en 299 ch/25-33 g à 70 820 euros, et en 367 ch/28-32 g, uniquement en Compétition à 77 610 euros. En break Avant, comptez 2 600 euros et au moins 4 g en plus.

L’A7 Sportback n’aligne qu’une gamme restreinte – le PHEV a quitté le catalogue. Demeurent le 2.0 TFSI de 265 ch/169-182 g, à 76 530 euros en S-Line ; le 2.0 TDI de 204 ch/146-158 g, à 74 380 euros ; et le 3.0 V6 TDI en 286 ch/173-183 g, à 85 730 euros, ou en 344 ch/188-195 g, à 99 280 euros en S7.

Mêmes calendrier et organisation de gamme chez BMW pour la Série 5 berline et break Touring, restylés et remotorisés il y a bientôt trois ans. Une prochaine génération, incluant une i5 électrique, sera lancée fin 2023. Pour l’heure, l’accès à la gamme passe toujours par l’excellent 2.0 turbo-diesel. Ce dernier se décline en 150 ch/124-144 g pour la 518d, à 53 350 euros en Lounge (59 680 euros en Business Design), et en 190 ch/124-145 g pour la 520d, à 56 800 euros (63 130 euros en Business Design). Pour sa part, le 6-cyl. en ligne 3.0 turbo-diesel de 286 ch/140-161 g de la 530d xDrive nécessite 68 300 euros (74 630 euros en Business Design), ou 73 300 euros en 340 ch/145-167 g pour la 540d xDrive (79 630 euros en Business Design).

La Série 5 fait ses gammes

Une seule version essence, la 520i de 184 ch/140-161 g à 55 800 euros, sert aussi pour la version PHEV 530e de 292 ch/30-41 g, à 63 900 euros (70 230 euros en Business Design). La 545e xDrive pousse à 394 ch/37-51 g pour 76 200 euros (82 530 euros en Business Design), alors que la 520e de 204 ch a disparu du catalogue. Le break Touring est facturé 23 600 euros de plus. Enfin, la carrosserie surélevée Série 6 Gran Turismo n’est plus commercialisée.

Mercedes a dévoilé il y a peu sa dernière Classe E, basée sur la plate-forme de la Classe S et commercialisée début juillet, avec les PHEV de quatrième génération. Ceux-ci se caractérisent par une grosse batterie de 25,4 kWh, pour 95-118 km d’autonomie, soit un petit 12-20 g ! L’E 300e développe dorénavant 312 ch/550 Nm et la plus puissante E 400e 4Matic, 381 ch/650 Nm.

Plus classiquement, on retrouvera la dernière génération de moteurs thermiques MHEV 48 V avec un moteur électrique de 23 ch/205 Nm, une belle valeur. L’E 200 turbo-essence de 204 ch/320 Nm pointe à 6,4-7,3 l/100 km pour 144-166 g, l’E 220d turbo-diesel de 197 ch/440 Nm est à 4,8-5,5 l et 125-144 g, un beau record, et l’E 220d 4Matic est à peine moins sobre à 4,9-5,7 l, pour 130-149 g. Les gros rouleurs seront satisfaits. Les premières livraisons sont attendues en septembre.

Au tour de la Classe E

Depuis plus d’un an, cette offre est complétée par l’EQE électrique et dérivée de sa grande sœur EQS, tout comme leurs homologues SUV EQE et EQS. Pour l’EQE 300 berline à 76 250 euros, on retrouve, sur le train arrière, un moteur de 245 ch pour une consommation moyenne de 15,7-18,3 kWh/100 km, avec une batterie de 89 kWh pour 552-639 km d’autonomie. En 292 ch, avec des batterie, consommations et autonomie identiques, le prix débute à 80 150 euros. Une version « sportive » EQE 53 4Matic+ est commercialisée avec un moteur en plus sur le train avant, le tout développant 625 ch/19,3-21,7 kWh/100 km ; l’autonomie reste à 459-526 km grâce à sa batterie plus importante de 96 kWh. Son prix : 125 350 euros…

De son côté, DS fait toujours valoir sa DS 9 déclinée uniquement en PHEV E-Tense – l’essence et la motorisation d’entrée de gamme E-Tense de 225 ch ont disparu. Deux puissances : 250 ch/26-27 g à 64 100 euros, et 360 ch/41-49 g 4×4 à 73 950 euros.

Enfin, la gamme se fait plus large chez Volvo pour le break V60, toujours proposé en accès à la gamme : en B3 turbo-essence de 163 ch/139-147 g, à 49 850 euros ; en B4 turbo-diesel de 197 ch/144-151 g, à 55 000 euros ; ou en break surélevé Cross Country Pro AWD, toujours en 197 ch/139-147 g et 4×4, à 61 250 euros. En PHEV T6 AWD Recharge de 398 ch/17-20 g, le prix débute à 66 500 euros et à 79 700 euros en T8 AWD Recharge Polestar de 433 ch/20-21 g.