
Les CO2 indiqués sont ceux retenus par l’administration fiscale pour 2019 (malus et TVS), donc en NEDC corrélé et non en WLTP, même si ces derniers chiffres existent et seront obligatoires au 1er janvier 2020. Certains constructeurs indiquent les deux dans leur communication, d’où notre précision. Attention donc, avant de faire votre choix, de bien anticiper la valeur du CO2 ! Les prix des modèles s’entendent TTC et « à partir de » avec la finition d’accès à la gamme ou, le cas échéant, avec la finition Business.
On retrouve donc Audi avec le Q5 (4,66 m de long), déjà à mi-parcours, lui qui est né fin 2016 au Mexique. Pour l’heure, son 2.0...
Les CO2 indiqués sont ceux retenus par l’administration fiscale pour 2019 (malus et TVS), donc en NEDC corrélé et non en WLTP, même si ces derniers chiffres existent et seront obligatoires au 1er janvier 2020. Certains constructeurs indiquent les deux dans leur communication, d’où notre précision. Attention donc, avant de faire votre choix, de bien anticiper la valeur du CO2 ! Les prix des modèles s’entendent TTC et « à partir de » avec la finition d’accès à la gamme ou, le cas échéant, avec la finition Business.
On retrouve donc Audi avec le Q5 (4,66 m de long), déjà à mi-parcours, lui qui est né fin 2016 au Mexique. Pour l’heure, son 2.0 TDI débute à 163 ch pour 143 g (189 g en WLTP, attention !) en boîte S-Tronic 7 (48 340 euros) ; sa version de 190 ch, Quattro aussi mais en boîte manuelle, affiche les mêmes CO2 (47 520 euros). Il sera plus judicieux de faire le choix de la boîte auto qui fait repasser le CO2 à 139 g (189 g en WLTP, 49 900 euros).
Pour ce Q5, le 3.0 V6 TDI existe en 231 ch à 156 g (53 950 euros) ou 286 ch à 162 g (58 730 euros), valeurs qui passeront à 211 g en WLTP. La finition Executive Business nécessite 4 400 euros en plus. Une version hybride va être commercialisée d’ici la fin d’année ; elle repose sur le 2.0 TFSI essence de 252 ch plus un moteur électrique de 143 ch alimenté par une batterie de 14,1 kWh, pour un total de 367 ch et 46 g. Son prix débutera à 60 450 euros.
L’habituel trio germanique
Chez BMW, le X3 est chargé de donner la réplique depuis deux ans avec, pour cette troisième génération, une plate-forme empruntée au X5 raccourci mais qui a fait beaucoup grandir le X3 à 4,71 m de long. En diesel, c’est bien entendu le 2.0 de 150 ch en 4×2 et boîte auto qui officie, pour un accès à la gamme à 131 g pour 44 750 euros en Première et 49 250 euros en Business Design. Ce 2.0 se décline en 190 ch obligatoirement en 4×4 à 139 g (52 450 euros en Lounge, 54 200 en Business Design). Le 6-cylindres en ligne 3.0 pousse les feux à 265 ch et 154 g pour 58 950 euros en Lounge et 60 700 euros en Business Design. Pour 2 650 euros de plus, vous passez à la carrosserie coupé X4 (4,75 m).
De son côté, Mercedes a été pris à contrepied avec la redéfinition des segments des SUV suivant leur encombrement : entre le GLC à 4,66 m et son GLE à 4,92 m, il n’y a pas de modèles à mettre en concurrence avec ses éternels rivaux. C’est donc vers l’EQC qu’il faut se tourner avec ses 4,76 m de long, un modèle justement basé sur la plate-forme du GLC rallongé. Mais il faudra accepter la motorisation électrique, soit 408 ch tirés d’une batterie de 80 kWh assurant 450 km d’autonomie en WLTP et en transmission 4×4. Zéro CO2 bien entendu mais un prix stratosphérique de 78 950 euros.
Restons chez les Allemands avec Porsche et son Macan (4,67 m de long) qui a renoncé au diesel sans pour autant proposer d’hybride. Reste le 2.0 turbo essence en 245 ch à 181 g pour 61 460 euros. De quoi se faire plaisir !
Volvo se met sur les rangs
À l’inverse, Volvo offre une panoplie complète de motorisations, essence, diesel et hybride pour son XC60. Le 2.0 turbodiesel à 2 roues motrices est disponible en 150 ch à 131 g en boîte manuelle pour 42 730 euros en Momentum (46 230 euros en Business Executive), et en 190 ch à 129 g et en boîte auto pour 47 830 euros (51 330 euros en Business).
Pour le XC60, ce 2.0 turbodiesel a reçu une hybridation de 48 V avec alterno-démarreur, qui équipe les deux versions 4×4 et boîte auto, avec une puissance qui passe à 197 ch et 142 g (50 930 euros) ou à 235 ch et 142 g (55 430 euros). Enfin, le T8 Twin Engine de 303 ch essence et 87 ch électrique n’émet que 42 g pour 70 880 euros en Business Executive.
Une hybridation full hybrid plus sophistiquée est revendiquée par Mitsubishi avec l’Outlander PHEV (4,69 m de long) avec au total 200 ch (135 ch essence plus 82 ch électriques sur le train avant et 95 ch électriques sur l’arrière) pour 40 g. Son prix est plus sage à 37 490 euros en Business (voir l’essai flash).
Lexus revendique une motorisation de pointe avec le full hybrid du NX 300h (4,63 m de long) : le 2.5 essence développe 155 ch, aidé par deux moteurs électriques avant et arrière, avec au total 218 ch pour 127 g pour les versions 2 roues motrices (42 790 euros et 47 590 en Business). Il passe à 130 g en 4×4 (46 990 euros ou 49 090 en Business).
I-Pace ou F-Pace chez Jaguar ?
Plus radical encore, le Jaguar I-Pace (4,68 m de long) aligne 400 ch grâce à ses deux moteurs électriques de 200 ch, l’un sur l’essieu avant, l’autre à l’arrière, et qui emportent pas moins de 600 kg de batterie (90 kWh, valeur : 26 000 euros !), son point faible pour sa consommation assez élevée : 22 kWh au minimum, 24,8 kWh au maximum en WLTP. Autre réserve : un prix de 79 990 euros, avec un régulateur de vitesse simple non adaptatif…
Son concurrent le plus dangereux est donc le Jaguar F-Pace (4,73 m de long) qui débute à 47 700 euros avec le 2.0 turbodiesel de 163 ch en boîte manuelle et 4×2 à seulement 140 g (158 g en WLTP). On choisira plutôt le 180 ch en boîte auto et 4×4 qui sied mieux à son standing pour 151 g à 50 800 euros (177 g en WLTP). Enfin, une version de 240 ch turbodiesel BVA 4×4 grimpe à 166 g pour 57 700 euros (182 g en WLTP). C’est ensuite le 3.0 V6 turbo diesel de 300 ch qui anime ce F-Pace, à 166 g et à 63 700 euros (196 g en WLTP).

Toujours dans le groupe Tata, Land Rover partage ses plates-formes et groupes motopropulseurs avec Jaguar. Et sur ce segment des grands SUV, le Range Rover Velar représente la véritable alternative haut de gamme (4,80 m de long) avec un accès à la gamme à 58 700 euros en 2.0 turbodiesel de 180 ch à 152 g, obligatoirement en 4×4 et boîte auto (177 g en WLTP). La version 240 ch est à 165 g (180 g en WLTP) pour 62 900 euros, puis le 3.0 V6 TD officie en 275 ch à 169 g (65 430 euros), voire en 300 ch, toujours à 169 g et à 67 200 euros (195 g en WLTP pour les deux).
Chez les coréens, Kia se repose sur le Sorento (4,80 m de long), né en 2012 et remanié en 2017, qui devrait être remplacé début 2020. Pour l’heure, un seul turbodiesel 2.2 de 200 ch émet 156 g en 4×2 et boîte auto obligatoirement (48 300 euros), ou 160 g en 4×4 (54 450 euros).
Kia Sorento ou Hyundai Santa Fe ?
En revanche, Hyundai accueille déjà la quatrième génération de son grand SUV Santa Fe (4,77 m de long) avec un plus récent 2.0 turbodiesel de 185 ch à 157 g en 4×2 et boîte auto (51 900 euros en Executive) ou avec le 2.2 TD de 200 ch pour la transmission 4×4 à 174 g (52 800 euros en Executive).
Demeurons dans la catégorie des SUV de constructeurs généralistes peu diffusés avec Alfa Romeo et son Stelvio (4,69 m) qui tente une percée remarquée en raison d’un design marqué. Il se dote du 2.2 turbodiesel de 160 ch à 136 g en boîte auto et propulsion (39 900 euros). Une version de 190 ch est au catalogue pour la transmission intégrale Q4 à 144 g (44 700 euros).

Il faut enfin noter l’arrivée de généralistes inattendus sur ce segment avec Seat et le Tarraco (4,74 m de long) et Skoda et le Kodiaq (4,70 m), tous deux développés sur la plate-forme du Volkswagen Tiguan Allspace mais à des prix nettement plus serrés. Le Tarraco débute à 33 820 euros en Business avec le petit mais vaillant 1.5 TSI essence de 150 ch à 145 g. Il est complété par le 2.0 TDI de 150 ch qui fait retomber le CO2 à 124 g pour 36 670 euros.
Le Kodiaq de Skoda reprend ces motorisations avec, en Business, pour le 1.5 TSI de 150 ch à 139 g, un prix de 32 750 euros, et de 39 180 euros pour le 2.0 TDI de 150 ch mais obligatoirement en boîte double embrayage à 123 g. Des tarifs inférieurs sont proposés dans des finitions d’accès à la gamme un peu trop dépouillées, soit 28 090 euros en essence et 36 970 euros en diesel.
Dossier - SUV et crossovers : l’offre au grand complet
- Segments A/B – SUV citadins polyvalents (jusqu’à 4,30 m de long) : le grand renouvellement
- Essai flash – Mazda CX-3 : toujours mieux
- Segment C – SUV compacts (4,30 à 4,50 m) : une offre pléthorique
- Essai flash – Nissan Qashqai 1.5 dCi DCT
- Segment C – SUV routiers (4,50 à 4,70 m) : des doublettes et du premium
- Segment E – Grands SUV (4,70 à 4,80 m) : les SUV en grand format
- Essai flash – Mitsubishi Outlander PHEV 2019 : revigoré !
- Segment H – SUV de luxe (4,80 m et plus) : en attendant l’électrique