Cette prochaine Série 5 bénéficiera en break des évolutions appliquées à la berline dévoilée durant, et non à l’occasion, du Mondial de Paris. À savoir un gabarit supérieur mis au régime allégé pour moins consommer, mais aussi pour accroître son aisance dans les trajets. L’équipement, notamment sécuritaire, effectuera un bond en avant, tout en amorçant la conduite autonome, dans la lignée de la nouvelle Série 7. Enfin, ce break ne devrait pas dépasser les 110 g en configuration 520d à 190 ch (voir notre article).
En attendant la Série 5 Touring
En attendant, toujours aussi convaincante, l’actuelle Série 5 Touring met à disposition, en 4,91 m, un coffre modulable de 560 à 1 670 l, mais aussi la qualité de son environnement et son efficience. Confirmation avec les versions 518d de 150 ch (à partir de 42 600 euros et 45 950 en Business) ou 520d de 190 ch (à partir de 46 450 euros et 49 800 en Business), toutes deux à 122 g. Avant de monter en puissance avec les 525, 530 et 535d, à 218, 258 et 313 ch.
L’Audi A6 Avant intègre aussi la liste des renouvellements présumés pour 2017. Son calendrier ne devrait pas être très éloigné de celui de BMW. En effet, le constructeur aux anneaux pourrait rééditer la formule adoptée lors du changement de génération de l’A4, en remplaçant simultanément la berline et le break.
Que ce soit ou non le cas, l’A6 Avant apparue à l’automne 2011 demeure aussi séduisante que pertinente dans ses choix. Avec ses 4,93 m, elle surveille sa ligne comme sa consommation par le recours à l’aluminium. Avec 565 à 1 685 l, son coffre avoisine en volume celui de la bavaroise. Sa mise à jour avait déjà permis d’optimiser sa dotation et ses émissions.
L’Audi A6 Avant à partir de 114 g
Ainsi animée du 2.0 TDI ultra 150, cette A6 break imposante décroche une homologation à 117 g (à partir de 43 650 euros et 46 850 en Business Executive), voire 114 g avec une boîte S tronic à 7 rapports. Le 2.0 TDI ultra 190 s’affiche à 118 g (à partir de 46 020 euros et 49 220 en Business Executive). Des versions V6 à 218, 272 et 320 ch complètent cette offre.
Chez Mercedes, la dernière Classe E Break prend nettement l’avantage sur ses concurrentes, en chargement, de 640 à 1 820 l, le tout s’inscrivant dans 4,94 m. Elle les domine aussi pour le confort et surprend par la fluidité de ses déplacements. Son statut de Classe S en réduction n’est donc pas usurpé. Elle prend aussi un malin plaisir à vous faire découvrir les prémices de la conduite autonome et toute une pléthore de raffinements technologiques, sans perdre le sens de l’hospitalité.
La Classe E Break au premier rang
Pour l’heure, la carte des motorisations de cette Classe E Break reste restreinte mais recèle l’essentiel. Le 200 d et ses 150 ch ouvrent le score à 109 g (à partir de 47 900 euros, pas de Business), émissions identiques pour le 220 d et ses 194 ch (à partir de 52 000 euros et 54 500 euros en Business Executive). Un 350 d de 258 ch ferme la marche. Toujours chez Mercedes, n’omettons pas de citer le sculptural CLS Shooting Brake dans sa réincarnation du break de chasse. Le tarif se veut à l’avenant, à partir de 59 920 euros en 220 d.
Autre grande actualité du moment, le Volvo V90 s’offre une entrée aussi théâtrale que remarquée sur le marché. Ce break venu du froid se fait particulièrement chaleureux dans son aménagement intérieur. Avec ses 4,94 m, il en impose mais ne se sent guère concerné par les problématiques de chargement : l’effort se limite à un espace de 560 à 1 526 l. En revanche, quelle prestance !
L’équipement de ce V90 confirme son engagement vers le haut de gamme. Comme toujours chez Volvo, la progression s’effectue sous surveillance ; l’arsenal sécuritaire se montre aussi efficace qu’impressionnant. Sous ce grand capot ne résident que des 4-cylindres : D3 150 ch à 116 g (à partir de 44 350 euros), D4 190 ch à 117 g (à partir de 46 750 euros) et D5 AWD de 235 ch.
Une alternative aux grandes routières allemandes, c’est également ce que constituait la Jaguar XF en Sportbrake, depuis retirée du catalogue. Mais la marque a confirmé sa reconduction sur la base de la berline de dernière génération apparue cet automne. Rendez-vous très certainement en mars, au salon de Genève.
L’alternative Superb
Enfin, concluons cet inventaire des breaks associés aux grandes routières par une proposition singulière. La Skoda Superb Combi détient tous les attributs de son segment, sans pour autant en pratiquer les tarifs. Contenance hors normes, avec un coffre extensible de 660 à 1 950 l, dans seulement 4,86 m.
Mieux ! Cette Superb break a esthétiquement gagné en attractivité. Il n’y a plus de quoi contrarier l’ego de son détenteur. La voici désormais aussi statutaire que dynamique ! À quelques rares détails, la présentation se montre digne du premium d’outre-Rhin et l’espace intérieur se veut remarquable et doté de nombreux rangements. Les organes internes sont empruntés à Volkswagen, tout comme les motorisations.
Le 1.6 TDI 120 ouvre la marche à 109 g (à partir de 28 400 euros et 32 600 en Business Plus), voire à 96 g en Greenline (à partir de 31 100 euros), suivi par le 2.0 TDI 150 toujours à 109 g (à partir de 29 800 euros et 34 000 en Business Plus), avant le 2.0 TDI 190 encore à 109 g (à partir de 37 900 euros). Idéal pour réconcilier comptables et cadres dirigeants.