
Les prix sont exprimés en euros TTC « à partir de » et les CO2 en g/km selon le cycle WLTP. Le grammage maximal est très variable en fonction des versions et équipements ; pour chaque modèle, nous n’indiquons donc que le minima communiqué par le constructeur.
Commencons par Audi qui décline sur la plate-forme traditionnelle de sa récente A6 sortie il y a deux ans, son break (tous deux à 4,94 m de long), son Allroad (4,96 m) et son A7 (4,97 m). Tous emmenés par la même palette de motorisations essence TFSI, diesel TDI et hybrides rechargeables TFSIe, et exclusivement en boîte automatique.
L’Audi A6 se décline
Pour la berline A6, l’accès à la...
Les prix sont exprimés en euros TTC « à partir de » et les CO2 en g/km selon le cycle WLTP. Le grammage maximal est très variable en fonction des versions et équipements ; pour chaque modèle, nous n’indiquons donc que le minima communiqué par le constructeur.
Commencons par Audi qui décline sur la plate-forme traditionnelle de sa récente A6 sortie il y a deux ans, son break (tous deux à 4,94 m de long), son Allroad (4,96 m) et son A7 (4,97 m). Tous emmenés par la même palette de motorisations essence TFSI, diesel TDI et hybrides rechargeables TFSIe, et exclusivement en boîte automatique.
L’Audi A6 se décline
Pour la berline A6, l’accès à la gamme débute en essence par le 2.0 TFSI de 245 ch à 166 g pour 61 130 euros en Business Executive. La version Quattro à transmission intégrale est à 64 070 euros, toujours en Business Executive, et fait passer le CO2 à 181 g. Le V6 3.0 de 340 ch Quattro s’établit à 202 g au minimum pour 72 980 euros. Sans oublier le 2.0 TFSIe PHEV de 299 ch à 39 g et 67 050 euros en Business Executive, et le 2.0 TFSIe PHEV de 367 ch à 47 g en une seule finition Compétition à 73 200 euros (voir l’essai flash). En diesel pour l’A6, l’accès s’affiche à 55 350 euros avec le 2.0 TDI de 163 ch à 137 g, complété par sa déclinaison en 204 ch à 245 g pour 58 860 euros, toujours en Business Executive. En Quattro, ce 2.0 TDI passe à 154 g et 61 800 euros. Le V6 3.0 TDI Quattro est décliné en 231 ch à 183 g pour 65 980 euros, et en 286 ch à 183 g pour 69 170 euros.
Le break A6 Avant nécessite 2 600 euros de plus et les CO2 sont en hausse à 179 g pour le 245 ch TFSI, 187 g en Quattro et 207 g en 340 ch. En diesel TDI, le CO2 s’élève à 144 g en 163 ch, 153 g en 204 ch, 161 g en 204 ch Quattro, 188 g en 231 et en 286 ch. La déclinaison surélevée A6 Allroad n’est emmenée que par des V6 3.0, en TDI de 231 ch à 194 g (65 810 euros), de 286 ch à 194 g (80 710 euros) et de 349 ch à 198 g (85 160 euros). En essence TFSI, Audi aligne un seul modèle de 340 ch à 203 g pour 84 520 euros.
De son côté, l’élégante A7, qui a lancé les coupé 5 portes, reprend le 2.0 TFSI de 245 ch à 164 g (66 710 euros) et à 180 g en Quattro (69 750 euros), ainsi que le 3.0 V6 TFSi de 340 ch Quattro à 201 g (76 510 euros). Une seule version hybride rechargeable PHEV pour cette carrosserie : le 2.0 TFSIe Quattro de 367 ch à 48 g (86 100 euros en Compétition). En diesel, le 2.0 TDI débute à 204 ch et 143 g (64 650 euros) et 153 g en Quattro (67 700 euros). Le 3.0 V6 TDI Quattro est toujours proposé en 231 ch à 182 g (71 140 euros) et 286 ch à 182 g (75 480 euros).
Logique identique de déclinaison de carrosseries chez BMW avec la Série 5 (4,90 m de long), le break Touring (4,94 m) et la Série 6 Gran Turismo (5,09 m), tous trois basés sur la plate-forme « raccourcie » de la grande Série 7.
Sur la Série 5, la palette de motorisations, toutes en boîte auto, débute en essence 2.0 avec la 520i de 184 ch à 151 g (49 600euros), et en hybride rechargeable avec la 530e de 252 ch à 31 g (58 100 euros) ou la 530e xDrive à transmission intégrale de 252 ch à 38 g (60 800 euros).
La Série 5 en berline et break
En diesel, la 518d pointe en 2.0 à 150 ch et 132 g (46 600 euros), suivie par la 520d de 190 ch à 129 g (51 150 euros) ou en xDrive de 190 ch à 139 g (53 950 euros). Le réputé 6-cyl. 3.0 de la 530d développe 265 ch et 165 g et débute à 61 150 euros ou 63 800 euros en 530d xDrive. Il est complété par sa version 540d xDrive de 320 ch à 168 g (68 800 euros) ou de 400 ch à 186 g en M550d xDrive (96 350 euros en Luxury uniquement), pour les amateurs de sportivité.
En break Série 5 Touring, pas de motorisation hybride, à l’instar de ses concurrents, entre autres pour cause de batteries logées sous la banquette arrière. Et un seul modèle essence, la 520i de 184 ch à 161 g et 52 150 euros. Le diesel se taille la part du lion : la gamme de la berline est reprise intégralement, moyennant un supplément de 2 700 euros. La 518d de 150 ch à 143 g s’affiche à 49 200 euros, la 520d de 190 ch à 137 g dès 53 750 euros et 56 550 euros en xDrive (145 g). La 530d de 165 ch à 156g débute à 63 750 euros et à 66 400 euros et 171 g en xDrive. Pour sa part, la 540d xDrive de 320 ch à 173 g est à 71 400 euros et la M550d xDrive, forte de ses 400 ch et 191 g seulement, passe à 94 850 euros…
Enfin, la Série 6 Gran Turismo simplifie sa gamme avec deux diesel : la 620d xDrive de 190 ch à 160 g pour 63 950 euros et la 630d xDrive de 265 ch à 176 g pour 72 200 euros. Toutes deux en boîte auto.
Mais c’est Mercedes qui affiche le plus large catalogue avec sa Classe E berline, son break et sa version All-Terrain surélevée, avec des motorisations hybrides rechargeables essence et diesel en berline comme en break, en plus des traditionnelles essence et diesel, toutes en boîte automatique.
La Classe E se démultiplie
En hybride rechargeable, la berline Classe E 300de développe 300 ch (194 ch du 4-cyl. diesel 2.0 et 122 ch électriques) pour 35 g (64 500 euros) ; sa sœur essence E 300e aligne pour sa part 311 ch (211 ch du 4-cyl. essence 2.0 plus 122 ch électriques) pour 40 g et 60 250 euros. En break, seule la version diesel E 300de est proposée à 41 g pour 66 700 euros.
En essence, la gamme débute par la berline E 200 de 197 ch plus une hybridation de 14 ch baptisée EQ Boost, soit 161 g pour 54 900 euros. La version 4Matic à transmission intégrale passe à 172 g pour 57 300 euros. L’E 450 4Matic de 367 ch tirés du V6 est moins favorisée puisque non hybridée, soit 202 g pour 73 450 euros. Dans ces conditions, certains pourront choisir l’E 53 4Matic EQ Boost de 435 ch avec son nouveau 6-cyl. en ligne qui n’est « qu’à » 205 g, mais pour un prix plus conséquent de 94 650 euros.
Les breaks reprennent ces motorisations essence pour un CO2 qui augmente de 8 g et un prix supérieur de 2 200 euros. En diesel, l’accès à la gamme de la Classe E passe par le récent 4-cyl. 2.0 de l’E 200d de 160 ch à 132 g (52 650 euros), de l’E 220d de 194 ch à 137 g (56 750 euros) ou de l’E 220d 4Matic à 154 g (59 150 euros). Des versions complétées par le tout aussi récent 6-cyl. en ligne 3.0 de l’E 350d de 286 ch à 158 g (65 650 euros) ou de l’E 400d 4Matic où ce moteur développe pas moins de 340 ch pour moins (!) de 154 g (71 950 euros).
En break, la Classe E 200d de 160 ch à 148 g affiche 54 850 euros, l’E 220d de 194 ch à 155 g 58 950 euros et 61 350 euros à 165 g en 4Matic. L’E 350d de 286 ch à 167 g débute à 67 850 euros et à 74 150 euros en 4Matic de 340 ch à 152 g. Enfin, la Classe E All-Terrain n’existe qu’en 220d 4Matic de 194 ch à 174 g pour 64 750 euros et en 400d 4Matic de 340 ch à 192 g pour 77 550 euros.
Volvo joue l’alternative
Éternel challengeur de ces trois marques allemandes, le suédois Volvo calque sa gamme sur ces berlines et breaks avec la S90 (4,96 m de long), la V90 et la V90 Cross Country (4,94 m de long toutes deux).
La S90, une classique, est emmenée par le 2.0 turbodiesel en 150 ch à 149 g (48 400 euros), en 190 ch à 149 g (50 800 euros) et en 235 ch à 171 g, obligatoirement en transmission intégrale AWD (57 500 euros.) En essence, le 2.0 turbo développe 190 ch à 169 g (48 800 euros) et 250 ch à 171 g (54 200 euros). Un moteur décliné en hybride rechargeable T8 Twin Engine de 303 ch plus 87 ch électriques à 43 g pour 70 750 euros.
La déclinaison break V90 reprend cette palette de motorisations moyennant un supplément de 4 000 euros et des CO2 accusant de 1 à 7 g de plus. Il faut y ajouter la finition Cross Country au châssis surélevé et obligatoirement en AWD, qui peut recevoir le D4 de 190 ch à 177 g pour 65 400 euros, le D5 de 235 ch à 188 g pour 69 500 euros, le T5 essence de 250 ch à 202 g pour 68 800 euros et le T6 de 310 ch à 202 g également pour 75 100 euros. En revanche, pas de version hybride rechargeable.
Les constructeurs qui suivent tentent de coller à ce groupe de tête qui monopolise quasiment le segment du haut de gamme. Mais ils ne peuvent faire valoir, au mieux, que deux carrosseries : la berline et son break.
VW ou Opel ?
C’est le cas de Volkswagen avec son Arteon (4,86 m de long) qui débute à 49 590 euros avec le 2.0 TSI essence de 190 ch à 168 g, complété par sa déclinaison de 272 ch à 179 g en transmission intégrale 4Motion. En diesel, le 2.0 TDI de 150 ch à 126 g est une des rares versions de ce panorama proposée en boîte manuelle à 48 690 euros ou en boîte auto DSG7 à 133 g pour 50 740 euros. Le 2.0 TDI existe en 190 ch à 146 g pour 52 970 euros et en 4Motion à 156 g pour 55 690 euros. Ce 2.0 TDI en bi-turbo passe à 240 ch et 187 g, en 4Motion uniquement à 59 080 euros.
Autre généraliste se frottant au premium, l’allemand Opel vient de renouveler sa grande Insignia disponible en berline 5 portes Grand Sport et break Sport Tourer (4,90 m et 4,89 m de long). Avec une offre de deux motorisations : 1.5 Turbo-essence de 140 ch à 138 g (28 500 euros en Edition) ou de 165 ch à 140 g (33 200 euros en Elegance) ou à 154 g en boîte auto (34 250 euros en Elegance). Une gamme complétée par le 1.6 Diesel en 110 ch à 128 g (31 000 euros en Edition) et en 136 ch à 130 g (34 200 euros en Elegance) ou 145 g en boîte auto (35 500 euros en Elegance). Le positionnement prix n’est plus du tout premium !

Jaguar fait valoir son image mais voit vieillir sa grande XF (4,96 m de long, break identique + 2 500 euros). Celle-ci ne sera remplacée que l’an prochain et manque cruellement d’une version hybride rechargeable ou électrique. Pour l’heure, l’accès à la gamme s’effectue avec le 2.0 turbo-diesel de 163 ch à 149 g en boîte manuelle (43 490 euros) et à 150 g en boîte auto (46 010 euros). La version de 180 ch à 146 g nécessite 45 790 euros avec sa boîte manuelle ou 48 310 euros en boîte auto à 149 g, voire 56 380 euros en boîte auto et transmission intégrale à 168 g. Enfin, la version de 240 ch à 177 g de ce 2.0 est obligatoirement en boîte auto et AWD à 60 620 euros. Citons enfin le 3.0 V6 turbo-diesel de 300 ch à 170 g (67 360 euros).

Kia, Lexus et Tesla
Kia veut cultiver une image haut de gamme en coiffant sa gamme de généraliste par son grand coupé 5 portes Stinger (4,83 m de long), emmené par un 4-cyl. 2.0 turbo-essence de 245 ch à 208 g pour 50 500 euros. Plus légitime, Lexus a revu l’an passé sa berline classique 4 portes ES (4,98 m de long) avec son unique motorisation hybride de 300 ch qui pointe à 119 g seulement, pour 48 490 euros en Business (voir l’essai flash).

Concluons avec Tesla qui aligne sa récente Model 3 (4,69 m de long) à 49 600 euros avec son moteur électrique de 275 ch. Mais aussi sa Model S (4,97 m de long) plus ancienne. Celle-ci a lancé la marque en 2014 et ne subsiste aujourd’hui que la version Long Range de 422 ch à 91 000 euros ou Performance de 598 ch à 107 700 euros.
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