
Preuve en est donnée avec la Renault Talisman Estate qui, en atteignant 4,87 m, ne dépasse la berline que d’un seul centimètre. Cet élégant vaisseau a investi avant l’été les concessions où il fait forte impression. Un profil joliment dessiné incite à le découvrir. En s’étendant de 572 à 1 681 l, le coffre marque surtout les esprits par sa facilité de mise en œuvre. Rigueur du comportement et confort se montrent convaincants.
Ce break au losange reste économe en carburant dans une configuration dCi 110 étalonnée à 98 g (à partir de 29 400 euros et 32 800 en Business). Quant au dCi 130, il porte les émissions à 106 g (à partir de 32 700 euros...
Preuve en est donnée avec la Renault Talisman Estate qui, en atteignant 4,87 m, ne dépasse la berline que d’un seul centimètre. Cet élégant vaisseau a investi avant l’été les concessions où il fait forte impression. Un profil joliment dessiné incite à le découvrir. En s’étendant de 572 à 1 681 l, le coffre marque surtout les esprits par sa facilité de mise en œuvre. Rigueur du comportement et confort se montrent convaincants.
Ce break au losange reste économe en carburant dans une configuration dCi 110 étalonnée à 98 g (à partir de 29 400 euros et 32 800 en Business). Quant au dCi 130, il porte les émissions à 106 g (à partir de 32 700 euros et 34 100 en Business). Enfin, monter davantage en puissance a son prix, celui d’une finition Initiale liée au destin du dCi 160 à 120 g (42 900 euros).
La Talisman Estate face à la 508 SW
La Talisman Estate contrarie les plans de la Peugeot 508 SW qui, ces dernières années, se satisfaisait pleinement de l’absence de réelle concurrence hexagonale. Heureusement, la lionne conserve du mordant, grâce notamment à la qualité de ses liaisons au sol ou au soin qu’elle porte à sa présentation intérieure. A contrario, elle concède désormais du terrain question espace avec de 512 à 1 598 l, malgré ses 4,83 m ; le traitement arrondi de sa poupe en est la cause.
Cependant, sa collection de motorisations BlueHDi assure à cette 508 SW la bienveillance des comptables. L’affaire débute en 1.6 BlueHDi 120 à seulement 96 g (à partir de 31 600 euros et 33 350 en Active Business) et se poursuit en 2.0 BlueHDi 150 à 105 g (à partir de 33 650 euros et 35 400 en Business) et 180 ch à 110 g (à partir de 39 250 euros).
La C5 Tourer joue les prolongations
Toujours chez PSA, la Citroën C5 Tourer, au catalogue depuis 2008, arrive en fin de carrière. Sans relève à l’horizon, elle joue les prolongations mais n’attire guère l’attention des entreprises. Pourtant, avec sa suspension hydropneumatique (Hydractive III), elle reste une référence en confort et son comportement se veut toujours aussi sécurisant.
L’aménagement intérieur reflète cette attention envers ses occupants, mais en 4,83 m, sa ligne élancée ne favorise guère la capacité, avec 533 à 1 490 l. L’entrée en vigueur d’Euro 6 lui a permis de bénéficier de la technologie BlueHDi. Cette C5 Tourer se conjugue donc en BlueHDi 150 à 115 g (à partir de 32 500 euros et 33 200 en Millenium Business) et 180 ch en boîte auto à 114 g (à partir de 36 100 euros).
Rivale de toujours du clan tricolore, la Volkswagen Passat SW s’inscrit en best-seller planétaire. Sa huitième génération ne faillit pas à sa réputation, tout en montant en gamme (voir l’essai flash). En 4,77 m, l’allemande met à disposition un coffre gigantesque configurable de 650 à 1 780 l ! Prestations remarquables et vocation familiale avérée pour cette Passat break aussi sobre en présentation qu’en consommation.
Au rayon motorisations officient les TDI, avec un référencement à 96 g pour une version BlueMotion optimisée sur la base du 1.6 l en 120 ch (à partir de 30 640 euros et 32 540 en BlueMotion Business). Ce 1.6 TDI 120 pointe à 107 g en version « standard » (à partir de 30 640 euros et 34 880 en Confortline Business). Un cran au-dessus, le 2.0 TDI 150 est annoncé à 110 g (à partir de 35 430 euros et 37 080 en Confortline Business). Un 2.0 TDI en mouture 190 complète ces propositions (à partir de 44 325 euros) pour la Passat SW.
Beaucoup de prestance aussi pour la Ford Mondeo SW et pas seulement en raison de cette fameuse calandre. Ce break affiche une élégance naturelle doublée d’un dynamisme certain. Heureusement, le souci de l’allure ne prend pas trop le pas sur la capacité de chargement, avec de 525 à 1 630 l, le tout en 4,87 m. Malgré l’envergure de ce break, les sensations de conduite restent fidèles à l’esprit de la marque, à savoir axé sur le plaisir au volant et, pour cette Mondeo, sans négliger le confort.
Pour accommoder l’ensemble, Ford aligne plusieurs motorisations pour sa Mondeo SW : TDCi 120 à 104 g (à partir de 30 550 euros), à 94 g en ECOnetic à l’adresse des sociétés (31 150 euros en Business Nav), TDCi 150 à 109 g (à partir de 34 250 euros et 32 250 en Business Nav) ou TDCi 180 à 120 g (à partir de 37 450 euros) et TDCi bi-turbo 210 à 124 g (à partir de 38 950 euros).
Mondeo SW ou Opel Insignia Sports Tourer ?
Autre grande référence, qui plus est détentrice d’un titre de « Voiture de l’année », l’Opel Insignia se décline en version Sports Tourer portée à 4,91 m. Avec un coffre de 530 à 1 530 l, cet allongement ne profite guère au chargement ; les occupants sont mieux lotis avec un bel espace de vie qui bénéficie d’un aménagement soigné.
Si, en raison du remplacement éminent de l’Insignia, ce break sera probablement relevé de ses fonctions l’année prochaine, ses motorisations se montrent toujours compétitives, avec un 1.6 CDTI 120 à 109 g (à partir de 30 690 euros et 34 360 en Business Edition) et 136 ch dans une configuration ecoFLEX à 104 g (à partir de 34 310 euros et 34 910 en Business Edition), des puissances coiffées par un 2.0 CDTI 170 à 114 g (à partir de 37 760 euros).
En inscrivant en seulement 4,66 m une capacité de 610 à 1 740 l, la Skoda Octavia Combi complète avec pertinence ce casting européen. Ce break d’origine tchèque possède de nombreuses vertus. À commencer par des prestations au meilleur tarif, ce qui ne peut laisser indifférents les professionnels.
L’Octavia Combi, un break vertueux
Confirmation de cette démarche avec les motorisations de l’Octavia Combi : 1.6 TDI 90 à 100 g (à partir de 22 570 euros et 25 650 en Business Edition) ou 110 à 101 g (à partir de 23 720 euros et 26 800 en Business Edition), complétés par un 2.0 TDI 150 à 115 g (à partir de 28 620 euros et 28 340 en Business Edition) et 184 ch à 125 g (à partir de 38 160 euros).
Côté japonais, la Toyota Avensis Touring Sports avance dans l’âge mais améliore périodiquement sa copie. Et à l’été 2015, en plus de valoriser sa présentation extérieure comme intérieure, elle a reconsidéré son offre de motorisations, quitte à mettre BMW à contribution.
Pas de records d’efficience mais l’agrément progresse, avec un 112 D-4D à 109 g (à partir de 30 500 euros et tarif identique en Dynamic Business) et un 143 D-4D à 120 g (à partir de 31 500 euros et 32 500 en Executive Business). De quoi apprécier le confort d’usage de cette Avensis break qui mesure 4,82 m, avec un coffre allant de 543 à 1 609 l.
Notons qu’il n’est pas certain que l’Avensis connaisse un avenir sur le sol européen. À ce sujet, rappelons, en 2015, le retrait du marché de la Honda Accord Tourer, pour cause de diffusion confidentielle sur notre Vieux Continent, et ce alors que sa carrière se poursuit avec succès outre-Atlantique et au Japon.
Se retirer des affaires, ce n’est fort heureusement pas le cas de la Mazda6 Wagon. Un modèle d’une rare élégance, dont la fluidité des formes ne pénalise pas le volume du coffre en configuration « étendue », avec de 522 à 1 648 l, le tout en 4,80 m.
La Mazda6 Wagon, un diesel sélectif
Si ce break Mazda n’est toutefois guère implanté en entreprise, il ne le doit pas à un défaut de qualité mais plutôt à l’absence d’un diesel d’entrée de gamme. En effet, soucieuse de préserver un certain niveau de performance, la Mazda6 Wagon ne fait appel qu’au 2.2 Skyactiv-D en 150 et 175 ch, respectivement étalonnés à 110 et 121 g (à partir de 31 400 et 38 250 euros). Notons que sa générosité dans l’équipement la dispense de commercialiser une exécution Business, ce qui n’est pas toujours bien compris des acheteurs.
Chez Hyundai, l’i40 possède depuis 2011 une version Sport Wagon d’une capacité surprenante. Un coffre de 533 l extensible jusqu’à 1 719 l trouve ainsi sa place dans ce break joliment dessiné qui ne dépasse pourtant pas 4,78 m.
La mise à jour de cette i40 SW en 2015 l’a fait se concentrer sur le diesel, avec au menu un 1.7 CRDi 115 Blue Drive à 110 g (à partir de 30 400 euros et 31 350 en Business) ou 141 Blue Drive à 114 g (à partir de 36 000 euros, mais 32 100 en Business). Très logeable, ce break coréen préfère se distinguer par l’abondance de ses équipements que par ses tarifs.
Nouveauté enfin chez Kia avec une Optima désormais déclinée en une carrosserie SW qui ne manque ni de charme, ni d’attrait. Avec ses 4,86 m, et surtout son coffre jaugé de 552 à 1 686 l, ce grand vaisseau devrait contribuer à sortir de l’anonymat cette familiale coréenne.
Sept ans de garantie pour l’Optima SW
Pour l’aider dans sa démarche, cette Optima SW peut miser sur une dotation pléthorique et sur sa douceur de fonctionnement. N’oublions pas les fameux sept ans de garantie qui favorisent la VR. Sous son capot, un 1.7 CRDi en 141 ch à 113 g (à partir de 33 390 euros et 34 610 euros en Premium Business).
Notre inventaire des breaks du segment D ne serait pas complet sans évoquer l’offre en premium. En suivant l’ordre alphabétique, commençons par l’Audi A4 Avant dont la dernière génération est apparue il y a tout juste un an.
Comme souvent lorsque l’on monte en gamme, la ligne du modèle prime sur la contenance. L’A4 Avant ne déroge pas à la règle avec une capacité oscillant entre 505 et 1 510 l, pour un gabarit de 4,73 m. Restent la commodité d’usage et la polyvalence spécifiques au break. La facture se montre irréprochable et la remarque vaut pour le comportement. Notons aussi un confort en hausse.
L’efficience est, bien sûr, partie prenante du voyage avec un bel éventail de motorisations pour cet A4 Avant. Le 2.0 TDI 122 à 103 g ouvre la marche (à partir de 34 450 euros et 36 950 en Business Line), mais les plus faibles émissions restent l’apanage du 2.0 TDI 150 ultra à 99 g (à partir de 36 670 euros et 39 170 en Business Line). Un écolabel ultra aussi associé à ce 2.0 TDI en 190 ch à 106 g (à partir de 39 700 euros et 42 200 en Business Line). Un V6 3.0 TDI prend le relais en 218, voire 272 ch.
L’éternel tiercé gagnant germanique
Face à l’Audi A4 Avant, son éternelle rivale, la BMW Série 3 Touring jouit toujours d’une réputation de sportivité qu’elle entretient par un dynamisme certain. Bien que, sur ce point, sa volonté de se montrer bienveillante à l’égard de ses occupants ait quelque peu lissé son caractère au fil du temps. Quant au coffre de cette version Touring, de 495 à 1 500 l, il n’est pas distancé par celui de sa principale concurrente – c’est l’essentiel.
Après un restylage, ce break BMW lancé en 2013 ne concède également guère de terrain sur les émissions avec une version 316d de 116 ch à 109 g (à partir de 33 550 euros et 34 750 en Business). Constat semblable en 318d de 150 ch à 112 g (à partir de 36 050 euros et 37 250 en Business.
Pour cette Série 3 Touring, le meilleur score revient à la 320d en configuration EfficientDynamics, avec 163 ch à 107 g (à partir de 39 450 euros et 40 650 euros). Relevons que la mouture « standard » de ce bloc porté à 190 ch pour 113 g est proposée à un tarif identique. Là encore, pour les amateurs du genre, un 6-cylindres existe dans des versions 258 et 313 ch.
Autrefois jugée plus classique, la Mercedes Classe C Break ne se mêlait guère au débat. Mais la situation a changé ! En 2014, ce modèle emblématique a revu sa copie en profondeur et le résultat se montre sacrément empreint de modernité. Ce break étoilé revient donc dans la course, sans négliger son légendaire confort et son hospitalité, le tout en 4,70 m. En revanche, avec de 490 à 1 510 l, le coffre ne se démarque pas de ses adversaires germaniques.
Moteurs au choix pour la Classe C break
En matière de motorisations, le choix se fait large pour cette Classe C Break et débute avec un 180 d de 116 ch à 109 g (à partir de 34 500 euros et 38 600 en Business). Le 200 d revendique 136 ch, toujours à 109 g (à partir de 37 000 euros et 41 100 en Business) et le 220 d 170 ch affiche 108 g (à partir de 39 850 euros et 43 950 en Business). Un 250 d clôture l’offre avec 204 ch.
Dans le monde du premium, l’alternative provient de Volvo et de sa V60. Incomparable esprit scandinave qui donne la part belle au design, quitte à rogner sur les bagages. En 4,64 m, il faut donc se contenter d’un espace modulable de 430 à 1 241 l. Mais la bonne surprise provient de la frugalité de ce modèle assorti exclusivement de 4-cylindres.
En version D2 de 120 ch, cette V60 parvient à abaisser ses émissions à 98 g (à partir de 30 400 euros et 33 200 euros en Kinetic Business). Le D3 de 150 ch ne dépasse pas 105 g (à partir de 32 500 euros et 34 400 en Kinetic Business), alors que le D4 et ses 190 ch sont homologués à 104 g (à partir de 37 260 euros et 38 660 en Momentum Business). Même un D5 de 225 ch n’émet pas plus de 125 g.