
Les prix sont exprimés en euros TTC et le grammage indiqué est celui retenu par l’administration fiscale pour 2018, c’est-à-dire en NEDC corrélé et non en WLTP.
Sur ce segment, Audi fait valoir pléthore de modèles avec pour débuter son traditionnel Q7 (5,05 m de long) qui fête sa deuxième génération depuis 2015. Ce Q7 fait confiance au 3.0 l V6 TDI « maison » en 231 ch pour le 45 TDI à 172 g et à partir de 63 810 euros, ou en 286 ch pour le 50 TDI, toujours à 172 g et à partir de 75 360 euros.
e-tron chez Audi, EQC chez Mercedes
Pour l’heure, la version e-tron hybride diesel du Q7 n’est pas réapparue au catalogue depuis son retoquage au WLTP...
Les prix sont exprimés en euros TTC et le grammage indiqué est celui retenu par l’administration fiscale pour 2018, c’est-à-dire en NEDC corrélé et non en WLTP.
Sur ce segment, Audi fait valoir pléthore de modèles avec pour débuter son traditionnel Q7 (5,05 m de long) qui fête sa deuxième génération depuis 2015. Ce Q7 fait confiance au 3.0 l V6 TDI « maison » en 231 ch pour le 45 TDI à 172 g et à partir de 63 810 euros, ou en 286 ch pour le 50 TDI, toujours à 172 g et à partir de 75 360 euros.
e-tron chez Audi, EQC chez Mercedes
Pour l’heure, la version e-tron hybride diesel du Q7 n’est pas réapparue au catalogue depuis son retoquage au WLTP et à la norme Euro 6d. Il en va pareillement pour la version « coupé » 5 portes Q8 (4,99 m de long) qui ne s’équipe pour l’heure que du 3.0 l V6 TDI en 231 ch (157 g, à partir de 75 000 euros) et en 286 ch (154 g, à partir de 78 300 euros). Une version essence est aussi commercialisée avec le 3.0 l V6 de 340 ch et 192 g à partir de 79 000 euros.

En revanche, le nouvel e-tron, dans ses 4,90 m de long, permet de proposer pour la première fois un grand SUV électrique. Celui-ci est alimenté par une batterie de 95 kWh (400 km d’autonomie en WLTP) qui entraîne deux moteurs électriques avec au cumul 360 ch, pour un tarif de 82 600 euros. Une belle opération mais qui sera rapidement suivie par ses concurrents.
Le premier d’entre eux n’est autre que Mercedes avec son EQC électrique de 4,76 m de long, basé sur la plate-forme du GLC rallongée mais sans atteindre les dimensions du grand SUV GLE (4,92 m). Quoi qu’il en soit, cet EQC 400 4Matic aligne 408 ch tirés d’une batterie de 80 kWh qui assure une autonomie de 450 km en WLTP. Sa commercialisation débutera cet été pour un prix non déterminé à ce jour.

Le GLE fait peau neuve
Pour patienter, il faut se tourner vers le récent GLE quatrième du nom. Né cet hiver sur une nouvelle plate-forme, ce modèle est emmené par la dernière génération de motorisations plus propres dont une hybride prévue pour la fin 2019.
Pour ce GLE, le diesel repose sur le 2.0 l 4-cylindres de la Classe E dans sa version de 245 ch pour 159 g tout juste et à partir de 67 600 euros. On retrouve ensuite le récent 3.0 l 6-cylindres en ligne de 272 ch à 184 g pour un supplément de 1 000 euros seulement, soit à partir de 68 600 euros. Dans sa version de 330 ch, cet excellent 3.0 l turbodiesel n’émet pas plus, soit 184 g, mais la rallonge budgétaire se fait plus importante à 74 600 euros.
Enfin, cette architecture 3.0 l 6-cylindres en ligne se décline aussi en essence de 367 ch plus 22 ch électriques EQ Boost (hybridation légère de 48 V) pour limiter le CO2 à 188 g avec un prix à partir de 78 000 euros. Attention : la version « coupé » GLE appartient encore à l’ancienne génération et sera remplacée en 2020.
Il faut aussi citer l’éternel grand GLS (5,13 m de long), né en 2012, restylé en 2015 et encore emmené par le 3.0 l V6 turbodiesel de 258 ch à 209 g, pas moins, pour un prix de 90 150 euros au minimum. Mais attention, il sera remplacé lui aussi et dès l’automne prochain à Francfort.
C’est BMW qui aligne les plus récentes nouveautés commercialisées dans la catégorie. Son X5 (4,92 m de long) est sorti fin 2018, uniquement en 6-cylindres en ligne 3.0 l turbodiesel de 265 ch à 158 g (à partir de 72 400 euros) ou de 400 ch à 179 g (100 350 euros).
Ce X5 sera très prochainement disponible en xDrive 45e hybride rechargeable avec le 6-cylindres 3.0 l essence de 286 ch plus 112 ch électriques, soit une puissance totale de 394 ch pour 49 g et une autonomie en tout-électrique de 80 km. Son prix n’est pas encore connu.
BMW X7 ou Volvo XC90 ?
Encore plus impressionnant, le dernier X7 passe à 5,15 m de long et offre aussi jusqu’à 7 places. Pour sa fabrication, il partage sa plate-forme avec le X5 dans l’usine américaine de Spartanburg. Ce X7 est emmené par le 3.0 l turbodiesel de 265 ch à 171 g pour un prix qui débute à 94 400 euros. Notez enfin que la déclinaison « coupé » du X5, le dénommé X6, sera prochainement remplacée sur la nouvelle plate-forme ; l’actuelle date de 2014 (xDrive 3.0 l d de 258 ch à 183 g, à partir de 74 300 euros).
Si le Volvo XC90 (4,95 m de long) fête déjà ses quatre années, il bénéficie à mi-vie d’une nouvelle génération de 2.0 l turbodiesel à hybridation légère avec un alterno-démarreur de 48 V. Baptisée B5, cette génération succède à la D4/D5. La puissance de 235 ch demeure, tout comme le couple de 480 Nm, mais les émissions de CO2 diminuent de 158 à 154 g et les prix débutent à 65 500 euros. Toujours au catalogue du XC90, la version hybride rechargeable T8 Twin Engine de 303 ch essence plus 87 ch électriques assure 40 km d’autonomie pour 50 g, à partir de 80 900 euros. La version 7 places nécessite 1 500 euros supplémentaires.
Dans ce segment des grands SUV familiaux, il faut aussi noter chez le généraliste Volkswagen le renouvellement cette année du Touareg, troisième du nom, qui a gagné en stature et en présentation (4,89 m de long) et se hisse sans problème dans le haut de gamme premium.
Ce vaisseau amiral emprunte à Porsche et Audi sa grande plate-forme aluminium et hybridable ; cette motorisation doit arriver en Europe fin 2019. Pour l’heure, le 3.0 l V6 TDI officie en deux puissances de 231 ch (167 g, à partir de 56 100 euros) et 286 ch (167 g, à partir de 70 460 euros). Une version 4.0 l V8 TDI de 421 ch a été révélée au dernier salon de Genève, mais sans dévoiler encore ni les émissions de CO2 ni le prix.
Porsche abandonne le diesel
Porsche n’est donc pas très loin avec son Cayenne qui sert un peu de mètre-étalon pour la catégorie (4,92 m de long). Cette génération a été lancée fin 2017 et a perdu depuis ses diesel qui ne passaient plus les normes Euro 6d et le WLTP.
Cependant, le Cayenne E-Hybrid a survécu avec son 3.0 l V6 essence de 340 ch et un moteur électrique de 136 ch, soit un total de 462 ch effectifs pour 72 g (92 304 euros). Sa version 340 ch essence passe à 209 g mais son prix retombe à 77 184 euros, alors que ce V6 essence du Cayenne S aligne 440 ch pour 213 g (94 464 euros).
C’est donc plutôt son petit frère Macan (4,70 m de long) qui taille des croupières à la concurrence dans le segment des SUV routiers. Né début 2014, ce modèle dérive de l’Audi Q5 et a été restylé il y a tout juste un an. Pas de diesel bien entendu pour ce Macan, mais un 2.0 l 4-cylindres turbo venu du groupe Volkswagen dans une puissance de 245 ch qui suffit à l’affaire, à 185 g (60 860 euros). Le Macan est aussi emmené par le plus gros 3.0 l V6 double turbo de 354 ch qui fait grimper le CO2 à 204 g et la facture à 66 500 euros (voir aussi l’essai flash).
F-Pace, le grand SUV de Jaguar
Restons dans la catégorie des SUV haut de gamme sportifs avec le Jaguar F-Pace, première incursion du félin britannique dans cette catégorie il y a trois ans. Sur la plate-forme de la grande berline XE, ce grand SUV de 4,73 m de long fait impression et propose des transmissions 4×2 en propulsion ou 4×4, ainsi que de « petits » diesel de 2.0 l TD en 163 ch, boîte manuelle et 2WD afin d’abaisser son CO2 à 145 g (à partir de 45 900 euros).
La concurrence n’a pas osé ces arrangements avec la sportivité et le positionnement haut de gamme que l’on attend dans le segment. On choisira donc plutôt la version 2.0 l D de 180 ch en 4×4 et boîte auto qui pointe à 157 g et débute à 51 650 euros. Enfin, une déclinaison en 240 ch turbodiesel est au catalogue avec un CO2 qui grimpe à 165 g pour 55 850 euros. C’est ensuite le 3.0 l V6 turbo diesel de 300 ch qui anime ce F-Pace à 170 g pour un prix à partir de 61 900 euros.
Land Rover aligne ses gammes
Ce félin a donné des idées aux ingénieurs de la maison-mère Land Rover qui se sont emparé de cette plate-forme pour décliner sous la marque Range Rover le récent Velar né il y a deux ans. Dans ses 4,80 m de long, ce modèle autorise un accès à la gamme à 57 200 euros avec le 2.0 l TD de 180 ch à 152 g, obligatoirement en 4×4 et boîte auto – c’est très bien. La version 240 ch du 2.0 l TD émet 165 g pour un prix débutant à 61 400 euros. Puis vient le 3.0 l V6 TD en 275 ch à 169 g (à partir de 64 730 euros) ou en 300 ch, toujours à 169 g et à partir de 66 500 euros.
Cette belle opération a permis de repositionner le Discovery (4,97 m de long) vers le haut de la catégorie. Ce modèle défend ses capacités de franchissement inégalées avec deux turbodiesel : le 2.0 l TD en 240 ch à 191 g (à partir de 58 600 euros) et le 3.0 l V6 TD de 306 ch à 197 g à partir de 68 000 euros.
Enfin, le roi du segment, toutes catégories confondues, demeure l’imposant et mythique Range Rover (5 m de long) qui débute à pas moins de 104 600 euros avec le 3.0 l V6 turbo diesel de 275 ch à 199 g. Il sera plus souverain encore avec le 4.4 l V8 turbodiesel de 339 ch et 243 g, moyennant la modeste somme de 120 000 euros au minimum.
Le Range Rover en hybride rechargeable

Pour ceux qui ont quelque respect pour le bocage grand-breton, la version hybride rechargeable P400e de ce Range Rover allie un 2.0 l essence et un moteur électrique qui fournissent au total 404 ch pour seulement 72 g. Une version idéale mais qui débute encore plus haut à 121 700 euros. Excusez du peu.
Pour ceux que cet imposant paquebot tout-terrain effraie, sa déclinaison Range Rover Sport raccourcie à 4,88 m de long et sous les 100 000 euros se fera plus recommandable, tout en conservant ses avantages de châssis 4×4 et de motorisations, y compris hybride (404 ch, 73 g, à partir de 89 400 euros). Le diesel 3.0 l V6 de 249 ch et 198 g débute à 70 200 euros, celui de 306 ch et 198 g à 79 800 euros et le 4.4 l V8 de 339 ch et 244 g à partir de 96 200 euros.
Toujours dans l’esprit sportif du SUV haut de gamme, il nous faut citer le Maserati Levante, plutôt grand avec ses 5 m de long et né lui aussi au printemps 2016. Sans hésitation, il n’est décliné qu’en V6 3.0 l essence venu de Ferrari en 350 et 430 ch (268 g et 273 g, 81 250 et 95 250 euros), et en 3.0 l V6 turbo diesel de 275 ch à 210 g pour 76 200 euros.

Revenons à de grands SUV plus sages avec l’incontournable Lexus RX (4,89 m de long) apparu fin 2015 et enrichi d’une version 7 places L (5 m de long). Il est bien sûr toujours emmené par le groupe « full hybrid » de 313 ch tirés du gros 3.5 l V6 essence de 263 ch, aidés par les 167 ch du moteur électrique, pour un CO2 limité à 132 g (136 g en version longue). Les prix débutent à 66 800 euros et 73 700 euros en L.

Le Jeep Grand Cherokee a dix ans
Tout aussi sage, le Jeep Grand Cherokee (4,82 m) fête ses dix ans mais demeure vaillant et indestructible face aux plus récents et modernes SUV allemands. Car il a pour lui de vraies capacités de franchissement et ne connaît qu’un seul véritable concurrent : le Range Rover. Pour l’heure, il fait toujours confiance au gros 3.0 l V6 turbodiesel de 250 ch qui affiche tout de même 206 g (à partir de 59 400 euros).

Il nous faut enfin citer le grand SUV électrique Model X de Tesla (5,04 m de long), basé sur la plate-forme de la berline Model S et commercialisé en France depuis bientôt trois ans. Plutôt encombrant avec sa largeur inusitée et peu pratique de 2 m, il a pour lui son autonomie de 489 km hors des villes encombrées. Pour cela, il s’appuie sur sa batterie de 90 kWh qui alimente deux moteurs électriques avant et arrière, soit au total 422 ch pour un prix de 94 700 euros.
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