
Les prix s’entendent en euros TTC et « à partir de ».
Audi a restylé en 2021 sa berline A6 à malle arrière, sa version coupé 4 portes A7 Sportback et le break surélevé A6 Allroad, les trois profitant d’améliorations moteur. Pas de changement donc pour 2022. Pour cette A6, l’offre débute donc en diesel avec le 2.0 TDI de 163 ch/139-156 g à 50 810 euros, et de 204 ch/139-156 g à 54 460 euros. En transmission intégrale Quattro, comptez 145-160 g pour 57 360 euros. On accède au 3.0 V6 TDI en 245 ch/167-179 g à 61 900 euros, ou en 286 ch/176-191 g à 65 240 euros, tous deux en Quattro de série. En essence, le 2.0 TFSI de 265 ch/169-187 g débute...
Les prix s’entendent en euros TTC et « à partir de ».
Audi a restylé en 2021 sa berline A6 à malle arrière, sa version coupé 4 portes A7 Sportback et le break surélevé A6 Allroad, les trois profitant d’améliorations moteur. Pas de changement donc pour 2022. Pour cette A6, l’offre débute donc en diesel avec le 2.0 TDI de 163 ch/139-156 g à 50 810 euros, et de 204 ch/139-156 g à 54 460 euros. En transmission intégrale Quattro, comptez 145-160 g pour 57 360 euros. On accède au 3.0 V6 TDI en 245 ch/167-179 g à 61 900 euros, ou en 286 ch/176-191 g à 65 240 euros, tous deux en Quattro de série. En essence, le 2.0 TFSI de 265 ch/169-187 g débute à 56 830 euros ou à 57 730 euros et 177-193 g en Quattro.






Les gammes Audi
Le break A6 Avant et la finition Business Executive nécessitent chacune 6 400 euros de plus. En A6 Allroad, en diesel seulement et sans finition Business, le 2.0 TDI de 204 ch/154-167 g coûte 64 000 euros. Comptez 68 540 euros en 3.0 V6 TDI de 245 ch/175-184 g ou 71 880 euros en 286 ch/185-195 g, ou même 76 870 euros en 344 ch/182-195 g.
Le PHEV essence constitue une gamme à part avec l’A6 50 TFSIe de 299 ch/27-33 g à 65 070 euros et à 67 670 euros en Avant (Business Executive : + 4 450 euros). Les plus sportifs choisiront la 55 TFSIe de 367 ch/28-32 g à 76 560 euros et à 79 160 euros en Avant en finition Compétition. Pour ces deux puissances, la batterie de 14,4 kWh offre 61-65 km d’autonomie. Sa concurrente en 2023, l’A6 Avant e-tron électrique, se basera sur une nouvelle plate-forme PPE (Premium Platform Electric) développée avec Porsche. Elle offrira 370 ch et 800 Nm avec une technologie en 800 V, une batterie de 100 kWh et une capacité de charge jusqu’à 270 kW pour jusqu’à 700 km d’autonomie. Avec des dimensions identiques (4,96 m de long), cette A6 électrique affichera aussi un Cx record de 0,22.
Enfin, l’A7 Sportback s’offre le 2.0 TFSI de 265 ch/161-183 g (69 080 euros), le 2.0 TDI de 204 ch/139-159 g (66 950 euros) et le 3.0 V6 TDI de 286 ch/176-192 g (78 160 euros). En PHEV, ce coupé se dote du 50 TFSIe de 299 ch/29-35 g (77 750 euros) ou du 55 TFSIe de 367 ch/33-35 g (89 160 euros).
L’offre BMW
BMW n’est pas en reste pour sa Série 5 berline et break Touring, restylée et remotorisée début 2021, avec une très large palette de motorisations. L’accès à la gamme passe toujours par l’excellent 2.0 turbo-diesel en 150 ch/124-144 g de la 518d (49 750 euros) et en 190 ch/124-145 g de la 520d (53 200 euros). Sa version en transmission intégrale 520d xDrive aligne 130-152 g à 55 850 euros. Le 6-cyl. en ligne 3.0 turbo-diesel de 286 ch/140-161 g de la 530d xDrive nécessite au moins 64 700 euros ou, en 340 ch/145-167 g, pas moins de 69 700 euros pour la 540d xDrive.
Une seule version essence, la 520i de 184 ch/140-161 g à 52 200 euros, directement concurrencée par sa version PHEV 520e de 204 ch/30-41 g à 54 700 euros, un surcoût de 2 500 euros vite amorti ! En 530e, cette Série 5 PHEV grimpe à 292 ch/30-41 g à 60 300 euros ou à 62 950 euros en 530e xDrive. Enfin, en 545e xDrive de 394 ch/37-51 g, le prix débute à 72 600 euros. La batterie de ces versions est toujours de 11,15 kWh utiles, pour 47-57 km d’autonomie. La finition Business Design nécessite 3 800 euros de plus et le break Touring, 2 600 euros.
Basée sur la Série 5 mais avec une position de conduite plus dominante pour une meilleure habitabilité, la déclinaison surélevée Série 6 Gran Turismo n’est plus disponible qu’en 620d xDrive de 190 ch/147-164 g pour 65 250 euros, et en 630d xDrive de 286 ch/156-177 g pour 73 500 euros.
Pour sa part, Mercedes fait toujours valoir sa Classe E née en 2016, restylée et remotorisée en 2020 et remplacée en 2023. Sa plate-forme n’a pas vraiment été conçue pour le PHEV, comme chez Audi et BMW, mais elle ajoute une offre inédite, le PHEV en turbo-diesel. L’E 300de, avec le 2.0 de 194 ch et un moteur électrique de 122 ch, développe ainsi 306 ch/32-42 g, avec une batterie de 13,5 kWh pour 56 km d’autonomie, à 68 050 euros (70 250 euros en break). Plus classique, l’E 300e essence de 320 ch/33-44 g (211 ch essence + 122 ch électriques) débute à 66 250 euros en berline et à 68 450 euros en break, avec cette batterie de 13,5 kWh pour 57 km d’autonomie.
Les déclinaisons Mercedes
L’E 220d, avec son 2.0 turbo-diesel, aligne 194 ch/136-164 g pour 57 600 euros en berline et 2 200 euros de plus en break (145-170 g). L’E 400d, avec son 6-cyl. en ligne de 330 ch/172-195 g, pointe à 75 800 euros, obligatoirement en transmission intégrale 4Matic. La carrosserie All-Terrain E 220d, un break surélevé, n’est emmenée que par le 2.0 turbo-diesel de 194 ch/163-177 g à 65 800 euros. En essence, cette Classe E se limite au E63 AMG de 435 ch/207-218 g à 89 300 euros.
La carrosserie Classe E coupé 4 portes se prénomme CLS Coupé – sans rapport avec la Classe S. Elle reprend le 220d de 194 ch/143-167 g de la berline à 77 400 euros, ou le 400d de 330 ch/175-194 g à 97 250 euros. En essence, le 6-cyl. en ligne de 435 ch/209-219 g est le seul à officier à 102 950 euros.
Mercedes s’appuie aussi sur son EQE électrique tout juste commercialisée, une grande berline routière dérivée de l’EQS en version raccourcie à 4,95 m de long. Elle en reprend la grosse batterie de 90,6 kWh utiles pour 567-654 km d’autonomie, et un moteur sur le train arrière de 292 ch pour 565 Nm. Son prix : 79 300 euros en Electric Art et 83 150 euros en AMG Line. Deux autres versions, avec un moteur supplémentaire sur le train avant, compléteront cette offre fin 2022. En EQE 43 4Matic, la puissance passe à 476 ch/858 Nm avec 462-533 km d’autonomie, et à 626 ch/950 Nm pour 444-518 km d’autonomie en EQE 53 4Matic+. Les prix vont au-delà de 110 000 euros.
V60 chez Volvo
Volvo a nettement simplifié son offre pour 2022, tous segments confondus, et sabre dans ses gammes à motorisations thermiques. La berline S60 en fait les frais : commercialisée sur stock, elle ne sera pas reconduite en 2023. En revanche, sa version break V60 est toujours emmenée en accès à la gamme par le 2.0 turbo-essence de 163 ch/139-147 g à 42 150 euros, et en diesel par le 2.0 B4 de 197 ch/144-151 g à 52 100 euros. Sa déclinaison en break surélevée V60 Cross Country Pro 4×4 reprend ce B4 de 197 ch à 139-147 g seulement grâce à une nouvelle boîte à double embrayage, pour 58 350 euros. Le PHEV reste à l’honneur en Recharge T6 AWD de 253 ch essence plus 145 ch électriques, pour 17-120 g à 62 000 euros. Sa déclinaison en Recharge T8 AWD de 310 ch plus 145 ch électriques pour 20-21 g passe à 76 800 euros.
Les concurrents à la manœuvre
Enfin, Jaguar mise sur la XE. Cette vénérable berline n’est proposée qu’avec un diesel et un essence – sa plate-forme n’est pas conçue pour l’hybride. On retrouve donc le 2.0 turbo-diesel MHEV de 204 ch/127-142 g à 56 855 euros, et le 2.0 turbo-essence de 250 ch/181-200 g à 57 795 euros.
La gamme est encore plus simple pour la berline Lexus ES, basée sur la plate-forme de la Camry : un seul full hybrid de 300 ch à 119 g seulement, pour 51 690 euros ou 53 190 euros en Business. Un seul modèle aussi pour la Kia Stinger à 64 390 euros, une grande berline coupé 5 portes plutôt sportive, emmenée par un 3.3 V6 turbo-essence de 366 ch/247 g en boîte auto et transmission intégrale.

Mieux placée, la Volkswagen Arteon et sa carrosserie break coupé Shooting Brake tentent de se maintenir en haut de gamme routier. Trois motorisations : le 2.0 TSI de 320 ch/206-216 g à 64 230 euros ; le 2.0 TDI de 150 ch/126-147 g à 54 960 euros ou de 200 ch/148-174 g à 60 430 euros ; et le PHEV de 218 ch/26-32 g à 56 040 euros. Même ambition pour Alfa Romeo avec sa Giulia qui s’équipe du 2.0 turbo-essence de 200 ch/184 g à 47 800 euros, ou de 280 ch/195 g à 58 800 euros. En 2.9 V6 turbo-essence de 510 ch/238 g, le prix est fixé à 89 700 euros. En 2.2 turbo-diesel, la gamme de puissances s’étage en 160 ch/136 g à 45 600 euros, en 190 ch/136 ch à 48 000 euros et en 210 ch/161 g à 55 900 euros.
Enfin, acteur récent de la berline familiale premium, DS décline sa nouvelle DS 9 avec trois moteurs E-Tense PHEV. L’E-Tense de 225 ch/34-35 g débute à 56 000 euros, suivi de l’E-Tense 250 ch/26-27 g à 58 000 euros, et de l’E-Tense 4×4 de 360 ch/41-49 g à 67 500 euros. En accès de gamme, la DS 9 se dote du 1.6 turbo-essence de 225 ch/155-162 g à 48 700 euros.

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